Samedi 31 août, Arte a diffusé une émission historique sur Israël, avec un certain nombre de documents et d’interviews illustrant la tragédie des juifs perdant la souveraineté de leur terre avant et après la période chrétienne.
La confusion et les stéréotypes habituels ne sont pas diminués par ce genre de séquence savante
Des historiens israéliens et autres ont apporté leur éclairage, mais la question est de savoir ce que le spectateur moyen peut retirer de ce genre d’émission qui fournit pêle-mêle toutes sortes d’éléments historiques et religieux. La renaissance de l’Etat d’Israël a été évoquée, mais à travers l’insistance d’une interview récente de Palestiniens ayant quitté Séphoris/Safori en 1948… Des réactions entendues ce matin chez des catholiques montrent que la confusion et les stéréotypes habituels ne sont pas diminués par ce genre de séquence savante.
D’où ce rappel des faits essentiels qui ont marqué l’histoire d’Israël et des Juifs :
Le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne l’affirme clairement :
“c’est un fait aussi bien pour la foi juive que pour la foi chrétienne, qu’il y a eu une fois et une fois seulement, dans l’histoire de l’humanité, un pays, un pays bien déterminé, dont Dieu a pris possession pour toujours, comme étant Son héritage (1S, 26/19) Son pays (Jr 2/7) et qu’il a confié au peuple élu par Lui, Israël, comme étant Son propre peuple (Dt 1/36)…”
L’archevêque autrichien poursuit:
“on ne peut guère mettre en doute que la fondation de l’Etat d’Israël soit liée à la promesse biblique de la terre”. (Rappelons pour mémoire que le Saint-Siège a signé sa reconnaissance de l’Etat d’Israël dans un Accord fondamental en 1993).
L’Eglise du Christ est enracinée dans le judaïsme
Cet éclairage théologique et historique élémentaire fait encore trop souvent défaut à de nombreux Chrétiens, peu conscients du fait que l’Eglise du Christ est enracinée dans le judaïsme, et que, comme l’a rappelé maintes et maintes fois le pape Jean Paul II au cours de ses 28 ans de pontificat, le destin du christianisme est intimement lié à celui du judaïsme. Benoît XVI puis François ont repris le même flambeau, montrant ainsi que les remises à jour de Vatican II sont irréversibles.
Quand les Chrétiens peinent à reconnaître la réalité incontournable de l’Etat d’Israël sous sa version moderne comme prolongement historique de la promesse de la terre au peuple élu, ils ne respectent pas l’identité spirituelle et culturelle de leurs frères juifs déjà tant éprouvés au cours des siècles. De plus, ils scient de manière suicidaire la branche sur laquelle ils sont greffés ! Car le christianisme n’est pas un état d’âme humaniste flottant au gré d’idéologies du moment, c’est une religion, profondément ancrée dans l’histoire du judaïsme, et en dehors duquel elle n’a aucun sens.
Israël, un ilot de démocratie depuis toujours menacé par ses voisins
Il faut admettre que les événements du Proche-Orient, tels qu’ils sont continuellement relatés par les médias occidentaux, brouillent toujours davantage la perception, par les Chrétiens, de ce double enjeu de la survie d’Israël, pour les juifs d’abord, pour les chrétiens ensuite. Israël est un ilot de démocratie, depuis toujours menacé par ses voisins.
Pour comprendre quelque chose à la géographie de cette région, il faut regarder l’histoire. Pour s’y retrouver, entre positions israéliennes/juives et revendications palestiniennes/islamiques, il faut repréciser qui est qui, et qui fait quoi.
A suite des circonstances de l’histoire de ces vingt derniers siècles en Terre sainte, voici que deux peuples se réclament d’une même terre. Israël/Palestine.
A quoi cela correspond-il?
Il faut d’abord rappeler en préalable que si l’on parle des Israélites et d’Israël depuis 3500 ans, il n’a en revanche jamais existé d’état palestinien…
Les cartes géographiques actuelles de divers pays arabes et musulmans, (y compris dans les livres scolaires des élèves des Territoires sous autorité palestinienne) mentionnent le nom de PALESTINE pour toute la région qui va de la Méditerranée au Jourdain; et Israël n’y figure pas! …
Cette affirmation récente et englobante de la palestinité résiste-t-elle à une analyse historique ?
La Bible :
Le nom d’Israël gravé sur la stèle du pharaon Meneptah, successeur de Ramsès II, nous ramène à 1200 avant notre ère.
Cet indice archéologique est important pour comprendre la suite, car cela signifie qu’un ensemble de populations vivant en terre de Canaan, devenue Eretz Israël pour s’affranchir de la tutelle égyptienne, a émergé comme réalité politique sous la forme d’une confédération de tribus sémitiques.
Un peuple hébreu autochtone, itinérant, déjà près de dix-huit siècles avant notre ère, avec Abraham, était donc présent dans le pays de Canaan. La dynamique d’une alliance entre Dieu, son peuple et sa terre avait donné la paix pour seule ambition à cet Israël en gestation, autour d’une éthique authentiquement pionnière par rapport aux civilisations environnantes, mais aussi grâce à un culte original, en lutte permanente contre les fausses divinités.
Ainsi, lorsque nous ouvrons la Bible, premier ou nouveau Testament, nous voyons qu’il y est question du pays des Juifs, de la Judée, d’Eretz Israël, et de pays voisins infiniment plus puissants et constamment envahisseurs. Mais l’appellation “Palestine” n’apparaît nulle part !
Les Philistins
Les Philistins sont des navigateurs venus des îles de la mer Egée
Le terme moderne “Palestinien” vient de “Philistin”; c’est sous ce nom que la Bible évoque des populations étrangères localisées dans une bande de terre côtière étroite, recouvrant à peu près l’actuelle Gaza. Les Philistins de l’antiquité sont des navigateurs venus des îles de la mer Egée ; c’est-à-dire des Grecs. Leur langue est une langue indo-européenne, pas une langue sémitique. Les Palestiniens d’aujourd’hui qui revendiquent depuis 1967 la palestinité peuvent difficilement être les descendants de ces anciens Philistins, mais sont plutôt issus de populations arabes et turques ne remontant de loin pas jusqu’à cette époque antique.
Yehuda :
La première mention de Palestine, ou Philistie, contrée peuplée de Philistins, remonte à Hérodote, quelque cinq siècles avant notre ère, mais cela ne vise en aucun cas l’ensemble du territoire des Juifs : celui-ci reste appelé pour la partie nord : Israël, et pour la partie sud : Yehuda, Judée, Juda, c’est-à-dire pays des Juifs, dans les édits et sur les pièces de monnaie frappées par les gouverneurs perses au 4ème siècle avant JC.
Judea Capta :
Absurdité anachronique de ces catéchismes qui parlent de “Jésus sur les chemins de Palestine”
Il y a deux mille ans, à l’époque de Jésus de Nazareth et de ses disciples, tous Juifs, personne ne parle de “Palestiniens”. On ne connaît que les Philistins, peuple guerrier ennemi d’Israël, venu de la mer, pas du désert.
(D’où l’absurdité anachronique de ces catéchismes qui nous parlent de “Jésus sur les chemins de Palestine”… Cela concorde avec le mythe d’un Jésus palestinien, en harmonie avec le Coran, qui considère Jésus comme un prophète musulman ! Or Jésus est né juif d’une mère juive à Bethléem de Judée, il est mort juif à Jérusalem, et pour les Chrétiens il est Fils de Dieu.)
L’inscription est “Judea capta”, la Judée conquise ; ce n’est pas “Palestina capta”
En 70 de notre ère, Titus, fils de l’empereur Vespasien, détruit le Temple de Jérusalem et réprime brutalement le peuple juif. A cette époque, on trouve des pièces romaines représentant une femme juive en deuil, sous un palmier, symbole de la Judée : l’inscription est “Judea capta”, la Judée conquise ; ce n’est pas “Palestina capta”…
Palestina :
C’est après la deuxième révolte juive contre Rome, en 135, que l’empereur Hadrien débaptise la Judée pour l’appeler Palestina, (du nom de la bande côtière philistine), tout comme il change, également, le nom de Jérusalem, qu’il a fait raser, en Aelia Capitolina ; Si Rome interdit provisoirement aux Juifs l’accès à leur capitale millénaire Jérusalem, dans le reste de la Judée/Palestine la majorité de la population reste néanmoins juive, malgré la présence de quelques colons grecs et romains, et elle peut continuer à vivre et à pratiquer ses coutumes sur sa terre ancestrale Eretz Israël.
Les Byzantins :
La foi en Jésus Messie, qui a commencé à se développer dans les milieux juifs et chez les sympathisants du judaïsme, s’hellénise ; alors que le premier christianisme est 100% juif, une structuration de la pensée chrétienne s’opère peu à peu avec les outils intellectuels de la philosophie grecque. En 90, à Yavné, les rabbins excommunient les « minîm », les dissidents, dont font partie les « disciples de la voie » (christianoï). Puis, à la suite des premiers conciles d’évêques en majorité originaires de la région, des exclusions sont ensuite prononcées contre les Juifs, sur la base d’élaborations théologiques douteuses, avec cette idée que l’Eglise s’est substituée à Israël, (“Verus Israel”) et que toute la religion juive serait rendue caduque par le christianisme.
Pourtant, il apparaît que, durant plusieurs siècles, la plupart des Chrétiens de la base populaire restent en excellents termes avec les Juifs et participent même fréquemment aux célébrations dans les synagogues ; et c’est sans doute à cause de ces trop bonnes relations que, par crainte d’une influence concurrente du judaïsme, certains hiérarques et notables orientaux vont instaurer artificiellement une distance fatale en élaborant la notion de peuple “déicide”, ce qui induira tant de tragédies par la suite…
La “conversion” de l’empereur Constantin à la foi nouvelle en 324 donne force de loi à ces redoutables attitudes de rejet, et un statut des Juifs, y compris en Terre Sainte, est établi. Mais cela n’affecte pas outre mesure la population judéenne et samaritaine, qui, majoritaire dans le pays, garde intacte la jouissance de ses terres durant cette période byzantine ; les Chrétiens ne dépossèdent pas les Juifs de leurs biens et ne répriment pas leur expression culturelle : c’est dans ce contexte que le Talmud est mis par écrit. St Jérôme vient de Rome en Terre Sainte pour travailler auprès des rabbins à sa traduction de la Bible (la Vulgate), avec le souci de respecter ainsi le plus possible la “veritas haebraïca”, malgré l’hostilité de St Augustin à son égard…
De nombreuses synagogues sont construites, particulièrement en Galilée, et l’approfondissement de la Mishna se poursuit, tandis que parallèlement les Pères de l’Eglise rédigent leurs réflexions théologiques et que prend forme ce qui constituera le droit canon ecclésiastique. Mais l’Eglise de Palestine, ayant interdit aux Juifs de vivre à Jérusalem, a intentionnellement laissé transformer le site sacré du mont du Temple en dépôt d’ordures et décharge publique. Les Juifs ne sont autorisés à entrer à Jérusalem qu’une fois par an pour pleurer sur la destruction par les Romains de leur lieu sacré.
