Publié par Michel Garroté le 13 août 2013

 

Miss-Suisse-Romande

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  L’Union Démocratique du Centre (UDC), un parti politique suisse de tendance libérale conservatrice, dénonce  —  avec raison  —  l’éviction croissante du droit suisse par le droit dit international. Le parti part en campagne pour défendre la primauté des lois helvétiques. Le principe devrait être inscrit dans la constitution fédérale suisse. Divers moyens sont envisagés, dont le lancement d’un référendum d’initiative populaire.

L’Union Démocratique du Centre a élaboré un document de 30 pages soulignant l’influence grandissante du droit dit international sur les lois suisses. Il est vrai que le système d’Etat de droit suisse, un système libre, démocratique et fédéral, est miné ; et il est tout aussi vrai que des initiatives populaires ne sont plus appliquées alors qu’elles devraient l’être.

Sont à mettre en cause notamment la Cour européenne des droits de l’homme, la Cour de justice européenne, l’ONU, l’OCDE et la bureaucratie européenne. La Suisse, qui n’est membre ni de l’UE, ni de la zone euro, reprend néanmoins des interdictions et des réglementations décrétées par des bureaucraties et des organisations internationales qui n’ont souvent aucune légitimité démocratique. C’est entre autre cela qui agace profondément la majorité du peuple suisse.

Quant aux négociations et conditions fiscales, financières et bancaires imposées par le régime socialiste français au gouvernement helvétique, elles ont choqué le peuple suisse qui a le sentiment d’être gouverné par des individus devenus incapables de mener ce type de négociations avec courage et fermeté.

Pour contrer cette tendance liberticide, l’UDC veut légitimement restaurer la primauté de la constitution fédérale suisse sur le droit dit international. Seule exception à ce principe : les règles impératives du droit international, ce qui est normal.

Les nouvelles lois devraient prévaloir sur les accords internationaux antérieurs. En cas de besoin, il faudrait renégocier certains traités ou les résilier. Les nouveaux accords internationaux primeraient en revanche sur des lois plus anciennes, pour autant que ces accords aient été soumis au référendum populaire.

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd en chef www.dreuz.info

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