[dropcap type=”circle” color=”#ffffff” background=”#ce2121″]J[/dropcap]e sais. Il est de bon ton de s’en prendre à Silvio Berlusconi.
Dans sa vie personnelle, celui-ci est sans aucun doute loin d’être irréprochable, et son goût pour les femmes en général, et pour les prostituées en particulier incitent à le ranger dans la même case qu’un homme qui failli devenir Président de la république française et à se détourner. Il n’empêche, dans le contexte italien tel qu’il est, Silvio Berlusconi a été à la tête de gouvernements de droite libérale. Ses positions et ses actions en matière économique et en politique étrangère en font non pas le meilleur, mais le moins pire des Premiers ministres que l’Italie a pu avoir.
Il dispose d’une fortune personnelle qui le met à l’abri de la corruption qui a marqué nombre de ses prédécesseurs, et aucun de ceux qui l’incriminent pour sa fortune ne voient rien de précis à lui reprocher sur ce plan, sinon qu’il a fait fortune : pour ce qui me concerne, dès lors que mes valeurs sont celles de la réussite, et pas du ressentiment, un homme qui fait fortune dans le secteur privé a plutôt ma sympathie.
Il aurait pu rester en dehors de la politique, et il est entré en politique essentiellement par anticommunisme et pour faire barrage à la gauche : quand il a créé Forza Italia en 1994, le parti qui était donné favori par tous les sondages était le parti communiste italien, sous la façade tout juste repeinte et portant le nom de « parti démocrate de la gauche ». La séparation des pouvoirs existant en Italie, et nombre de juges ayant, disons, certaines orientations, pour ne pas dire des orientations certaines, la victoire électorale de Silvio Berlusconi a coïncidé avec le début d’un véritable harcèlement judiciaire.
Combien de mises en examen ont été prononcées contre Silvio Berlusconi avant 1994 ? La réponse est simple : zéro. Combien ont-elles été prononcées depuis la création et la victoire de Forza Italia en 1994 ? Quatre cent quatre vingt. Pour les motifs les plus divers, et, souvent, les plus futiles.
Combien de fois Silvio Berlusconi a-t-il dû répondre à la convocation d’un juge avant 1994 ? La réponse est la même que pour ce qui concerne le nombre de mises en examen cité plus haut : zéro. Et combien de fois depuis 1994 ? Deux mille huit cent à ce jour.
Depuis dix-neuf ans, Silvio Berlusconi a été tout à la fois premier ministre (trois fois), chef de l’opposition, hommes d’affaires, et justiciable à temps complet.
Cela montre qu’il y a quelque chose de profondément pourri et politisé dans la justice italienne. La justice italienne n’est pas la seule à être dans cette dérive vers l’arbitraire et le non droit, mais elle est caricaturale et particulièrement ignoble.
Depuis dix-neuf ans, Silvio Berlusconi a aussi été traîné dans la boue par la quasi-totalité de la presse et par les milieux intellectuels et culturels de son pays : ce qui a créé, bien avant ses frasques sexuelles, des rumeurs absolument malsaines et abjectes à son propos.
Il a, enfin, fait l’objet d’une forme de putsch qui a toutes les apparences d’un putsch sans en porter le nom, lorsque l’Union Européenne a décidé de procéder à un chantage et à des manipulations destinées à l’évincer de son poste de premier ministre pour le faire remplacer par un homme venu de Bruxelles : les détails sont donnés dans un article (en italien) de Fabrizio Goria paru le 23 juillet dernier dans le magazine en ligne Linkiesta (Le preoccupanti analogie di un Paese senza memoria).
Dans l’affaire qui vient de valoir une condamnation à Silvio Berlusconi, ce qui lui était reproché était une fraude fiscale. Celle-ci n’est pas du tout avérée, et les éléments du dossier montrent qu’en réalité, loin de ce que je lis à ce sujet dans la presse en ce moment, qu’il s’agit d’une erreur comptable due à un changement de réglementations fiscales. La somme citée est de 7 millions d’euros, ce qui semble considérable, mais l’est beaucoup moins si l’on prend note de la somme d’impôts versée l’année concernée par la compagnie de Berlusconi, Mediaset : 517 millions d’euros. Qui peut croire une seule seconde que Silvio Berlusconi, se sachant qui plus est traqué par la justice, aurait décidé de tricher sur 1,5 pour cent de ce qu’il devait au fisc, et risquer pour cela plusieurs années de prison et l’inéligibilité.