L’arrivée de l’Islam :
Les adeptes d’une nouvelle religion conquérante, l’islam, sortent de leur territoire, l’Arabie
La situation va complètement changer lorsque, après cette période marquée par une relative coexistence avec les Chrétiens byzantins, les adeptes d’une nouvelle religion conquérante, l’islam, sortent de leur territoire, l’Arabie, aux 7ème et 8ème siècles. Et en très peu de temps, “tels une invasion de sauterelles”, pour reprendre l’expression du chroniqueur Ibn Khaldoun, les Musulmans vont s’installer en Terre Sainte, en Egypte, en Syrie, au sud de l’Italie, en Afrique du Nord, en Espagne, en Arménie, en Anatolie, en Perse, en Inde, au prix de massacres massifs et de bouleversements considérables. Leur occupation de l’Espagne et de l’Arménie provoquera d’ailleurs en Occident au 11ème siècle une réaction qui déclenchera le processus initialement dénommé expédition et plus tard croisade.
A leur arrivée à Jérusalem en 638, les Arabes s’emparent des espaces sacrés et y installent deux mosquées (devenues récemment très célèbres) sur l’emplacement même du Temple de Salomon reconstruit par Hérode.
Diverses œuvres d’art appelées souvent à tort “art islamique” vont être conçues et réalisées par des architectes et des artisans chrétiens ou juifs, recrutés par les conquérants. (C’est le début de l’appropriation par les Musulmans du riche héritage byzantin et copte au Proche-Orient.)
Juifs et Chrétiens opprimés :
Si pendant des siècles, les Juifs subissent sur leur territoire ancestral les contrecoups d’un antijudaïsme chrétien, (avec la présence des Byzantins du 5ème au 7ème siècles, puis des Latins, du 11ème au 12ème siècles) ils souffrent surtout des conséquences de l’islamisation du pays, avec l’arrivée des occupants musulmans, arabes puis ottomans. Il faut toutefois relever l’attitude complice et hostile du patriarche chrétien de Jérusalem, Sophronius, en 638, qui, en s’appuyant sur les idées exécrables de Jean Chrysostome, demande au calife de maintenir l’exclusion des Juifs de Jérusalem. Pourtant, celui-ci accepte qu’un quota de 70 familles s’y établisse.
Dhimmi :
Un régime d’infériorité
Avec cette conquête par l’islam au 7ème siècle, la situation se dégrade, aussi bien pour les Juifs que pour les Chrétiens, finalement soumis au même régime d’infériorité (les dhimmi) : leurs terres sont confisquées par le calife qui en devient le seul détenteur, au profit de la population musulmane (système du “fay”). Pendant la période de conquête, les campagnes sont gagnées par l’insécurité en raison des razzias bédouines, des déportations en esclavage des Juifs et des Chrétiens, et de ce fait, la désertification s’accélère. C’est dans cette conjoncture que les Musulmans imposent aux non-Musulmans un vêtement discriminatoire, visibilisant leur statut inférieur, lointain ancêtre de l’étoile jaune et des décrets du 4ème concile du Latran (ségrégationniste envers les Juifs et les Musulmans en Europe, 13ème siècle).… Les chrétiens doivent être vêtus de bleu et les juifs, de jaune.
En 1009, le sultan égyptien Al Hakim conquiert Jérusalem ; bien qu’issu d’une mère chrétienne, il s’acharne rageusement sur le tombeau du Christ, qu’il réduit en poussière. Mais Al Hakim ordonne aussi que les synagogues et les églises soient détruites, et il déclenche des persécutions contre les Juifs et les Chrétiens ; les Occidentaux doivent payer des rançons considérables pour protéger leurs droits et reconstruire le Saint-Sépulcre. Dans les décennies suivantes, parmi les pèlerins qui venaient depuis des générations se recueillir sur les lieux saints, certains sont agressés, mutilés (nez et oreilles coupés), emmenés en esclavage, islamisés de force.
Des ligues de “légitime défense” vont se constituer : les croisades sont lancées
Devant ces états de fait intolérables, des ligues de “légitime défense” vont se constituer en Occident, pour tenter de donner une réponse collective à la situation d’ensemble qui s’aggrave de l’Espagne à l’Arménie. Les croisades sont lancées dans un but non pas expansionniste, comme on l’a souvent affirmé, mais essentiellement pour reprendre aux Musulmans les terres chrétiennes qu’ils s’étaient appropriées par l’épée. Des troupes armées, constituées de pauvres gens, parfois organisées de bric et de broc mais déterminées par une cause juste, prendront dans le même élan la route de la Terre Sainte. Souvent épuisées par les attaques de brigands tout au long de leur périple, et affrontées à des barrages de cavaliers musulmans bien équipés, les croisades se donneront pour objectif (plus spirituel que militaire, en tout cas au début) de libérer le Tombeau du Christ, profané par les guerriers de Mohamed. (Il n’empêche que des aventuriers et des fanatiques, infiltrés dans ces troupes populaires de Chrétiens en marche vers la Terre Sainte, ont commis des exactions gravissimes en tuant des Juifs par pur antisémitisme, par exemple lors de leur départ d’Allemagne, et en massacrant par milliers Juifs et Musulmans lors de leur entrée hystérique à Jérusalem.)
Chute civilisationnelle et oubli total :
Judée et Jérusalem n’ont pas d’importance pour l’islam et vont tomber dans l’oubli
Mais pendant de longues périodes, la Judée et Jérusalem vont tomber dans l’oubli ; elles n’auront pas d’importance particulière pour l’islam, comme c’est, en revanche, le cas depuis quelques décennies. (Rappelons d’ailleurs, à ce propos, que Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran !)
C’est Damas qui joue à cette époque le rôle de chef-lieu de l’administration musulmane de la région.
Il faut signaler aussi que durant les douze siècles qui ont suivi l’islamisation du pays, la population globale en Terre Sainte a terriblement chuté : des trois à quatre millions de personnes vivant là du temps du Christ, on tombe au 19ème siècle à seulement trois cent mille âmes, soit le 1/10ème environ, surtout en raison des attaques permanentes de pillards, conformément à la tradition bédouine des razzias. Des recensements périodiques établis par des diplomates ou des voyageurs existent pour confirmer cette tendance démographique dans les différentes périodes historiques.
Des contingents musulmans de Bosnie et du Caucase pour le repeuplement
On sait qu’au 16ème siècle, des familles maures chassées d’Espagne sont venues s’installer en Palestine. Mais la désertification humaine du Pays de la Bible amène le sultan à accueillir à la fin du 19ème siècle des contingents musulmans provenant de Bosnie et du Caucase, pour servir de repeuplement d’appoint et de main d’œuvre au service des riches propriétaires syriens ou libanais, détenteurs de parcelles de terres ou de désert…
Quant aux “Arabes chrétiens” aujourd’hui présents dans ces territoires sous autorité palestinienne ou en Israël, certains d’entre eux se considèrent comme les descendants des apôtres et des premiers disciples de Jésus Christ, (en fait, tout ce qu’il y a de plus juifs !). Ils sont très souvent originaires du Liban et de Syrie, de Jordanie ou d’Egypte, et appartiennent aux communautés grecques-catholiques ou grecques-orthodoxes. La plupart de ces familles, établies là peut-être depuis un siècle et demi, se présentent volontiers comme implantées dans la région depuis l’antiquité la plus reculée. Il se peut que certaines d’entre elles soient des descendants d’Araméens chrétiens venus d’au-delà du Jourdain…
Partition de la Palestine mandataire :
L’ère des guerres coloniales va faire prendre un virage décisif à ces colonies ottomanes arabisées. Car les Anglais et les Français se disputent la domination du Proche-Orient. Après avoir infligé une défaite militaire aux Turcs en 1917, les Anglais sont présents en Terre Sainte jusqu’en 1948.
77% de la Palestine vont à Abdallah, fils du sherif de La Mecque
En 1921, chargés par la Société des Nations d’un mandat sur la Palestine, ils effectuent un curieux découpage de cet ancien territoire ottoman vaincu : c’est ainsi que les trois quarts du territoire de Palestine, la Transjordanie, à l’est du Jourdain (77%, exactement !) vont à Abdallah, fils du sherif de La Mecque, promu émir par les Anglais ; et c’est seulement le petit quart restant de la Palestine, (23%) entre Mer morte et Méditerranée, qui est prévu comme territoire à partager de nouveau entre les Arabes de Palestine et le futur foyer national juif !
Les Palestiniens dont il est question sont des Juifs
Par la suite, les Britanniques, et avec eux les Occidentaux, font tout pour freiner au maximum le retour des Juifs sur “Eretz Israël” ! Toutefois, lorsqu’un journal intitulé “Palestine” paraît à cette époque, les Palestiniens dont il est question sont des Juifs qui continuent d’affluer en Terre Sainte… (A noter en passant que ce désir de retour, appelé alyah, a toujours existé au cours des siècles chez les Juifs, exilés de force de leur pays.)
Sous l’impulsion des militants sionistes, et malgré de violentes oppositions arabes relayées en Occident, l’état d’Israël revoit le jour en 1948, avec l’aval des Nations unies. Mais les Arabes s’estiment dépossédés de leurs terres traditionnelles et refusent catégoriquement la partition territoriale proposée par les Nations Unies en novembre 1947. Les armées arabes voisines attaquent ensemble le jeune Etat moderne d’Israël ressurgi de sa déshérence, avec pour objectif non pas de s’installer à ses côtés, mais purement et simplement d’annuler sa création, appelée par eux “nakba”, catastrophe.
Jusqu’en 1967, les Arabes et les Musulmans de ces régions ne s’appellent pas encore “Palestiniens”. Ils tiennent à être reconnus comme une part de la Nation arabe, et de la oumma musulmane, ils se font alors appeler “Arabes de Palestine”. C’est la logique du panarabisme, dans lequel de nombreux chrétiens arabes sont mobilisés au service d’une cause qui va se diversifier en courants islamiques multiples, dont beaucoup vont de plus en plus utiliser la violence, sur la base de légitimations révolutionnaires d’inspiration marxiste et/ou coranique.
En 1967, c’est la défaite de la Jordanie et la reconquête par l’Etat hébreu de Jérusalem-est ainsi que de la Judée-Samarie historique ; c’est alors qu’apparaît une dénomination inédite : la “Cisjordanie”, toujours présentée dans les médias occidentaux comme “territoire occupé”. Alors que la présence jordanienne n’était pas perçue comme “occupante” par les Arabes de Jérusalem et de Judée-Samarie, le passage à l’administration israélienne est ressenti par ceux-ci comme une humiliation. Et pourtant, l’accès libre aux lieux saints sera garanti par Israël, ce qui n’était pas le cas avec les Jordaniens.
Le cauchemar commence pour les régions chrétiennes libanaises
Dans les années 70, la Ligue arabe impose au Liban l’accueil de nouveaux réfugiés palestiniens ; le cauchemar commence pour les régions chrétiennes libanaises qui vont être ravagées par les agressions de commandos terroristes cherchant à déstabiliser le pays. Ces exactions, menées par les rescapés de “septembre noir” (de Jordanie), feront des milliers de victimes parmi les Chrétiens et iront jusqu’au meurtre du président maronite du Liban Bechir Gemayel, en 1983.
C’est ce chaos qui entraîna, de la part des milices chrétiennes d’autodéfense libanaises, des interventions désespérées et des débordements incontrôlés comme le triste épisode de Sabra et Chatila, (coordonné par le Syrien Elias Hobeïka) pour lequel le général israélien Ariel Sharon, stationné avec les troupes israéliennes dans les environs, est souvent mis en cause.
