Quatre autres personnes vont également vont aller devant le tribunal. Deux des adjoints de René Marratier, un promoteur immobilier et un fonctionnaire de l’ex-Direction départementale de l’équipement.
La brusque montée des eaux provoquée par l’effet conjugué des vents violents et d’une marée de fort cœfficient avait fait 29 morts dans la commune, le 28 février 2010. Le maire de La Faute-sur-Mer (Vendée), René Marratier, comparaîtra pour homicides involontaires et exposition d’autrui à un risque immédiat de mort ou de blessure, annonce la justice, mardi 27 août, rapporte France 3 Pays-de-la-Loire.
Quatre autres personnes vont également aller devant le tribunal. Deux des adjoints de René Marratier et un promoteur immobilier devront répondre des mêmes chefs d’inculpation. Un fonctionnaire de l’ex-Direction départementale de l’équipement (DDE) est poursuivi pour homicide involontaire.
Permis de construire en zone inondable
Il est reproché aux maires et à ses adjoints d’avoir continué à délivrer des permis de construire dans une zone inondable après 2001, alors que le préfet de Vendée avait prescrit un plan de prévention des risques et inondations (PPRI). Et de ne pas en avoir informé les habitants concernés.
“En l’espace de vingt ans, La Faute-sur-Mer, station balnéaire, est passée de 500 maisons à 5 000 résidences, essentiellement secondaires”, notait Europe 1, en 2011. Le vice-président de l’association des sinistrés de La Faute-sur-Mer, estimait la même année, et sur la même station, que René Marratier “a[vait] une part de responsabilité” dans la catastrophe de février 2010. “Il [Le maire] a dit lui-même qu’il fallait être idiot de dire qu’on n’était pas au courant que c’était une zone inondable”, a-t-il fustigé.
Lors de la clôture de l’enquête en avril 2013, le parquet des Sables-d’Olonne, en charge du dossier, avait évoqué “la mi-2014” au mieux comme date du procès auquel participeront plus d’une centaine de parties civiles.
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A l’évidence des permis ont été accordés alors que la prudence aurait voulu qu’ils soient refusés, il y a peut ètre la dessous de la corruption, et le tort est pour ceux qui ont accordé les permis en connaissance de cause car le risque encouru était connu et d’hypothétique le risque est devenu une réalité tragique,
Mais les propriétaires avant d’acheter ont du se renseigner, comment dissimuler une zone inondable ?? c’est un creux, une cuvette, ça se voit sur les éléments géographiques et les architectes, ils étudient.le terrain,??
Ca fait beaucoup de question!!
Si le maire refuse des permis de construire,c’est la révolte,si ces gens savaient que la zone était innondable et il semble qu’ils étaient au courant pourqoui ont ils demandé un permis ?
Je me rappelle de ce maire, je l’avais vu à la télé et à première vue il avait l’air de s’en branler, comme de son premier bavoir.
Quand un village en 20 bas passe de 500 maison à 5000 il y a problème .
Quand on construit au bord de la mer il y a des risques . Les gens qui ont construit sont eux aussi responsables . Je ne sais si le maire est coupable ou innocent mais il y a ce que l’on appelle le PO S et maintenant le PLU et le PPR . Pour cela il y a toujours l’avis du préfet qui me semble n’a pas voulu imposer son droit de dire oui ou non . Donc lui aussi aurait une responsabilité .
Je crois plus a la responsabilité des gens qui ont certainement voulu à tout prix construire au bord de mer et de plus dans une cuvette comme le dit Marmotte enragée .
Il serait temps pour l’état de mieux contrôler toutes les constructions qui se font n’importe ou et dénaturent nos campagnes et nous privent chaque années de milliers d’hectares de terres arables . C’est pas avec notre ministre ( sinistre ) Cécile Duflot que les choses vont s’arranger . Pour loger toute la misère allogène elle va condamner encore des milliers d’hectares de terres arables .
Cela me fait penser aussi dans beaucoup de pays musulmans tel le Pakistan ou il y a une démographie irresponsable ou des gens habitent le long de voies ferrés , dans des zones à risques et chaque année c’est pas 30 morts mais des milliers à cause de la pluie , d’inondations etc .
Les catastrophes naturelles sont partout dans le monde.
Est-ce qu’il faut absolument trouver un ou des responsables à cela ?
Est-ce que une somme d’argent de dédommagement va faire disparaître le chagrin dû à la perte d’un être cher ou le faire revenir ?
Ce qui est sûr et certain, c’est que chacun doit pouvoir évaluer les risques car personne ne peut revenir en arrière. Dans tous les actes de la vie (construction d’un pavillon en bord de fleuve ou de mer, conduite trop rapide d’un véhicule sur la neige ou sur du verglas etc.)
En l’occurrence ici, d’après ce que je sais une mention au sujet du risque d’inondation était renseignée sur chaque document de permis de construire.
J’ai habité en bordure de la Meuse en Belgique, je peux vous dire que la grande majorité des maisons sont avec étage et en cas d’inondation les gens montaient à l’étage en attendant les secours.
J’aime La Faute sur Mer et j’ai du respect pour ceux et celles qui aimaient aussi ce coin de Vendée et qui ont été victimes.
Yvan, Belgique