L’Italie va très mal aujourd’hui, comme nombre de pays d’Europe. Hélas. Silvio Berlusconi n’est sans aucun doute pas moralement irréprochable. Mais la conduite de la justice italienne à son égard a une dimension totalitaire qui devrait faire frémir et indigner. Le comportement de l’Union Européenne lorsqu’il a perdu son poste de Premier ministre devrait conduire à s’interroger non pas sur Silvio Berlusconi, mais très fortement sur la dictature technocratique qui s’installe en Europe.
En appelant au calme, Silvio Berlusconi s’est conduit de manière responsable, mais les membres de son parti qui ont démissionné collectivement et les milliers d’Italiens qui ont manifesté pour le soutenir ont compris ce qui est en jeu.
J’aurais pu ajouter que Silvio Berlusconi a toujours été un ami d’Israël, tendance Likoud Beitenu, et un ami des Etats-Unis, au temps où le Président ne s’appelait pas Barack Obama. Cela a, nettement, aggravé son cas. Bien sûr.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
Article très correct et juste à propos de l’Italie et de Berlusconi. Ca change d’autres articles!
excellent, merci.pas encore lu l’article mais le début donne le ton. j’ai toujours été un admirateur de Berlusconi, ne serait ce que par le fait qu’il est tant haÏt par la gauche et les bien pensants. seul bémol, j’ai noté que ses dernières propositions politiques tendaient un peu à gauche…
Cher M. MILLIERE
Merci pour votre article éclairant… que j’attendais sur Dreuz car moi-même, ayant une partie de ma Famille vivant en Italie, je suis de très près cette affaire. Oui, je vous rejoins complètement sur votre analyse, l’Italie, depuis la fin de la 2ème Guerre est dirigée par les cocos, recyclés aujourd’hui en Parti Démocrate. Berlusconi “gêne” les Gouvernements européens aux ordres de Bruxelles, son franc parler, son amitié personnelle avec G.W. Bush et V. Poutine, ses prises de position pro-Israël en ont fait l’homme à abattre. D’ailleurs nos merdias (y compris la Presse étr
(mauvaise manip de ma part) suite de mon commentaire :
la Presse étrangère et la nôtre l’ont traîné dans la boue. Mais il a des ressources et ses opposants italiens ou non refusent de voir sa popularité ! Dans ce Pays où la Commedia del Arte règne, eh bien depuis hier il y a rebondissement dans cette affaire suite à des propos du Juge Esposito ayant condamné Berlusconi, et qui ont été enregistrés ! Affaire donc à suivre… n’en déplaise à tous les détracteurs.
PS : ne pas oublier que Napolitano, l’actuel Président de la République, est aussi un coco !!!!
Encore merci de votre mise au point M. MILLIERE.
Vive Dreuz !
A ceux qui maîtrisent la langue italienne je conseille la lecture du quotidien satirique (en ligne) LIBERO QUOTIDIANO.IT
Enfin, enfin un défenseur de Berlu !
Je dirais que, un Homme politique , à ce point haï par la gôche et la technocratie européenne, ne peut pas être aussi mauvais qu’on le dit .
De plus , le bonhomme m’est sympathique…………
L’ Italie est avec l’Allemagne ,l’un des plus gros exportateurs d’Europe .Les Italiens achètent italien car la plupart des produits manufacturés sont compétitifs et “made in Italy”.Au contraire de la France qui se désindustrialise…
C’est grâce à l’esprit entrepreunarial de gens comme Berlusconi que l’Italie s’en sortira bien mieux que la France malgré une dette (encore) plus élevée que celle de la France .Et encore il y aurait beaucoup à dire sur cette dette italienne .
Dans les pays adhérant à cette magnifique idée de la démocrassie orientée à gauche, il devient facile de repérer un homme politique dont l’action peut être positive : il est harcelé par les juges “mur des cons” et par les “journalistes”.
Merci pour de bon résumé M. Millière.