Jamais dans les siècles précédents, les mosquées de Jérusalem, Al Qods, et Al Aqsa n’avaient eu pareille importance symbolique !
Bien qu’aucun état palestinien n’ait existé auparavant, ce concept s’est peu à peu imposé à des opinions publiques occidentales sensibilisées et mobilisées par les courants progressistes, tant dans les milieux politiques que dans les cercles ecclésiaux tiers-mondistes de l’après Concile. Durant des décennies, la revendication palestinienne va évoluer de plus en plus vers une problématique religieuse musulmane, avec l’exigence d’Al-Aqsa, comme lieu saint de l’islam… (Jamais dans les siècles précédents, les mosquées de Jérusalem, Al Qods, et Al Aqsa n’avaient eu pareille importance symbolique !)
A ce propos, rappelons que l’emplacement de l’ancien Temple, avec le mur du Kottel, actuel lieu de mémoire sacrée et de prière juive, est le seul et unique lieu saint du judaïsme, tandis que l’espace supérieur, avec ses deux mosquées et revendiqué par les Musulmans, n’est que le troisième lieu saint de l’islam, après La Mecque et Médine.
Clés de compréhension :
Pour comprendre ce qui se passe en Israël/Territoires sous autorité palestinienne, il faut donc des clés de compréhension non seulement historiques, mais également géopolitiques et géoculturelles : il est également nécessaire de relier la politique locale du Moyen-Orient à la progression d’un islamisme militant qui gagne chaque jour du terrain dans le reste du monde. Voir l’Egypte, l’Iraq, l’Indonésie, les Philippines, le Nigéria, le Soudan, le Pakistan et autres régions propices aux agressions islamiques contre les Chrétiens, avec des femmes et des enfants quotidiennement égorgés au nom d’un islam plus pur, forgé dans le fanatisme religieux.
Coexistence Israël/Palestine : respect mutuel.
Quoi qu’il en soit, les conséquences de l’histoire sur plusieurs siècles font qu’aujourd’hui des populations arabo-musulmanes à forte démographie sont maintenant présentes sur cette terre de Palestine ; avec la partition initiale de l’ancienne Palestine mandataire, en 1921, on sait que la population de la Jordanie est aux 3/4 “palestinienne”.
Suite aux diverses propositions de paix qui toutes ont jusqu’ici échoué, comment ces populations sauront-elles entrer dans un processus d’acceptation démocratique d’une coexistence pacifique avec l’état d’Israël, dont la légitimité s’enracine très profondément dans cette région depuis les temps bibliques fondateurs ? (soit près de trois mille huit cents ans).
Tant que ces populations seront mobilisées par des courants religieux niant par principe la légitimité antérieure d’Israël au nom de celle plus récente de la “Terre d’Islam”, elles seront logiquement conduites à vouloir s’approprier, par l’intifada ou les attentats, la totalité des terres, “de la Méditerranée au Jourdain”, (position du Hamas, et de pratiquement tous les groupes militants). Ce sera l’impasse, car dès lors, la stabilité de la région restera sans cesse hypothéquée par des antagonismes inter-musulmans, une agressivité grandissante envers les chrétiens et des rapports de force foncièrement hostiles aux habitants d’appartenance juive.
Il est clair qu’Eretz Israël a une place centrale dans la Bible qui est commune aux Juifs et aux Chrétiens, et Jérusalem y est citée six cent fois. “Que ma langue reste attachée à mon palais si je t’oublie, Jérusalem”! dit le psalmiste.
Les Chrétiens sont donc eux aussi directement concernés par le sort réservé à leurs frères aînés juifs, ainsi que par l’avenir de cette région unique au monde, appelée terra sancta.
Eglise Universelle et Eglise locale
Malheureusement, on ne peut que déplorer l’image de discorde que donnent d’abord d’eux mêmes les Chrétiens désunis de Terre Sainte. Par ailleurs, la position d’allégeance unilatérale de l’Eglise locale (toutes confessions comprises) au nationalisme palestinien et à ses excès, instaure un blocage. La distorsion criante entre la position politique partisane de l’Eglise palestinienne et l’orientation plus œcuménique de l’Eglise universelle s’aggrave et verrouille les perspectives d’avenir équilibrées qui auraient pu être sagement élaborées, tant avec les pouvoirs israélien que la représentation palestinienne.
On doit constater qu’on retrouve là la ligne traditionnellement antijudaïque et peut-être même marcionite de cette Eglise palestinienne, à la différence des autres chrétientés d’Orient, comme en Egypte, ou au Liban par exemple. Ces positions de l’Eglise catholique locale regroupant essentiellement des Arabes chrétiens (mais à peine 2% de la population à Jérusalem !) poseront problème.
Cette “Eglise palestinienne” fait de la surenchère sur l’attitude du Saint-Siège, qui, lui, ne s’est jamais prononcé sur les répartitions de souveraineté à définir pour les lieux saints, la Ville et les Territoires, laissant ce soin aux négociateurs officiels représentatifs des deux parties, sous l’éventuelle supervision des Nations Unies pour autant que celle-ci soit impartiale.
De quoi ces autorités chrétiennes locales sont-elles le porte-parole, lorsqu’en guise de caution elles s’affirment directement de la lignée des apôtres juifs de Jésus, tout en adoptant finalement les positions du Fatah, ou même en légitimant le Hamas, deux organisations fer de lance d’un islam radical ? Pourquoi des protestants évangéliques américains ne seraient-ils pas aussi représentatifs et aussi pertinents lorsqu’ils se déclarent, au nom de leur foi biblique, solidaires de la souveraineté israélienne, fondée sur des principes transparents ?
Le mont du Temple est un lieu saint vital pour les Juifs ; il est aussi par ses vestiges le témoin de la foi de Jésus, lui-même, avec ses apôtres, fervent pratiquant du Temple de Jérusalem. Un Jésus déjudaïsé comme l’aiment les amateurs d’apocryphes ne serait plus qu’un triste gourou New Age.
Si le judaïsme est constitutif du christianisme, l’islam est étranger à sa foi
Dans l’encyclique “Redemptoris missio”, Jean Paul II recommandait aux catholiques de prendre la mesure de l’environnement inter-religieux qui caractérise de plus en plus notre époque. Mais cela veut dire, comme le souligne Henri Tinq, que le dialogue avec le judaïsme et avec l’islam doit être différencié : si le judaïsme est constitutif du christianisme, l’islam est étranger à sa foi.
Une conscience claire des différences ne pourra que favoriser toutes les initiatives constructives vers une paix laborieusement édifiée dans la vérité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre. Genève (Suisse) pour www.Dreuz.info
Aujourd’hui je voulais commencer par souhaiter à toute l’équipe de Dreuz ainsi qu’à Monsieur Grumberg et à tout les juifs du monde entier :heart:
Shana Tova 5774 :heart:
http://www.youtube.com/watch?v=rF0Jss1NLxM
Oui Jacqueline mais il faudrait aussi dire à l’abbé Alain René Arbez qu’il oublie un gros détail : les Arabes ont perdu la Palestine depuis 1071 quand LES TURKS l’ont conquise … et gardée jusqu’en 1917 (accessorement c’est contre les TURKS et non contre les Arabes que les croisades ont été lancées, car ils qui bloquaient les routes). Par exemple Aladin n’est pas un Arabe mais un Kurde au service des Turks et qui soumet l’Egypte AUX TURKS … jusque vers 1810… Ne pas se laisser avoir par la façon dont certains Arabes réécrive l’histoire
tout ça, c’est bien, mais le sultan Al Hakim qui a détruit le tombeau du Christ en 1009 et persécuté les juifs et les chrétiens, était un Arabe, pas un Turc comme Salah Ud-Din (Saladin et non pas Aladin et sa lampe magique…) c’est suite à cela que la première croisade s’est enclenchée!
(les Kurdes sont plus proches des Turcs que des Arabes)
Merci Jacqueline pour le lien qui montre bien comme Israël est un Etat d’apartheid …..dommage qu’il n’y ait pas de chinois ..
Ixiane, si vous voulez souhaiter le nouvel an juif aux chinois, rien ne vous en empêche…
Je vous conseillerais alors d’envoyer une carte de vœux personnelle a chaque chinois, cela vous donnera le temps d’évaluer xxxxxxx vos propos…
vous ne voyez pas qu’il dit une chose et ensuite son contraire
A faire tourner dans toutes les paroisses, la plus part des chrétiens pensant comme les médias, imprégnés de leurs mensonges, voir l’épisode avec France 2 et Charles Oberlin!
Merci de votre rappel qi est aussi un appel à la réalité sans concession!
C’est parfait M.L’Abbé, rappel historique sans faille….à faire lire également aux israëliens d’extrême gauche qui prétendent que ces dits “palestiniens” seraient les descendants des philistins (Arafat inclus, si si je vous assure, je l’ai déjà entendu)…
En fait c’est le marcionisme du début qui a fait beaucoup de dégâts dans les esprits de l’époque, ce dernier avait converti plus d’un….malheureusement certains continuent dans cette voie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcion
Merci pour ce brillant expose, qui retrace de facon tres claire des milliers d’annees d’histoire religieuse et politique.
“Jésus, comme tous les palestiniens de l’époque…” Phrase récemment entendue de la bouche d’un prêtre catholique lors d’une homélie du dimanche matin. C’est le genre de petits mots qui n’ont l’air de rien, passent partout, et disséminent la négation, l’insignifiance, l’inextistence d’Israël dans l’esprit des Chrétiens. “Scier la branche” est une bonne image, là on va même jusqu’à couper l’arbre en rondelles, le déraciner, le jeter dans le désert en espérant qu’il donnera toujours des fruits… Après tout, ça a fonctionné miraculeusement pendant 2000 ans, mais à quel prix?
“L’archevêque autrichien poursuit:
« on ne peut guère mettre en doute que la fondation de l’Etat d’Israël soit liée à la promesse biblique de la terre ».
Effectivement le sort d’Israël est entre les mains de Dieu. Ce n’est pas Obama, Hollande et autres conférences “sur la paix” qui vont changer la volonté de Dieu. Israël et le peuple juif ont le destin que Dieu leur a donné. La lecture de la Bible donne l’éclairage de ce qui se passe aujourd’hui …Il suffit de lire …
des milliers de français devraient apprendre par coeur le document cité plus haut, hélas, ils ont l’intelligence de la calebasse et encore aujourd’hui, je n’entends que des conneries de personnes qui se disent connaitre l’histoire juive, je suis toujours révolté par temps de manque d’information ou d’un refus pour diaboliser les juifs, pauvres personnes qui se disent tout connaitre…..
Merci pour ce bel article qui déroule avec clarté l’histoire de Erets Israël .
Le bon sens, la rectitude et la modération en font une bonne base sur laquelle s’appuyer pour lutter et éventuellement argumenter contre les faussetés injustes qui reviennent régulièrement accuser Israël.
Cher Abbé,
aussi détaillé que puisse être votre exposé, tenter de rétablir l’histoire me semble un effort vain. D’une part, il ne corrigera en rien la situation actuelle, d’autre part, l’avenir ne se joue pas dans les raisons du passé.
Il serait temps de mettre un nom sur ce qui se joue aujourd’hui et qui n’est ni ethnique, ni politique, ni geo-stratégique mais purement religieux. La guerre actuelle qui se joue est une guerre de religion.
Une guerre de religion dont le fondement se trouve dans l’eschatologie.
