Publié par Michel Garroté le 30 juillet 2013

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Michel Garroté, réd en chef  –-  L’on sait désormais que les dépenses de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni de 2007 à 2012 furent exorbitantes. Nombreuses conférences internationales totalement inutiles (y compris celle avec Kadhafi en 2007 celle de l’Union Pour la Méditerranée avec le dictateur syrien Bachar Al-Assad en 2008) ; innombrables déplacements dans l’Hexagone  —  en avion avec garde aérienne et non pas en TGV  —  facturés chacun 50’000 euros ; discours officiels et moins officiels, pratiquement un jour sur deux ; coûteuse guerre de Libye entraînant l’extension du djihad terroriste à de nombreux pays de la région ; augmentation de la dette et du déficit.

Bref, l’immature couple bling-bling s’est surpassé pendant cinq ans, provoquant ainsi lui-même  —  par son comportement infantile et narcissique à grands frais  —  un inévitable antisarkozysme au sein du peuple et des médias. Sans oublier les humoristes pour lesquels le quinquennat de Sarkozy & Bruni fut un véritable Age d’Or de l’humour politique.

A ce propos, le financement du site carlabrunisarkozy.org continue de faire polémique, plus de 80’000 pétitionnaires réclamant que l’ex-Première dame rende aux Français les 410.000 euros qui ont financé son site, une dépense jugée exorbitante par des développeurs de sites web eux-mêmes.

Tout est parti d’un rapport de la Cour des comptes sur la gestion de l’Elysée qui mentionne au chapitre des dépenses de communication celles concernant le site Internet spécifique dédié à la conjointe du président, financé par le budget de la présidence, en clair, par les contribuables, pour un coût de 330.000 euros en 2011, puis 80.000 euros en 2012, soit un total de 410.000 euros.

Un expert note que la cour des comptes a réaffirmé que dans son rapport, il s’agit bien du site carlabrunisarkozy.org, qui a été financé sur une période allant de 16 à 17 mois pour deux rubriques du site qui n’existent plus aujourd’hui  —  soit la rubrique agenda et une autre consacrée aux enfants et mères atteints du sida  —  et qui étaient donc afférentes aux activités de la première dame de l’époque.

Un site web est un nom de domaine, en l’occurrence carlabrunisarkozy.org : les deux rubriques en question ont disparu mais quand on regarde aujourd’hui on voit par exemple que le registrant, soit le titulaire du nom de domaine, est toujours domicilié à l’Elysée. D’un point de vue technique la somme consacrée à un site aujourd’hui en état de décrépitude technique est énorme, estime l’expert.

De son côté, le député René Dosière, scrutateur des dépenses de l’Etat, regrette qu’aucune loi ou règlement n’impose à l’Elysée une mise en concurrence pour attribuer un marché tel que la réalisation d’un site Internet. Depuis que la Cour des comptes contrôle les budgets de l’Elysée, il faut utiliser les procédures publiques normales d’appel d’offres. 410.000 euros, c’est une somme astronomique pour une simple réalisation de site et pour le moment on n’a aucune trace de qui l’a réalisé et de comment il a été réalisé.

C’est Nicolas Bousquet, développeur de sites web qui a initié la pétition en ligne exigeant que Carla Bruni-Sarkozy rende cet argent aux Français. La pétition comptabilise plus de 81.000 signatures. « Moi dans mon secteur, avec une telle somme, j’engage 10 personnes que je paie pendant 18 mois », déclare Nicolas Bousquet. En passant par une agence dite chère, un tel site aurait coûté au grand maximum 20.000 euros.

Au-delà de la polémique sur le site Internet de Carla Bruni, la question que moi je me pose, c’est de savoir comment il peut encore y avoir des sarkozystes au sein de l’UMP…

Reproduction autorisée avec mention :

© Michel Garroté www.dreuz.info

Source (s) :

http://www.bluewin.ch/fr/index.php/500,861001/La_polemique_enfle_a_propos_du_site_de_Carla_Bruni-Sarkozy/fr/people/afp/

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