Malheur a celui par qui le scandale arrive, ce proverbe est d’actualité plus que jamais, si vous vous appelez Berlusconi, pas besoin de provoquer un scandale, on le provoquera pour vous si vous n’êtes pas dans le sérail de la Bruxellnisation, Ashton, Hollande, Barroso. L’arbitraire et l’inquisition sont devenus les maîtres mots de la politique de Bruxelles.
Pour lire quelque chose d’un peu plus sérieux à propos de Silvio Berlusconi, on consultera avec profit The Economist “The man who screwed an entire country”.
http://www.economist.com/node/18805327
Vous laissez soigneusement de coté le harcèlement judiciaire et le putsch de Bruxelles. Cela ne vous semble pas sérieux? Grand bien vous fasse. Et je vous souhaite de n’avoir jamais affaire à un juge pratiquant la justice politique, mais si vous pensez de manière politiquement correcte, cela ne vous arrivera jamais.
L’article de The Economist ne contient aucune analyse sérieuse du harcelement judiciaire subi par Berlusconi. Et tout en donnant des chiffres exacts, ne fournit aucune analyse sérieuse de la situation économique de l’Italie: cette situation n’était pas l’objet de mon article, mais si cela avait été le cas, j’aurais pris en compte l’ensemble des données. L’article de The Economist est nul.
J’aurais plus de considération pour votre analyse si elle avait été davantage fondée sur les faits. Vous vous indignez de l’acharnement des juges contre Silvio Berlusconi à partir de 1994 mais vous passez sous silence l’opération “Mani Pulite” qui, à partir de 1992 balaie une grande partie de la classe politique italienne et implique nombre d’hommes d’affaires dont Berlusconi. Et l’une des raisons de son entrée en politique en 1994 , puisque vous semblez l’ignorer, a été pour lui de se donner les moyens de contrecarrer les enquêtes visant son groupe et lui-même. Selon la Repubblica, Silvio Berlusconi a fait passer pas moins de 17 lois à son avantage, sans compter ceux des textes pour lesquels il a dû reculer, comme en juillet 1994, après avoir tenté de faire passer un texte qui aurait amnistié la plupart des auteurs et complices de crimes de corruption. Le “harcelé” est un harceleur, surtout quand on songe à la disproportion des forces en présence, tout à son avantage.
Je note pour mémoire les nombreux conflits d’intérêt lié à son groupe de médias pendant ses différents passages au pouvoir, et je trouve rafraîchissante votre candeur lorsque vous affirmez qu’il “dispose d’une fortune personnelle qui le met à l’abri de la corruption qui a marqué nombre de ses prédécesseurs”, comme si cela avait jamais été une garantie !
Vous passez par ailleurs sous silence son appartenance à la loge criminelle P2 et les soupçons persistant de collusion de Berlusconi avec la Mafia, fondés, entre autres, sur des déclarations et des écoutes de parrains de mafieux. Certes, un des proches de Berlusconi, le sénateur sicilien Marcello Dell’Utri, soupçonné d’être son contact avec la Mafia a indiqué que celle-ci n’existait pas – le même discours qu’a tenu pendant des années l’ensemble des rouages de l’Etat en Sicile, jusqu’à ce quelques uns de ces juges que vous stigmatisez si fort ne s’attaquent à cette “Honorable société” au péril de leur vie.
Il est regrettable que vous ayez soigneusement évité de rappeler ces faits, votre plaidoyer pour Berlusconi aurait été sans doute plus ardu à rédiger, mais plus intéressant à lire.
“Selon la Repubblica…” Ben voyons ! ce quotidien de gauche dont le propriétaire est Carlo de Benedetti, ancien PDG de Olivetti et ennemi acharné de Berlu est devenu, au fil des années, un organe de Presse anti berlusconien.
De plus, De Benedetti a été condamné pour fraude fiscale très importante (cf wikipedia).
Les commentaires des internautes peuvent, bien évidemment, exprimer des opinions différentes vis à vis de l’article de M. Millière mais une désinformation ou une information partielle peut s’avérer tendancieuse.
Quitte à consulter wikipedia, lisez également la biographie de Silvio Berlusconi sur ce site en français http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Berlusconi, en anglais http://en.wikipedia.org/wiki/Silvio_Berlusconi. Vous la trouverez certainement édifiante.