Or vous parlez d’Israël demain, mais comment en parler sans aborder cette question fondamentale ? (Retour du Messie, Gog & Magog etc..)
La création d’Israël a été le déclencheur d’un côté, d’un espoir messianique et de l’autre, de la préparation d’une guerre contre l’antéchrist.
Il serait peut être temps d’en parler car la récupération par les Ryssen et consorts a déjà commencé.
L’incorporation des arabes chrétiens dans l’armée israëlienne
http://www.jforum.fr/forum/israel/article/l-incorporation-des-arabes
je ne peux être d’accord avec vous: vous savez que ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la revivre sans cesse!
il est temps de décrire clairement les faits objectifs qui seuls peuvent désamorcer l’idéologie envahissante.
quant à l’interprétation des prophéties, pour ma part je suis prudent, car certains donnent l’impression que le scénario est déjà écrit (où est la liberté humaine?) et d’autres qu’ils savent dans le détail tout ce qui va advenir. Il me semble que Jésus a été des plus réservés sur la venue du Jour du Seigneur lors des questions qu’on lui posait sur la suite des temps et les échéances…
Mais qu’est-ce qu’une prophétie, sinon un scénario déjà écrit.
Vous acceptez le mot mais vous niez la chose.
En fait, il ne manque que la date. Jésus n’a été réservé que sur le temps, certainement pas sur l’événement, précisément pour que l’on se tienne prêt.
c’est dans la mythologie grecque tout est déjà écrit d’avance!
la caractéristique biblique est d’introduire la notion d’histoire humaine, synergie entre le don de Dieu et la liberté de chacun.
Les écrits prophétiques nous avertissent sur les conséquences inévitables de nos mauvais choix et sur l’aboutissement heureux de nos bonnes décisions, et sur la victoire finale du bien sur le mal, point. Cela dit, tout reste ouvert.
Monsieur l’abbé,
Quoique souvent séduit par vos billets, puis-je exprimer mon désaccord sur 2 points?
Je ne vois pas où, dans son œuvre, Hérodote parlerait de “Philistie”. Dans les passages que ma mémoire me laisse, il écrit “PALAISTINA” (donc :pi, alpha, lambda, alpha, iota, sigma, tau, iota, nu alpha -je ne dispose pas des caractères grecs). Or la la langue grecque peut exprimer le son “f” facilement puisqu’elle dispose de la lettre phi.
Quel historien reconnu fait des Philistins des Grecs? Je n’ai jamais entendu soutenir sérieusement cette hypothèse au temps (lointain hélas) de mes études. Ces “Peuples de la mer” ont bien ravagé la société mycénienne, détruit Chypre, pillé l’Egypte et, pour une part d’entre eux, se sont installés sur les côtes du pays de Canaan. Mais qu’ils fussent Grecs? On ne sait même pas si ils parlaient ou non une langue indo-européenne!
Pour le reste, l’essentiel d’ailleurs, puissiez-vous faire des émules tout autour de vous.
Quand je parle des Grecs, je parle d’une zone d’influence, basée sur le fait que les mentions égyptiennes des Philistins (de Peleshet pour les Hébreux) indique que ce sont des peuples venus du nord et de la mer.
Les noms philistins mentionnés dans la Bible Goliath et Hakish sont selon les spécialistes des noms indo-européens et non pas sémitiques, même si par ailleurs d’autres noms philistins ont pu être sémitisés, à partir du moment où ils étaient établis sur la bande côtière. L’idée principale ici étant de montrer qu’on peut difficilement au regard de ce que l’on sait établir une continuité directe entre les habitants de la Philistia du temps de David et ceux de la Palestina de l’époque romaine puis islamique.
Super article, presque trop dense et trop long.
Il serait souhaitable que l’auteur nous re-distille un peu d’histoire d’Israël sous la forme question/Réponses. Par exemple:
1 – pourquoi les Romains sont venus envahir le pays (et crucifier Jésus) pour ensuite devenir chrétiens (simple conversion de Constantin ?)
2 – Pourquoi Rome est devenu la cité du Vatican alors que les Romains portent une lourde responsabilité sur la mort de jésus?
La notion de “Jésus marchant sur les chemins de Palestine’ n’a jamais induit dans mon esprit ni dans celui de toutes celles et tous ceux qui ont suivi le même enseignement religieux,que le fils de Dieu était musulmant,mais bien juif et dans notre esprit cette partie du monde appartient bien aux juifs,et la création d’Israël n’a rien apporté ni rien retranché pour nous !!!!!
Mais je pense que c’est le manque de savoir qui est à la base de cette “confusion” appelons ça ainsi et il serait bon de revenir à un enseignement religieux plus aprofondi parlant de l’histoire de cette région du monde,mais il est vrai que l’histoire de nos jours semble bien délaissée hélas !!!!
Un groupe d’individus uni , avec une histoire commune qu’il respecte , entretienne , une religion forme un peuple et a besoin d’un territoire pour mieux s’identifier . Cela a toujours été comme cela depuis la nuit des temps . Ce peuple bien structuré colonise des territoires vierges ou occupé par des peuples faibles ou par des groupes d’individus qui n’ont pas su se créer une histoire commune .
Pour moi la politique de colonisation Israël n’est pas une exception . Beaucoup de pays continuent de vouloir coloniser leurs voisins soit pour s’agrandir ou ils veulent récupérer une terre perdue .
Israël a raison dans sa politique de colonisation car les juifs ont toujours respecté et entretenu leur histoire malgré qu’ils aient été dispersés dans le monde . Dieu leur a donné la Philistie (Palestine ) ils l’ont perdu mais jamais oublié . A cause de ce non oubli les juifs ont le droit de retourner sur la terre de leurs ancêtres et reconquérir les terres qui restent .
Les arabes devraient se souvenir que se sont des descendants de colonisateurs . Ils ont colonisé 600 ans après Jésus toute l’Afrique du Nord . A cause de cela ils doivent accepter Israël qui est le plus fort et qui a une légitimité historique .
La colonisation arabe de l’Afrique du Nord est très mal accepté par les descendants des indigènes ( voire les coptes , berbères , kabyles etc .
Bonsoir Monsieur l’Abbé,
J’ai lu avec grand intérêt votre exposé qui brièvement résume historiquement la succession d ‘évènements qui se sont déroulés dans cette partie du monde, tant idéologiques que politiques., un des participants à ce forum indique que votre exposé est sans faille, en ce qui me concerne je pense que vous vous êtes trompé en indiquant qu’Ariel Sharon était stationné au Liban lors du massacre du camp palestinien de Sabra et Chatila et votre texte , si je vous ai bien lu, lui aurait donné la position de responsable militaire ayant accordé tacitement aux milices Phalangistes chrétiennes la possibilité de commettre cette atrocité. En fait à l’époque Ariel Sharon était ministre de la défense dans le gouvernement dirigé par M. Begin , et n’aurait été informé dans la nuit par le général responsable du secteur de ce qui était en train de se passer.
Israël chargea une commission d’enquête présidée par le juge Kahane de faire la lumière sur ce massacre de 900 civils et d’en tirer les conséquences. Il résultat de cette instruction que furent incriminés, le chef d’Etat Major de l’Armée, R Eytan, le chef des renseignements militaires Y Sagay et surtout le ministre de la Défense, A Sharon sur le motif ” qu’il ne pouvait ignorer le risque qu’il prenait en faisant entrer les phalangistes dans les camps sans que Tsahal ait la possibilité de contrôler efficacement leurs faits et gestes. “Sharon nia avoir donné au commandant du secteur cette autorisation.
Néanmoins suite à cela Sharon et Segy démissionnèrent de leurs fonctions .
Dans votre exposé sur la Palestine mandataire, j’ai une autre vision des faits et de leurs conséquences.
En fait, pour remercier l ‘émir Fayçal d’avoir joué la carte Britannique contre les Ottomans, maîtres des lieux ( alors que le majorité des arabes les combattaient dans l”armée Turque ) il lui fut promis un royaume arabe dont il aurait la direction avec pour capitale Damas.
A la défaite Turque, son armée bédouine accompagnée du célèbre T.E. Lawrence occupa cette ville, ce qui fit bondir les autorités Françaises, car la grande Syrie était dévolue à la sphère d’influence Française, alors que le reste des territoires Ottomans devait passer sous le giron Britannique. Ce qui allait devenir l’Irak et la Palestine ( accord Seykes-_Picot ). Les Français ne voulant pas d’un potentat couronné par les British à la tête d’une région qui leur était dévolue, envoyèrent des troupes commandées par le général Gouraud qui virèrent ” manu militari” la cohorte de Bédouins de Damas.
Faycal fort justement se retourna vers les Britanniques en leur demandant des explications, et ces derniers ne purent que se défausser en taillant dans la Palestine qui était au préalable sous administration Turque, un territoire afin qu’il puisse créer son royaume.
D’où la naissance du royaume Hachèmite de Transjordanie?
Mais le problème résulte de la duplicité Britannique qui en même temps qu’elle faisait des promesses à Fayçal en avait faites aussi aux Juifs par la déclaration de Balfour, qui obtint dès 1917 l’aval du Président US Wilson , puis celles des membres présents à la conférence de San Remo en 1920 suivie 4 mois plus tard par le traité de Sèvres qui entérina dans son article 95 cette fameuse déclaration.
Je rejoins donc ceux qui disent qu’un état Palestinien existe du fait de la partition de la Palestine et que cet état a pour nom la Jordanie, et que de vouloir le partage du quart restant en deux entités j,uives et arabes est une forfaiture.
Merci Monsieur l’abbé d’avoir eu la gentillesse de me lire.
les détails historiques que vous indiquez sont très intéressants.
je n’ai pas voulu incriminer Ariel Sharon, mais seulement marquer le fait qu’on l’avait accusé d’avoir laissé faire les Phalanges, ce dont je doute, mais un jugement israélien lui a tout de même fait porter une responsabilité, dans le sens où il aurait pu anticiper ce qui risquait d’arriver.
Exact. Sharon dans ses mémoires réfute totalement
le fait qu’il eut été tenu au courant au début de l’investissement des camps palestiniens par les phalangistes. Il fut informé alors que les massacres avaient commencés et se rendit tout de suite sur place
En qualité de ministre de la Défense il a assumé ses responsabilités et a accepté ( nollens volens) la décision de la commission d’enquête gouvernementale.Bel exemple il faut le souligner de démocratie.
ARTE DE MERDE …. ILS VEULENT REECIRE L’HISTOIRE A LEUR CONVENANCE (il devait y avoir la sale patte de charles enderlin de mes couilles pour realiser le reportage d’arte de gauche )
Pour donner une suite pessimiste à mon propos avant Crapouillot j’ajoute . La France est devenu un congloméra de races , d’ethnies et de religions allogènes qui par le nombre domineront les indigènes . La France perd son identité , histoire avec la complicité des politiques et intellectuels . Chirac a osé dire que les racines de l’Europe sont musulmanes !
D’ici 20 ou 40 ans se sera normal que de ce congloméra de races , d’ethnies de religion allogènes sortira un peuple puissant par le nombre uni par une histoire et une religion commune qui voudra dominer , coloniser la France . Nous les indigènes seront condamnés à disparaître comme les coptes .
C’est aussi pour cela que je soutiens Israël car les juifs n’ont jamais oublié leur racines depuis des millénaires , ils méritent Israël . Nous les indigènes français nous ne méritons pas la France .
