Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 août 2013

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Mise à jour samedi 10 août : une source locale nous informe que Yves Bastié, le maire socialiste de Sallèles-d’Aude, et qui doit prochainement célébrer un mariage gay, est en fait ravi de la tournure que prennent les évènements, mais qu’il jouerait les vierges effarouchées afin de sauver la face vis à vis de ses électeurs.

Un société britannique a semé le trouble d’un petit village tranquille du sud de la France en annonçant la construction d’un “village gay”, le premier du genre.

Quand le maire de Sallèles-d’Aude a approuvé les plan de développement d’un village ghetto pour les plus de 50 ans, il s’est imaginé des couples retraités marchant main dans la main – comme sur la brochure qui lui a été présentée, et s’est frotté les mains à l’idée de la manne économique que le village grillagé à l’entrée gardée par des gardes apporterait à la région, economiquement exsangue, fiscalement dévastée.

Ce que le maire n’avait pas vu, c’est qu’il venait d’accepter la construction du premier village pour vieilles folles du pays.

Yves Bastié, le maire du village, a reçu un choc en apprenant que le village dont il a approuvé les plans est un “village pour style de vie actif”, comme disent ses plaquettes commerciales avec une pudeur mal placée, puisque le complexe est presque exclusivement destiné à la clientèle homosexuelle.

“Je suis abasourdi,” a déclaré Mr Bastié. “Je n’avais pas la moindre idée [de ce qu’il y aurait]. Le moins qu’ils auraient pu faire, c’est de m’informer pour que je prévienne mes administrés.”

Car le maire a approuvé le plan au vu de photos promotionnelles qui montraient des couples hétérosexuels, sans aucune autre mention. Mais lundi dernier, le site internet du village a subitement modifié son “style” marketing.

Les couples hétéro étaient remplacés par des couples de même sexe, et le site affichait le drapeau arc en ciel symbole des homosexuels, tout en annonçant que le village serait un “oasis privé” pour gays et lesbiennes à la retraite qui veulent vivre goûter à la saine vie du sud de la France.

Danny Silver, le manager du projet, a déclaré ne pas avoir informé le maire car, dit-il, l’idée de proposer le village aux gays ne lui est venue que tout récemment.

“La commercialisation a été un désastre. En 40 ans, je n’ai jamais rien vu de pareil. Aussi cette magnifique idée, très développée aux Etats Unis et en Autralie, m’est venu pour sauver le projet”.

“Ne me demandez pas pourquoi, mais le mariage gay a tellement fait la une des infos, je me suis soudainement demandé : et pourquoi pas les gays ?”

“Notre notaire nous a dit: “vos autorisations administratives impliquent que vous devez vendre à des personnes de plus de 50 ans, mais aucune mention n’est faite sur leur sexe”.

“C’est donc le même programme, mais pour une audience différente”.

Le programme comprends 107 maison “éco-concernées”, avec services de conciergerie comme dans les hôtels, piscines, saunas, bars, et salle de gym, dans un enclos protégé d’une barrière de sécurité.

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Le maire de Sallèles-d’Aude (population 2,580) semble, depuis, avoir digéré la pillule.

“Nous pouvons annuler le permis de développement pour des raisons administratives, mais pas pour des raisons morales”, a-t-il déclaré, alors que c’est précisément pour des raisons morales qu’il a été choqué par le projet.

Et peut-être que les habitants du village, à qui les faits ont été cachés, ne sont pas culturellement prêts à acceuillir des vieilles tantouzes ?

Le sujet mérite, d’un point de vue moral, une attention particulière.

Les homosexuels ont le droit de prendre leur retraite comme tout le monde, et qui résisterait à une retraite sous la douceur du sud de la France. Et ils ont le droit de la prendre entre eux, bien que ce soit moralement discutable, s’ils ont une aversion pour les gens normaux. Et les villages entourés de barrières de sécurité ne sont pas une aberration morale dans un pays où la sécurité des homosexuels est menacée par l’homophobie inscrite en dur dans le coran et appliquée par une poignée minoritaire de maghrébins, mais assez nombreuse pour décourager les investisseurs gays.

Mais personne ne niera que les homosexuels n’ont pas un mode de vie identique aux gens normaux. Entre les gays parades, ces exhibitions sexuelles outrancières, les bars avec arrières-salles obscures, la vie nocturne, les comportements exhibitionnistes des uns – pas de tous mais d’assez pour heurter les enfants, les étranges tendances de lesbiennes qui rejettent les hommes et se métamorphosent en homaces, il eut été respectueux des droits fondamentaux des habitants de Sallèles-d’Aude de leur demander leur avis, et de ne pas laisser à d’autres le soin de décider pour eux, ou de les diaboliser.

Mais en France, on ne parle pas de ces choses là.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/10214889/British-gay-village-plan-shocks-southern-France.html

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