Concernant les changements de lois initiés par Silvio Berlusconi, vous en trouverez une liste détaillée sur la version italienne http://it.wikipedia.org/wiki/Silvio_Berlusconi#Accuse_di_approvazione_di_leggi_ad_personam.
Les internautes pourront s’y référer avec profit – et prudence, bien entendu –, mais ils y trouveront plus d’informations vérifiées et de faits que dans la tribune de Guy Millière.
Wikipedia est, sur certains sujets, aussi fiable que la pravda sous brejnev. La notice qui me concerne sur wikipedia est truffee de falsifications malveillantes que je n ai jamais reussi a faire rectifier. Vos sources sont frelatees.
Bon, Dan. Vous voilà mouché par Guy Millière, et Carlo De Benedetti blanc comme neige, vêtu de probité candide et de lin immaculé en compagnie de Silvio Berlusconi.
zonebourse.com
Les Barons de la Bourse
Carlo de Benedetti
“Ses deux plus grandes réussites ont été son lifting et ses implants capillaires ” Prodi
PS: même le Financial Times “on ne peut pas dire que ce soit un journal de gauche” a dit que sa gestion a été catastrophique. Si vous pouviez nous démontrer qu’il aurait sorti l’ Italie d’ affaire, ce serait vraiment sympa’
Je m’en f* qu’il entretienne son harem, du moment que ce soit avec son argent.
Enfin un article qui rectifie la pensée dominante et qui dit la vérité.
Merci
Rien qu’à cause du harcèlement, l’homme m’est sympathique. Quand on voit le charivari autour de sa liaison avec une “mineure”, il se trouve que je n’ai pas encore vu de photos d’elle de l’époque où la presse gloussait d’aise pour accuser le vilain “homme de droite” italien, qui était à la limite de la pédophilie. L’hypocrisie de la presse et des hommes politiques corrompus donne au septuagénaire que je suis envie de vomir. Que Dieu sauve l’Italie, et pourquoi pas la France par la même occasion.
c est quoi m’sieur la pédophilie???? les arabes baisent des mineurs de peut être moins de 9 ans et on ne dit pas qu’ils sont pedo?? d’ou ma question ( gag)
En France être “ex ministre” pédéraste, pédophile, adorant les petits garçons n’a apparemment rien de génant pour mener une carrière politique,, mais moi je préfère de loin un 1er ministre qui aime les femmes, même s’il est italien et s’il les aime énormément…..
grosse erreur de vouloir prendre le pouvoir ou réaliser quelques chose dans une société socialiste faut tous simplement laissez les socialistes aux pouvoir quitté le pays et strictement rien lui donner pas même un euro ou une seul heure de travail et attendre son effondrement malheureusement nos ennemis ( islam et socialiste) vivent que de notre argent sans nous ils ne sont rien
monsieur Guy Millière j’ai question un peu extrême à vous posez
est ce que la haine des Français( la majorité) et de l’état Français contre les états unis provient de la libération de la France contre les nazis allemand ?
C est plus complexe. Les francais collaborationniste de l epoque ont considere que la france avait ete envahie par les americains, et ont ressenti cela avec colere. Les communistes voulaient passer de la resistance a la revolution, et en ont voulu aux americains, a cause de qui ols n ont pu prendre le pouvoir. Les gaullistes ont dit que la france avait ete liberee par la resistance, et qu ils avaient evite qu elle soit colonisee par les etats unis. Et au nom de l honneur de la france, ils ont largement passe la collaboration sous silence. Il restait des pro americains, mais tres peu, helas.
merci de votre réponse
Cette justice politique italienne est à surveiller de très prés. En effet, c’est ce qui est en train de se passer en France avec des jugements récents qui confirment parfaitement la politisation de notre justice.
Comme vous dites,M.Millére : il faut craindre cette justice politique et ne pas tomber entre leurs pattes.
Vu l’ambiance du moment, ce n’est pas gagné et notre ancien président a du soucis à se faire.
J ai toujours entendu qu il soutenait Israel, ceci explique cela. En fait il a le meme profil que dsk, avec ses ambitions et ses faiblesses. A croire, qu en France, dans les politiques, il n y a que des cures. A l heure ou l homosexualite est rentree dans la norme en milieu politique, je cite delanoe, on vient reprocher des relations extra conjugales ou autres faits d ordre prive, il y a vraiment un decallage et c est encore du 2 poids 2 mesures.