Abbe Arbez, comme d`habitude j`ai lu votre expose avec grand interest, mais, pour une foi, je laise a cote les problemes acctuele, et vous souhaite a vous, a l`equipe de Dreuz, et a mes amis commentateurs, Un 5774 Shana Tova !!!!! :-/ :rainbow: :heart:
merci et Shana Tova également à toutes et tous.
@hector. C’est vrai malheureusement ce que vous dites ou alors si chrétiens et juifs pouvaient s’unir vraiment!
@monsieur l’abbé
Cet enseignement est parfait
Pourquoi chaque enfant chrétien depuis son plus jeune âge n’a pas cet enseignement comme le préconisent d’ailleurs les écritures
Pourquoi les chrétiens sont dans la majorité s
Des cas des gros ignares en la matière ,vous ne croyez pas que les responsables religieux ne font pas leur travail?
Cela pourrait peut être éviter d’entendre des inexactitudes comme celles d’Arte par exemple?
Et quand a la réforme dans les écoles,on veut libérer des plages horaires aux enfants pour des jeux stupides alors que non seulement la plupart d’entre eux ne savent pas lire en 6eme, mais ce qui est pire encore ils ne connaissent même pas leur propre histoire !
Il me semble que les chefs religieux de la chrétienté sont pour une large part responsables de cela .C’est bien de collecter des fonds pour enseigner dans les pays du tiers monde (qui eux pour la plupart sont musulmans et font entrer le coran a coups de bâton dans le crâne de leurs enfants)et nous on fabrique des abrutis par les jeux vidéos et autres ne sachant même pas l’histoire vitale par excellence du berceau de toutes civilisation.
Arbez…c’est pas un peu juif comme nom?
Sérieusement monsieur l’Abbé , quel plaisir de lire ça sous la plume d’un Chrétien!
Que Dieu te bénisse et qu’il te garde,
Que Dieu éclaire sa face vers toi et qu’il te prenne en grâce,
Que Dieu tourne sa face vers toi et qu’il te mette la paix.
Nombres, 6, 24-26
Évidemment que les Chrétiens plongent leurs racines dans le Judaïsme et encore plus qu’ils ne le pensent généralement. Ceux qui étudient la Tora en Hébreu s’en rendent compte tout en restant fidèles à leur foi.
Merci mon père, pour cette eclairssissement historique.
Article à partager sans modération afin de remettre les pendules à l’heure.
Quant au cardinal Schonboren, il est pour le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, la reconnaissance des unions homosexuelles civiles, et transforme la messe en spectacle du muic-hall, bref un ennemi viscéral du catholicisme. Quelle référence intellectuelle et morale en effet…
je connais personnellement le cardinal Schönborn, il n’est pas pour le mariage des prêtres, dont l’rengagement est définitif, ni pour l’ordination des femmes que la tradition apostolique a exclues du sacerdoce, quant aux messes music-hall première nouvelle! mais ce n’est vraiment pas son style…
Où êtes-vous allé chercher tout ça?? Dans les poubelles d’Ecône, j’imagine.
Et quel serait le problème au mariage des prêtres ? ce n’est pas Jésus qui a ordonné le célibat, il a laissé le choix !
Jésus n’avait que des apôtres masculins mais les femmes ont joué leur rôle ! alors les femmes aussi devraient être amenées à diffuser la foi !
Quant à mettre un peu de joie et de musique dans une messe ou un culte, cela ne pourrait qu’attirer des jeunes qui pourraient trouver la foi !
Je mettrai votre texte dans mes favoris, mais il faut faire le max pour attirer nos jeunes, sinon ils trouveront leur foi à la mosquée et au Jihad.
moi je ne cherche pas à “attirer” les jeunes. Nous ne sommes pas là pour faire du chiffre ou pour faire des campagnes marketing. Mettre de la techno ou autre distraction pour faire croire aux jeunes que la messe c’est comme en boîte serait malhonnête. Moi je pense que viendront ceux et celles qui ont une vraie motivation spirituelle, une conviction. Ils n’ont pas besoin qu’on les divertisse pour supporter une célébration. Certaines églises pleines par conformisme ou par habitude ne veulent pas dire grand-chose. C’est la Parole de Dieu et la qualité de relations humaines qui doivent donner envie de fréquenter une communauté ou un lieu de culte.
bien sûr que les femmes ont un rôle primordial pour diffuser la foi et elles le font remarquablement. Les groupes de catéchèse d’enfants et adolescents dans les paroisses catholiques sont animés pour la plupart par des femmes. les mouvements féminins catholiques sont très actifs dans divers milieux. Prenez le cas de la Mère Abbesse Hildegarde von Bingen, elle avait plus de pouvoir dans l’Eglise de son temps que les évêques! Une femme comme Thérèse d’Avila, dont le grand-père était rabbin, avait plus d’impact dans son témoignage que bien des hommes y compris haut placés dans la hiérarchie!
Je tiens à vous remercier, Monsieur l’Abbé, voilà
qui remet les pendules à l’heure et les points
sur les “i”. Espérons que vous vous aurez eu
beaucoup de lecteurs.
C’est difficile de le faire savoir aux “chrétiens” qui ne fréquentent plus les églises …
Ce sont les médias qu’il faut instruire pour qu’ils arrêtent de désinformer !!!
Ce texte est à diffuser massivement mais comment, si tous les médias sont pro-arabes ???
Jacqueline, on te vois plus chez Dreuze qu’à TP ; ça fait plaisir de te lire .
Tout d’abord Shana Tova ou Metouka à toutes et à tous !
Puis un grand merci à Monsieur arbez pour ce formidable travail de synthèse historique. Je vais publier ce texte sur ma page facebook sans aucune hésitation (avec la source bien évidemment).
Mais je ne parviens toujours pas à comprendre comment un esprit aussi éclairé que le votre puisse continuer à vouloir appartenir à l’église catholique romaine. Mais c’est un autre sujet évidemment !
Enfin celà ne m’empêche pas d’avoir la meilleure opinion de vous-même, et j’espère même avoir l’occasion de faire votre connaissance un jour. Très cordialement. Laurent.
C’est un tour de force que d’essayer de résumer une histoire aussi complexe sur une page.
Bien que non expert sur l’origine du Christianisme, je ne suis pas convaincu que le premier Christianisme ait été à 100% Juif, parce que les idées Chrétiennes représentaient une rupture totale, un breakthrough avec les fondamentaux du Judaïsme. Le fait qu’il y ait, à l’époque, plusieurs courants de pensée Juive complexifie encore plus la question.
A l’inverse, j’ai des doutes importants sur l’origine de la Philosophie Grecque. Aristobule et Bernard Lazare ont insisté que les idées métaphysiques et morales de Platon et d’Aristote avaient été inspirées de fragments de Thora traduits en grec. Rappelons que les Grecs ont toujours reconnu que leur alphabet venait du Moyen-Orient. La République Hébraïque précède de plusieurs siècles la démocratie grecque. De plus, la Grèce ne produit plus de philosophes depuis l’Antiquité, alors que les Juifs n’ont jamais cessé d’en fournir. La question reste à creuser pour les Historiens sérieux de la Philosophie, mais je vois clairement une source Juive à la Philosophie Grecque et les sources grecques du Christianisme peuvent être de base Juive. Bien sûr, on retrouve ces idées, dites grecques, chez Philon d’Alexandrie, mais aussi chez les Séfarades de l’Espagne Médiévale, improprement qualifiés de néoplatoniciens et d’aristotéliciens, en réalité des Philosophies Juives indiscutablement. Le Talmud de Jérusalem, mais non le Talmud Babylonien, reprend certainement des concepts désignés par des mots grecs, mais probablement développés par des Juifs Grecs.
Dans l’Empire Byzantin, l’expression culturelle des Juifs y est réprimée. Selon de Lange, l’Empereur impose aux Juifs la prière en Grec au lieu de l’Hébreu, dans les synagogues de Constantinople. Jusqu’à la prise de cette ville par les Ottomans, il ne semble pas y avoir de production intellectuelle Juive.
Pour la Hébraïca Véritas, elle va rester en cours durant tout le Moyen-Äge et la Renaissance, et les révolutions Américaine puis Française la remettent en avant.
Je crois enfin que l’information, que vous effleurez à peine, mais qui est capitale dans ce débat, est que, durant 2000 ans, l’Eglise Chrétienne n’a jamais manqué une occasion de persécuter les Juifs. Il y a probablement dans les fondamentaux du Christianisme, une question pour laquelle je ne suis aucunnement expert, des points qui amènent, dans le Monde Chrétien, à une véritable obsession concernant l’existence de ce peuple Juif archiminoritaire; C’est ce fait, parfaitement objectif, qui explique grandement le comportement de l’Europe Chrétienne et pro-Arabe, envers l’Etat Juif. L’Histoire révèle, par exemple, qu’un grand nombre de progroms de Juifs commis par des Arabes, étaient en Réalité fomentés et manipulés par des Chrétiens Antijuifs. .
Monsieur Cohen, ce sont des juifs qui ont lancé le mouvement messianique – et personne d’autres – qui s’appellera plus tard “chrétiens” à cause de la langue grecque instrument de communication de l’époque. Il est faux de schématiser comme vous le faites pour dire que les “chrétiens” ont toujours persécuté les juifs. Il y a eu tout d’abord des juifs qui ont persécuté d’autres juifs, c’est historique, puis cela a pris une autre tournure et une autre signification mais beaucoup plus tard, après la mise en place d’une chrétienté structurée avec l’appui politique. Là encore pas tous les chrétiens ont persécuté les juifs, (les chrétiens ont aussi été persécutés par les païens) et pas à toutes les époques. Il y a toujours eu un courant judéophile discret mais réel dans les diverses communautés de l’Eglise chrétienne (qui a eu beaucoup de variantes, orient, occident, périodes d’antijudaïsme, etc). Ce sont les rabbins de Yavné qui ont mis dehors les notzrîm en 90, le fossé s’est aggravé vers 135 quand les christianoï n’ont pas pris part à la révolte armée anti-romaine des juifs de la nouvelle Palestina. Les horreurs commises par les chrétiens contre les juifs aux siècles suivants sont impardonnables et catastrophiques et je ne minimise pas. Mais on ne peut généraliser sur toutes les époques et tous les régimes.
@abbé arbez
Vous voulez démontrer que le Christianisme seraît à 100% enraciné, à ses débuts, dans le Judaïsme. Le problème est que vous utilisez comme une prémisse cette conclusion désirée, donc un argument “à priori”. Vous énoncez simplement votre propre conclusion comme si elle était une Réalité, et à partir de là, vous cherchez des arguments pour essayer de la soutenir. Malheureusement, de nombreux faits objectifs contredisent catégoriquement cette affirmation, mais vous n’y répondez pas: c’est encore une fois du faux débat irrationnel.
La Thora est un texte de définition du Peuple Juif. Tout celui qui la rejette ou veut la réformer, et ainsi se prendre pour Dieu, n’est tout simplement pas Juif. Les premiers Chrétiens qui rejettent la Thora ne peuvent pas être des Juifs, tout simplement.
Vous prétendez que les Juifs seraient à l’origine du concept de Mashiah. Pour pouvoir l’affirmer ou l’infirmer, il faut une solide connaissance des cultures des peuples du Moyen-Orient, Bassin Méditerranéen, inde, Perse, Chine, etc…Bien qu’aucunement expert sur cette question, j’ai des raisons de penser que certaines populations de l’Inde, la Chine, et même la Perse, avaient ce concept de Mashiah dans l’Antiquité.
En second lieu, le fait que l’Eglise Chrétienne a réellement persécuté les Juifs pendant 2000 ans, vous submerge et sape vos arguments; Alors vous prenez l’offensive en prétendant que les Juifs auraient persécuté d’autres Juifs, puis des Chrétiens, durant les 3 premiers siècles de l’ère commune. Prendre l’offensive quand on est submergé par les faits, c’est là-encore du faux débat irrationnel.
La chute de l’Etat Judéen en 70 est certainement due à d’importantes divisions entre Juifs, mais que des Juifs persécutent d’autres Juifs reste à prouver. Le Talmud précise que “celui qui porte atteinte à un seul membre d’Israël, cela lui sera compté comme s’il avait atteint tout Israël”. Il y a certainement eu, tout au long de l’Histoire Juive, des traîtres à la Nation Juive. J’ai moi-même dénoncé sur Dreuz. le cas de Théo Klein, ou le cadeau fait par Ben Gourion à De Gaulle en 1961 de 120.000 Juifs d’Algérie. De plus, des Nations Chrétiennes comme la France, ont cherché par tous moyens, par exemple dès le 19ième siècle, à diviser entre-eux les Juifs d’Algérie, afin de mieux les dominer et les contrôler: la classique recherche de pouvoir chez les Chrétiens. Mais ce qui à fait la force indiscutable du Peuple Juif a été son extrême nationalisme Juif, maintenu en Diaspora durant 18 siècles sans Etat politique. Par exemple, au 19ième siècle, les Séfarades de Londres finançaient l’émigration des Askénazes de Pologne vers les Etats-Unis, alors qu’ils ne les avaient pas en estime.
Ensuite pour la question de Juifs qui auraient persécuté des Chrétiens durant les premiers siècles, je demande aussi des faits ,précis et des preuves historiques. Les Juifs se considérant Peuple Elu ne se soucient pas des non-Juifs. Pour quelle raison auraient-ils persécuté les Chrétiens, alors que durant, les 2 millénaires suivants ils n’ont jamais persécuté d’autres peuples? Cette accusation Chrétienne de Juifs persécuteurs n’est-elle pas un grand classique des Antijuifs viscéraux et ne ressort-elle pas actuellement s’agissant des Squatters Arabes qui se prétendent Palestiniens?
Vous dites ensuite que tous les Chrétiens n’ont pas persécuté les Juifs. Prenez le cas de la France après l’expulsion des Juifs de 1396, et jusqu’à la Révolution de 1789. Je vous défie de produire un seul écrit Chrétien dénonçant les persécutions faites aux Juifs durant ces 4 siècles seulement. Arrêtons l’hypocrisie!
bien sûr, je suis connu comme un antijuif viscéral
@abbé arbez
Je ne vois pas du tout comment avec des principes et un code de valeurs Chrétiens, vous pourriez évaluer objectivement les valeurs et réalisations du Peuple Juif? Durant 2000 ans, l’Eglise a toujours considéré les Juifs comme étant une race maudite, déicide, responsable de tous les maux de la Terre et condamnée à l’errance perpétuelle. En quoi l’Eglise auraît-elle brutalement renoncé à son Christianisme? La judéophilie Chrétienne n’est qu’une nouvelle forme de la classique recherche de pouvoir sur autrui, démontrée, il y a 8 siècles, par Rabbi Moshe Ben Nachman, dans la dispute de Barcelone (je ne développe pas).
Les Juifs ne demandent pas qu’on les aime. Ce qui importe, d’abord et avant tout, c’est qu’ils s’aiment suffisamment eux-mêmes. Ils demandent simplement qu’on respecte leurs Droits Naturels et qu’on les laisse tranquilles. Mais comme le soulignait Herzl:”ils ne nous laisseront jamais tranquilles”. Il y a chez les Chrétiens une obsession pathologique de ce minuscule Peuple Juif qui ne pense pas comme eux. Pendant des millénaires, les Juifs ont vécu dans des communautés étanches et n’ont jamais cherché de relations autres que l’échange de valeurs ou de connaissance avec les Chrétiens (n’en déplaise à Shakespeare!) Pourquoi changeraient-ils ce que leurs ancêtres ont fait pendant 2000 ans?
L’antisémitisme dont j’ai le plus souffert, depuis ma plus tendre enfance, et le plus pervers et vicieux, est toujours venu de Chrétiens Antijuifs. Comment l’Eglise, antisémite dans son essence même, pourraît-elle supprimer cet antisémitisme?
La France n’est pas un Etat laïque mais un Etat Chrétien. Les non-Chrétiens s’y voient refuser les services publics pour motif de fêtes Chrétiennes. En tant que Juif, j’ai déjà porté plainte pour dénoncer cette discrimination raciale manifeste et demander des aménagements. On n’a même pas daigné m’adresser la moindre réponse, ne seraît-ce qu’un avis de classement sans suite. Si cela ne veut pas dire “m…”, qu’est-ce que cela veut dire?
vous faites les questions, les réponses, les commentaires et les conclusions. A quoi bon dialoguer avec vous?
Je laisse ce soin à d’autres… Ce genre de réquisitoire ficelé d’avance ne m’intéresse absolument pas.
“Durant 2000 ans, l’Eglise a toujours considéré les Juifs comme étant une race maudite, déicide, responsable de tous les maux de la Terre et condamnée à l’errance perpétuelle” : théologiquement faux, vous confondez avec Luther
La pensée grecque trouvant sa source dans la Bible?
Voulez-vous me permettre d’avancer 4 réserves?
Premièrement, ne manque-t-on pas la spécificité propre de chacune de ces 2 cultures en se basant sur une telle généalogie. La république, même hébraïque, ne me semble pas être le trait essentiel de la pensée hébraïque (celle-ci serait grecque dans ce cas). L’essentiel ne serait-il dans l’interpellation que les “prophètes” lancent inlassablement contre l’Etat, de quelque forme qu’il soit? Le nomos, l’équilibre, le droit ne leur suffisent pas: ils voudront plus: ils exigent que les hommes aient une compassion (réelle et profonde) pour leurs semblables. La hauteur (l’impossibilité?) d’un tel défit impliquera une idée du devoir et une conception “eschatologique” du temps étrangères à la pensée grecque. D’une autre côté, la pensée de type rationnelle (déjà quasi “rationaliste”, pourrait-on dire si le mot n’était pas anachronique), la volonté d’acquis scientifiques ne sont pas présents dans la Bible – ou infiniment moins que dans la pensée grecque.
Deuxième réserve. Les penseurs juifs antiques supposant les Grecs puisant leur rationalité dans la Bible se justifiaient ainsi eux-mêmes comme penseurs “rationalistes”. Si, comme le disait Philon: “Qu’est-ce Platon sinon Moïse parlant attique?”, le penseur juif ne se met alors pas en porte-à-faux par rapport aux impératifs de sa religion puisque la philosophie trouverait son origine dans la première.
Troisième réserve. La philosophie grecque proprement dite est inséparable d’un ensemble culturel spécifique: tragédies, drames satiriques, comédies, sports, arts plastiques par exemple, qui étaient étrangers au monde hébraïque antique.
Quatrième réserve: la brièveté du miracle grec? L’apparition du monde hellénistique (que prolongera l’empire romain) détruira les conditions sociales et politiques de ce miracle: des cités libres, indépendantes, de dimension moyenne. Le flambeau sera repris par d’autres, encore que parfois sur le point de s’éteindre.
@Etienne
Merci pour votre post intéressant.
L’ alphabet grec c’est “alpha, béta, gamma, delta, etc…”
L’alphabet Hébreu c’est “aleph, beth, gimmel, daleth, etc…”
Curieuse coïncidence, n’est-ce pas? Sans entrer dans les Mathématiques des coïncidences, pensez-vous que les coïncidences existent par pur hasard dans la Réalité? Je peux, en toute logique, penser que les Grecs ont eu, au départ, un fort contact avec une langue proche de l’Hébreu.
Ensuite le mot grec qui désigne le concept de livre se dit “biblos”. Pour les Grecs, la Thora des Juifs est le livre fondamental.
Sans être expert en linguistique, l’on voit que le Rationalisme utilisé et exprimé dans la langue grecque reflète le Rationalisme Juif qui le précède. La recherche de Vérité chez les philosophes grecs s’inspire, mais sans la nommer, de la recherche rigoureuse de Vérité du débat Talmudique.
Maintenant la République Hébraïque de l’Antiquité avec l’absolutisme des Droits de l’Homme, la séparation totale des pouvoirs, l’indépendance absolue du Sanhédrin (qui à Rome donnera le Sénat), la responsabilité totale des politiciens, etc..précède de plusieurs siècles la République Athénienne qui certes s’en inspire, mais s’en éloigne ensuite. Cette République Hébraïque est sanctionnée par les traïtés Talmudiques de l’ordre Nezikim: Baba Kama, Baba Metzia, Baba Batra, Sanhedrin, Horayoth, Beraroth, etc..(je ne sais pas s’il y a l’équivalent dans les Républiques Grecques). Comme elle garantit la Liberté d’expression, les prophètes Juifs peuvent attaquer l’Etat, ce qui n’est pas vraiment le cas en Grèce, ni à Rome. Ces prophètes exigent une extrême rigueur dans le jugement de l’humain (voir pour les condamnations à mort ou le iashon Hara par exemple).
Vous prétendez ensuite que la volonté d’acquis scientifiques serait, chez les Hébreux, infiniment moindre que dans la pensée grecque. Or, qu’est-ce cette recherche constante de la Vérité dans le débat Talmudique, si ce n’est pas une recherche de la connaissance? Qu’est-ce que c’est que cette prescription constante de l’étude, notamment de la Thora, si ce n’est pas une recherche de connaissance? Pourquoi, à la fin de l’Antiquité, les Juifs détiennent-ils toute cette connaissance scientifique dans leurs manuscrits Hébreux, et font étudier les 7 sciences? Pourquoi n’ont-ils pas connu de Moyen-Âge et ont-ils continué à étudier et développer les Sciences? Ibn Gabirol considérait que le but de la vie est la recherche de la Connaissance. Pourquoi la majorité des manuscrits des Bibliothèques de Richelieu ou de Mazarin sont-ils Hébreux et non Grecs? Curieusement, après l’Antiquité, les Grecs n’ont plus cherché à développer les Sciences comme le prescrivait la pensée Grecque. Depuis 2000 ans, quelles sont les découvertes Grecques? Blank out!
Votre deuxième réserve: vous dites que les penseurs Juifs antiques se justifiaient comme penseurs “Rationalistes”. Or, 2 millénaires après, on constate qu’ils étaient rationalistes de fait et donc n’avaient pas à le justifier. Non, le penseur Juif ne se met pas en porte à faux par rapport aux impératifs de sa religion. Au Moyen-Âge, Abraham Ibn Ezra soutien que “Dieu ne donne sa Loi qu’à des êtres doués de Raison”, et Hasdaï Crescas développera en affirmant que “la Loi ne peut pas nous empêcher de considérer ce que notre Raison nous pousse à accepter comme vrai” Les penseurs Juifs n’ont pas souffert comme Averoès, Galilée ou Giordano Bruno, etc..;Vous parlez de Philosophie comme si elle était uniquement Grecque, mais la sagesse est juive bien avant les Grecs..