Sauf qu’au plan politique Berlu n’est pas socialiste !
L’Italie, la France … Nous ne sommes plus que des pions dans l’Europe qui gouverne avec les quelques bandits qui décident pour nous tous.
J’ai toujours trouvé assez sympathique Silvio Berlusconi que j’ai connu, comme beaucoup de français, à l’occasion de la naissance de sa chaine de télévision française.
Depuis, il faut dire que nul n’a été épargné par les soit-disant frasques de cet homme richissime. On nous en rebat les oreilles jusqu’à vomir.
Mais qu’a-t-il donc fait cet homme qui gêne autant les cadors européens ? Deux choses : il a de l’argent et le peuple l’aime ! Ca suffit pour déstabiliser n’importe quel politique qui voit en lui une menace.
Vous avez absolument raison lorsque vous dites que tous se sont ligués pour l’anéantir – politiquement – cela va de soi.
Ce n’est pourtant pas en France qu’il manque des cas plus graves que le sien pour destituer… le président, lui-même.
Mais cela n’intéresse personne, tant que le président de la France dit amen à l’Allemagne, à l’Europe et à Obama.
Autrement dit, si vous n’êtes pas une marionnette docile et malléable à souhait, vous aurez toujours une meute de chiens à vos trousses.
En Italie, en France, en Espagne, en Belgique, aux USA, partout, les peuples sont excédés par les pratiques de leurs gouvernants.
Nous sommes devenus des “démocraties totalitaires” où même les élections ne sont que trucages, mensonges et, pire encore, comme en France sous Sarkozy, les résultats, négatifs, ont été contournés par le président lui-même et il a signé des accords (européens) dont le peuple ne voulait pas.
Que nous reste-t-il, Guy, pour qu’enfin le peuple – les peuples – soient entendus ?
Soulever une armée. Comme jadis elle fut créée en Algérie Française. Eliminer, purement et simplement, tous ceux qui s’opposent au libre-arbitre des populations. Certes, cela s’appelle une guerre.
Qui aura le courage d’organiser cette armée secrète qui ne le resterait pas longtemps et qui aurait l’adhésion de tous, nous, petits ?
Pendant ce temps, nous nous faisons grignoter lentement mais sûrement par “ces gens” qui ne voient que leur portemonnaie couplé à leur portefeuilles.
C’est délirant sur un site de droite comme Dreuz , Daniele vous tapez encore sur Sarkozy.Mais bon dieu ça fait plus d’un an que nous sommes sous un régime socialiste.Révisez votre logiciel …
C’était mon coup de gueule !
Pour revenir à l’Italie , une précision qui a son importance .On parle souvent de la dette italienne ( 120% du PIB ) surtout nos médias ce qui permet à nos gouvernants de se déculpabiliser ou pire de se dire qu’ils ont encore une marge de manoeuvre car nous avons une dette QUE de 90% du PIB.
Or ce qui fait la différence entre l’Italie et la France ce n’est pas le différentiel de la dette ( et à ce niveau 90 , 100 ou 120% , on est dans la merde de toute façon ) mais de savoir qui détient cette dette ?
La dette italienne appartient à 80% à des nationaux tandis que la dette française appartient à 65% ou plus à des étrangers”non-résidents français “.
Voili,voilou , à chacun d’en tirer les conséquences…
C’est bien Millière de défendre des gens qui sont attaqués par le politiquement correct….Mais bon Berlusconi à tellement de casseroles qu’avec lui ça va pas être de tout repos..Cordialement. 😎
J’ai presque toujours éprouvé pour Berlu de l’admiration et de la répulsion.
Admirateur de quelqu’un qui, bien d’origine modeste, a bâti un empire économique à force de travail et de pugnacité; d’un fan de foot (comme moi je le suis aussi) qui a fait d’un club un peu au-dessus de la moyenne en un club très au-dessus de la moyenne; d’un homme politique de droite qui faisait s’étrangler de colère les gauchos italien.
De la répulsion pour un homme peut capable de réprimer ses pulsions sexuelles au point d’être de moins en moins regardant sur l’âge des femmes (en fait des filles) avec lesquelles il couchait.