3ième réserve: la Philosophie Grecque est inséparable d’un ensemble culturel spécifique? Le Judaïsme est inséparable d’un ensemble culturel spécifique. La Thora, la Méguilat d’Esther, etc.. regorgent de tragédies, drames satyriques, comédies, et nous n’avons pas tous les textes. N’ont-ils pas inspiré Corneille et Racine? Le Talmud ne témoigne-t-il pas d’une richesse scientifique et culturelle spécifique? N’y a-t-il pas un art spécifiquement Juif? N’y-a-t-il pas un rationalisme architectural dans la Jérusalem Antique et ses temples? N’étaient-ce pas des architectes Juifs qui ont pensé et conçu les cathédrales du Moyen-Âge? N’y-a-t-il pas de nombreux styles musicaux Juifs partis des synagogues? N’y a-t-il pas une Médecine spécifiquement Hébraîque fondée sur les principes Bibliques? Mais, bien sûr,nous avons un interdit de l’idolâtrie, donc de représentation humaine.
4ième réserve: la brièveté du miracle Grec. Les Rationalistes Juifs ont de grandes difficultés à croire aux miracles. Après Alexandre le Grand, il y a eu en Grèce présence d’une élite Juive très privilégiée et donc très jalousée et haïe par la Bourgeoisie locale. A Rome où il en sera de même, tous les auteurs Latins (Cicéron, Ovide, Tacite, Virgile, les Pline,etc..) seront indiscutablement antijuifs. Les conditions sociales et politiques de ce “miracle” Grec sont manifestement venues du Moyen-Orient et des intellectuels Juifs étaient présents en Grèce bien avant Alexandre.
On peut comprendre que rabbi Akiba a rapidement rejeté les Judéo-Héllènes, Judéo-Romains, Judéo-ibères, Judéo-Berbères, a interdit tout prosélytisme, et replié les communautés juives de Diaspora sur elles mêmes.
C’est la pensée Juive, et non Grecque, qui a créé l’Occident, et sans ce Rationalisme Juif amené en Europe, puis développé dans l’Espagne Médiévale, l’Europe ne seraît qu’un continent de Barbares irrationnels (regardez le “rationalisme” des Malebranche, Descartes et autres Pascal, etc..). Dans tous les cas, le Judaïsme n’est aucunement responsable de l’avènement du Christianisme et son déferlement sur l’Europe. Mais il est vrai que dans la France des années 1960, l’on m’apprenait au Lycée le Grec ancien et le Latin, mais surtout pas l’Hébreu. Le sujet Juif était tabou car encore trop proche de la Guerre 39/45 et Vichy. Quelle hypocrisie!
Merci de votre réponse. Je ne pense pas pouvoir partager certains de avis.
Non que beaucoup de vos remarques ne soient pas exactes mais elles ne portent pas sur l’Athènes ou la Jérusalem du 5ème et 4ème siècle avant notre ère.
Bonne soirée.
@Etienne
J’ai affirmé sur cette page que la pensée Grecque avait tiré ses sources de la Thora des Juifs. Je n’ai pas apporté de preuves historiques précises mais me suis fondé sur des faits culturels et linguistiques, sur de longues périodes. Les preuves historiques de cette Réalité peuvent parfaitement exister.
Les Grecs, polythéistes, avaient manifestement de grandes difficultés à concevoir une Métaphysique objective. Or, ils ont essayé de traîter, mais de manière imparfaite comparativement à la Thora, des questions de Morale, Droit, Loi, Justice, Politique, etc.. dont la Métaphysique de base est monothéïste.
Prenons l’exemple du principe d’absolutisme des Droits Naturels conférés par Dieu dans la Thora. Il n’existe nulle part dans les Républiques Grecques. Et dès l’Antiquité, l’Eglise Chrétienne considère le Judaïsme comme l’ennemi de son pouvoir et va donc le censurer. Elle va détacher l’Hellénisme de ses sources Juives, le prétendre indépendant, et en faire une base lui permettant de se différencier de l’ennemi.qu’elle combat. Les Peuples d’Europe vont alors connaître, durant des siècles: tyrannies, monarchies absolues et héréditaires, sociétés d’inégalité de Droits et de privilèges, etc…Dans les lycées de l’Europe de la période classique, l’on enseignait le Latin et le Grec Ancien, mais surtout pas l’Hébreu: il ne fallait pas que les Peuples sachent! Ne leur interdisait-on pas de lire la Bible jusqu’à la Réforme Protestante? Ne voit-on pas, à la fin du 18ième siècle, Paine ne jamais se référer à l’Héllénisme, mais à la Thora des Juifs?
Les Antijuifs qui revendiquent l’Héllénisme font comme Pétain qui prétendait épurer la Culture Française de toute trace de Judaïsme, oubliant que les premières grammaires Françaises, comme celle de Sylvius par exemple, avaient été écrites “à la manière des écrivains Hébreux”.
Convenez que, pour les Juifs, ce n’est sûrement pas la France, ni peut-être même l’Europe, qui pourraît leur permettre d’acquérir une culture valable.
Asher,ce que vous avancez tient la route.
Le judaïsme hellénistique est une réalité, connaissez-vous Philon d’Alexandrie?
@Nejma
Je ne connais pas bien Philon. Il a beaucoup écrit, mais certains soutiennent qu’il ne lisait, ni n’écrivait, en Hébreu/Araméen. Je le vois plus Grec que Juif, et cherchant, comme d’autres pour le Christianisme actuellement, à enraciner l’ Héllénisme dans le Judaïsme. Malgré tout, j’ai tendance à penser comme lui pour les sources de ce “miracle Grec furtif”, et dans tous les cas, Rabbi Akiba a rejeté les Judéo-Héllènes.
Asher,
Je ne suis pas un brillant érudit et mon temps de l’unif est loin.
Je me demande simplement pourquoi prendre le contrepied de ce que nos professeurs nous ont enseigné. La philologie, l’histoire de l’Antiquité, celle de la philosophie, telles que les savants dans les différentes institutions universitaires de par le monde les étudient, les discutent (parfois de manière très polémique), me semblent valables. Soutenir une hypothétique version juive spécifique de l’étude des langues et de l’Antiquité et de leur discussion, version qui serait méconnue des spécialistes, cela me semble un peu être du “Da Vinci Code”.
Bonne journée.
@Etienne
Vous avez manifestement passé à vos Professeurs et autres universitaires la responsabilité de connaissance et d’évaluation, et vous avez ensuite accepté leurs verdicts de manière plus ou moins critique. Malheureusement, vous ne pouvez pas penser à travers l’esprit des autres. Vous pouvez certes apprendre des autres, mais la connaissance implique de la compréhension et non la simple répétition, ni imitation de vos professeurs. Le conformisme c’est la mort intellectuelle assurée. C’est justement par leur lutte pour leur indépendance absolue de pensée que les Juifs se sont maintenus durant des millénaires.
Vous pensez bien que dans l’Europe Chrétienne on ne va pas vous apprendre que le Rationalisme Juif est à l’origine de la pensée Occidentale, ni que les premières grammaires Françaises s’inspirent des grammairiens Juifs de l’Espagne Médiévale: renseignez-vous!
je fournis des faits parfaitement objectifs et vérifiables à l’appui de ma thèse: la pensée Grecque s’inspire de la Thora pour la Métaphysique et la Morale. Comme je pense que l’irréel n’a aucune valeur, j’attends patiemment, depuis des années, que des érudits, savants, universitaires, etc… apportent la contradiction qui permettra de réfuter cette thèse. J’ai toujours considéré qu’ honorer la Réalité, la perception de ce qui existe, c’est honorer ma conscience, donc moi-même.
Quelques points de repères. La première vraie Démocratie Grecque se situe vers -500, et est suivie du Siècle de Périclès où, après des siècles de Grèce archaïque et obscurs, a soudainement lieu ce “Miracle Grec”, L’archéologie prouve l’existence du Roi David vers -900. Le Deutéronome est rédigé, en grande partie, vers le 8ième-7ième siècle avant l’ère commune (E.C). Il sera probablement retouché dans les siècles ultérieurs. La République Hébraïque est donc bien antérieure et bien supérieure dans ses principes, à la Démocratie Grecque. Le Royaume de Juda tombe vers -586 et se constitue une importante diaspora Juive qui, d’après-vous, n’auraît atteint que l’Afrique du Nord et la Péninsule Ibérique, mais non la Grèce pourtant plus proche? Il seraît intérressant de savoir si on a trouvé en Grèce des textes en Hébreu, pierres tombales, stèles, etc.. datant d’avant le “miracle grec”; de même pour des cas d’absence d’élevage et de consommation de porc, pratique de la circoncision, production de vin, etc.. Les conquêtes d’Alexandre surviennent en -333 et la Septante date de -270. Les Juifs ont trouvé tellement de valeur aux Grecs, qu’ils n’en voulaient pas et les ont rejetés lors de la guerre des Maccabées en -164. Je pense que bien avant la Septante, et bien avant le siècle de Périclès, les Grecs ont eu un contact avec la Thora, écrite et orale, des Juifs, et qui les a amenés à penser philosophiquement, mais à un niveau bien inférieur, la Métaphysique, la Logique, les Lois, la Justice, la Morale, la Politique, l’Economique, la composition de texte, la Poétique, la Réthorique, etc..
Asher vous lancez là une question passionnante, mais je doute fort même si je suis convaincue que nous devons beaucoup aux penseurs juifs et autres scientifiques, que certains puissent déconstruire ce qui a été historiquement admis.
Vous vous rendez compte?
Dire que le Judaïsme a influencé la pensée ou la philosophie grecque, vous risquez d’en faire bondir, mourir de peur plus d’un alors qu’il serait intéressant de se pencher sur cette possibilité.
Asher
Merci de votre réponse.
Je n’ai pas les moyens de penser par mes propres forces et ma propre intelligence la philologie, l’histoire de la pensée etc. Je suis donc tributaire de mes anciens maîtres et de ce que je peux lire aujourd’hui. Là je fais le tri en me basant sur des critères comme la notoriété, la maison d’édition etc. Des arguments d’autorité, en un sens. Mais n’est-ce pas ce à quoi nous sommes tous réduits, dés lors que nous ne sommes pas nous-mêmes une autorité?
Aussi vais-je vous proposer un autre argument d’autorité (à défaut d’un meilleur ou, du moins, d’un plus personnel):
Pourquoi les professeurs du département des études classiques de l’université de Tel Aviv (lequel n’est pas le plus mauvais du monde!) portent-ils un regard sur ces matières qui n’a rien de bien différent :search: :search: :search: :search: de celui que j’ai tenté de répercuter ici?
A mon sens, une réponse possible serait: parce qu’il n’y existe pas une philologie “juive”, une histoire “juive” etc mais bien la philologie, l’histoire etc.
Je vous rejoins néanmoins sur un point: tout cela ne doit jamais preuve d’esprit critique. Mais j’ajouterais aussitôt une réserve: restons prudents, je ne serai, nous ne serons jamais plus intelligents que nous le sommes. Nous pouvons le regretter (et nous le regrettons sûrement) mais nous n’y pouvons rien.
Pour jouer de la formule classique: Nous sommes des nains qui, échouant à rester juchés, sont tombés des épaules de géants.
Bonne journée
Un lapsus: “…tout cela ne doit jamais nous empêcher de faire preuve d’un…”
Désolé!