Je ne me porterai pas garant de la probité morale du Condotierre. Dans une Italie corrompue par des politiciens véreux et les mafias, il fallait être un funambule de haut vol pour ne pas jouer le jeu quand on voulait entrer dans la cour des grands du monde des affaires.
Mais quand je lis des gens comme Sirius qui disent que Berlusconni est entré en politique pour échapper à la justice, je me demande comment ils peuvent avoir une imagination aussi fertile dans la bêtise.
En homme d’affaires avisé, il aurait préféré rester dans l’ombre et acheter en douce les politiciens. Il aurait écopé de quelques condamnations, mais qui n’auraient été que des égratignures au regard de l’acharnement judiciaire dont il est devenu en entrant dans l’arène politique.
J’ai un regret pour les peuples de droite italienne: qu’ils n’aient pas trouvé un autre porte étendard de la trempe de Berlusconi, sans bien sûr le côté sombre du personnage. Voilà où conduit très souvent le “culte” du chef des droites non libérales. Un fois décapitées, elles ressemblent aux poules sans têtes courants erratiquement.
Renseignez-vous sur la première moitié de la décennie 90, le “Tangentopoli”, l’opération “mani pulite”, la disparition de la Démocratie chrétienne , du Parti socialiste italien emportés par le scandale de corruption, sur les conditions d’arrivée au pouvoir de Berlusconi en 1994, sur sa tentative pour faire passer dans la foulée une loi blanchissant les corrompus. Cela vous permettra peut-être d’émettre de commentaires se fondant sur des faits au lieu de gloser dans le vide et de citer de travers ce que j’ai écrit.
Berlusconi est un corrompu c’est incontestable…Il est vrai que dans les années 80 le représentant du ps Craxi était aussi un escroc…Et que le répresentant de la démocratie chrétienne Andréotti était lui un mafieux…Mais bon les escroqueries des uns ne dédouanent :drool: pas le gangstérisme des autres..
Oui, mais vous ne nous dites pas toujours quelles éléments factuels vous permet d’affirmer que la principale -à défaut d’être la seule- raison de l’entrée de Berlusconi dans l’arène politique était pour échapper à la justice.
Sauf votre respect, ce genre de raccourci dans le raisonnement relève de la sottise. Comme si un filou ne pouvait pas aussi avoir des opinions politiques… comme si la politique était la méthode la plus raisonnable, au regard de l’exposition qu’elle entraîne, pour échapper aux juges dont on sait bien qu’ils ont la main plus lourde quand il s’agit d’un pourri de droite…
“Renseignez-vous sur la première moitié de la décennie 90”
vous avez regardé la photo de mon avatar et vous vous êtes peut-être dit que là où je vis, c’est encore la forêt, il n’y a pas de livres et internet ne fonctionne que pour lire certains articles de Guy Millière. Lamentable…
Cela dit, portez-vous bien.
Je ne sais pas qui vous êtes. Je ne regarde pas les photos des avatars et peu me chaut, je ne juge pas les gens sur leur apparence. Je me contente juste de regarder les faits, et le fait est qu’une des premières mesures prises par Berlusconi à son arrivée a été de tenter d’étouffer la lutte anticorruption qui a fait tomber le système politique italien de l’époque. Je ne vois pas d’éléments concrets dans ce vous écrivez venant contester ce que mets en lumière.
Si vous me relisiez avec attention, vous auriez noté qu’à aucun moment je n’ai écrit qu’échapper à la justice était la “principale” raison pour laquelle Silvio Berlusconi est entré en politique. Le réduire à un homme seulement corrompu, une sorte de Fulgencio Batista, serait par trop simplificateur et inexact. Dieu merci, la vie est toujours un peu plus compliquée que cela et les motivations et les décisions des gens sont rarement univoques.
Par ailleurs, vous pouvez parler de sottise ou de bêtise, affirmer que ce que j’écris est lamentable, mais je n’appelle pas cela apporter la contradiction.
Portez-vous bien également.
Oui je comprends votre raisonnement il est certain que Berlusconi avait un talent de bateleur de hâbleur avec ce talent si il avait eu la probité en plus cela aurait fait de lui un politicien exceptionnel…Mais il est un peu comme Tapie vous ne trouvez pas?. 😎