@Etienne
Merci pour votre post, mais discuter l’Autorité du Département d’ Etudes Classiques de l’Université de Tel Aviv n’est pas relevant à ce sujet. La question est simplement de savoir si oui ou non la pensée grecque antique seraît totalement indépendante de la Pensée Juive. Si vous déviez le focus principal pour éviter d’être submergé par les faits, c’est du faux débat irrationnel.
Les Juifs considérant que personne n’est Dieu sur Terre, le concept d’argument d’autorité est, pour eux, parfaitement invalide. L’argument d’autorité a toujours été une technique employée par les Chrétiens, avides de pouvoir, pour manipuler les esprits faibles, et les Français, veaux beuglants, ont toujours accepté ce type d’argument.
Je vais vous donner un exemple personnel des conséquences d’accepter l’argument d’autorité et pour vous rassurer, vous montrer que tout le Monde ne se laisse pas mystifier, ni manipuler, par les assholes. Jeune Interne en Médecine, j’ai subi des assholes, imposteurs qui, se prévalant de titres ronflants de Professeurs de Médicaillerie acquis par la combine, essayaient d’employer l’argument d’autorité contre moi, pour m’intimider, me calomnier et me diffamer. Comme les Magistrats Français n’ont pas appris à penser rationnellement, ils gobent, comme des veaux, l’argument d’autorité des médicaillons assholes qui agissent ainsi en toute impunité. En d’autres termes, je ne devais manifestement pas effectuer mon Internat, ni même être Médecin, parce que “ma tête de sale Juif” ne plaisait pas à de pauvres minables qui avaient manifestement acheté tous les Hopitaux et le Système de Santé de la France, et voulaient y imposer leur propre Loi à la place du Parlement. Et l’on prétendra ensuite que la France seraît un pays de libre accès à toutes les professions, de libre entreprise et de Liberté du Commerce et de l’Industrie! Et bien sûr, 30 ans après, on ne retrouve plus ces ténors de la pensée quand le déficit cumulé de la Sécurité Sociale équivaut au PIB annuel de l’Etat d’Israël! Les grands esprits se rencontrent dans leur élement naturel! C’est dire combien pue la Justice Française. Tout cela, bien sûr, au préjudice du Peuple qui paye toujours plus de charges sociales. Et je ne vois pas vraiment ce que les Juifs ont à faire dans un pays où les Juges se laissent mystifier et manipuler par l’argument d’autorité, au lieu de faire l’effort de penser par eux-mêmes? Voilà combien l’argument d’autorité caractérise les Sociétés Totalitaires à fondement Chrétien comme la France!
Apprendre des autres, c’est comprendre leurs conclusions en saisissant les raisons de ces conclusions. La Connaissance est le résultat d’un processus de pensée individuel. Répéter simplement la conclusion de l’Université de Tel Aviv n’est pas de la connaissance. Juger ce qui est vrai ou faux sur cette question est votre entière responsabilité, peu importe ce que pense l’Université de Tel Aviv. Si vous acceptez votre propre nature comme être rationnel, vous acceptez alors votre responsabilité d’indépendance intellectuelle et votre engagement à l’efficacité de votre propre esprit. C’est ainsi que, durant des millénaires, les Juifs, Peuple à le nuque raide qui ne se prosterne que devant Dieu, se sont maintenus Juifs en Diaspora.
merçi pour cette belle page d’histoire,je pense que si les arabes n’avaient
pas eu la manne du petrole la donne n’aurait pas été la même.
Merci, Monsieur l’Abbé, pour cet article de qualité.
Merci à Dreuz pour la diversité et la qualité des interventions.
J’ai regardé les 2 parties de ce documentaire sur ARTE et je retiens que la Télévision française est devenue profondément antisémite parce que la première partie s’est attachée à vouloir démontrer à tout prix que les Juifs n’ont jamais été expulsés de la Judée par les Romains et la 2ème partie a été dédiée à la contestation de l’authenticité des vestiges relatifs au 1er Temple pour conclure que celui-ci n’a jamais existé; jamais aucune émission de la télévision française ne s’était montrée aussi négationniste à visage découvert; je trouve que c’et très inquiétant pour les Juifs de France qui ont du soucis à se faire après avoir subi cet outrage à leur mémoire.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=I8syyoGC-RI#t=46
Moi aussi je souhaite a toutes et à tous les juifs de Dreuz ainsi qu’a vos familles une shana tova, metouka, que des bonnes choses, des bonnes nouvelles pour vous et vos familles et qu’il y ait beaucoup de rayons de soleil dans vos vies.
Moi aussi je souhaite a toutes et à tous les juifs de Dreuz ainsi qu’a vos familles une shana tova, metouka 5774 :que des bonnes choses, des bonnes nouvelles pour vous et vos familles et qu’il y ait beaucoup de rayons de soleil dans vos vies.
Que dieu protège Israel
OBAMA a dit
“la Shoah ne peut en aucun cas légitimer les violences de l’Etat Israëlien contre la Palestine et son peuple et justifie encore moins la poursuite de la colonisation des Territoires occupés”
“Un nouveau départ
Je suis venu ici au Caire en quête d’un nouveau départ pour les États-Unis et les musulmans du monde entier, un départ fondé sur l’intérêt mutuel et le respect mutuel, et reposant sur la proposition vraie que l’Amérique et l’islam ne s’excluent pas et qu’ils n’ont pas lieu de se faire concurrence. Bien au contraire, l’Amérique et l’islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain.”
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2752
“Barack Hussein Obama : discours du Caire (traduction)
4 juin 2009
(…) Je vous remercie. Bonjour à tous. C’est pour moi un honneur de me trouver dans cette ville intemporelle qu’est le Caire et d’être reçu par deux institutions remarquables. Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman et, depuis plus d’un siècle, l’université du Caire est une source de progrès pour l’Égypte. Ensemble, vous représentez l’harmonie entre la tradition et le progrès.(….)
« Le moment es
Et tout au long de l’histoire, l’islam a donné la preuve, en mots et en actes, des possibilités de la tolérance religieuse et de l’égalité raciale. (Applaudissements)
Je sais aussi que l’islam a de tout temps fait partie de l’histoire de l’Amérique. C’est le Maroc qui fut le premier pays à reconnaître mon pays. En signant le traité de Tripoli en 1796, notre deuxième président, John Adams, nota ceci : « Les États-Unis n’ont aucun caractère hostile aux lois, à la religion ou la tranquillité des musulmans. »Depuis notre fondation, les musulmans américains enrichissent les États-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, servi le gouvernement, pris la défense des droits civils, créé des entreprises, enseigné dans nos universités, brillé dans le domaine des sports, remporté des prix Nobel, construit notre plus haut immeuble et allumé le flambeau olympique.(…)
En outre, la liberté en Amérique est indissociable de celle de pratiquer sa religion. C’est pour cette raison que chaque État de notre union compte au moins une mosquée et qu’on en dénombre plus de mille deux cents sur notre territoire. C’est pour cette raison que le gouvernement des États-Unis a recours aux tribunaux pour protéger le droit des femmes et des filles à porter le hijab et pour punir ceux qui leur contesteraient ce droit. (Applaudissements)
Le doute n’est pas permis : l’islam fait bel et bien partie de l’Amérique. Et je suis convaincu que l’Amérique contient en elle la proposition vraie qu’indépendamment de notre race, de notre religion ou de notre condition sociale nous aspirons tous à la même chose – vivre dans la paix et la sécurité ; faire des études et travailler dans la dignité ; aimer notre famille, notre communauté et notre Dieu. C’est cela que nous avons en commun. C’est l’espoir de l’humanité tout entière. (…)
À Ankara, j’ai fait clairement savoir que l’Amérique n’est pas – et ne sera jamais – en guerre contre l’islam. (Applaudissements) (…)
Conflit israélo-palestinien
(…)
Ceci dit, il est également indéniable que le peuple palestinien, qui regroupe des musulmans et des chrétiens, a souffert en quête d’un territoire. Depuis plus de soixante ans, il connaît la douleur de la dislocation. Beaucoup attendent dans des camps de réfugiés en Cisjordanie, à Gaza et dans des terres voisines de connaître une vie de paix et de sécurité à laquelle ils n’ont jamais eu le droit de goûter. Ils subissent au quotidien les humiliations – grandes et petites – qui accompagnent l’occupation. Il n’est pas permis d’en douter : la situation du peuple palestinien est intolérable. L’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui. (Applaudissements)
Depuis des dizaines d’années, une impasse persiste : deux peuples aux aspirations légitimes, chacun marqué par un passé douloureux qui rend un compromis insaisissable.(…)
la vérité : la seule résolution consiste à répondre aux aspirations des uns et des autres en créant deux États, où Israéliens et Palestiniens vivront chacun dans la paix et la sécurité. (….)
C’est une histoire avec une simple vérité : la violence ne mène nulle part. Lancer des roquettes contre des enfants israéliens endormis ou tuer des vieilles femmes dans un autobus, n’est pas un signe de courage ni de force. Ce n’est pas de cette manière que l’on revendique l’autorité morale ; c’est ainsi qu’on l’abdique.(….)
Hamas doit mettre fin à la violence, reconnaître les accords passés et reconnaître le droit à l’existence d’Israël. En même temps, Israël doit reconnaître que tout comme le droit à l’existence d’Israël ne peut être nié, il en est de même pour la Palestine. Les États-Unis n’acceptent pas la légitimité de la continuation des colonies israéliennes. (Applaudissements) Ces constructions constituent une violation des accords passés et portent préjudice aux efforts de paix. Le moment est venu pour que ces colonies cessent. (Applaudissements) (….)
Nous avons tous la responsabilité d’oeuvrer pour le jour où les mères d’Israéliens et de Palestiniens pourront voir leurs enfants grandir sans peur ; où la terre sainte de trois grandes religions sera ce lieu de paix que Dieu avait voulu ; où Jérusalem sera un lieu de résidence sur et permanent pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans et un lieu où tous les enfants d’Abraham pourront se côtoyer dans la paix comme dans l’histoire d’Israh, (Applaudissements), – comme dans l’histoire d’Israh, de Moïse, de Jésus et de Mohammed (que la paix soit avec eux) unis dans la prière. (Applaudissements)
Démocratie
(….) cette controverse est liée à la guerre en Irak. Par conséquent, permettez-moi de le dire clairement : aucun système de gouvernement ne peut ou ne devrait être imposé par un pays à un autre.(…)
il y a ceux qui encouragent la démocratie uniquement lorsqu’ils ne sont pas au pouvoir ; et une fois au pouvoir ils sont sans scrupules dans la suppression des droits d’autrui. (Applaudissements)
Liberté religieuse
L’Islam a une tradition de tolérance dont il est fier. Nous le constatons dans l’histoire de l’Andalousie et de Cordoue pendant l’Inquisition. Je l’ai constaté de première main pendant mon enfance en Indonésie, où des Chrétiens dévots pratiquaient ouvertement leur religion dans un pays à prépondérance musulmane. C’est cet esprit qu’il nous faut aujourd’hui. Les habitants de tous les pays doivent être libres de choisir et de vivre leur religion d’après leur conviction d’esprit, de coeur et d’âme. Cette tolérance est essentielle pour que la religion puisse s’épanouir, or elle est assaillie de plusieurs façons différentes.
Parmi certains musulmans, on constate que certains ont malheureusement tendance à mesurer leur propre croyance à l’aune du rejet des croyances d’autrui. Il faut soutenir la richesse de la diversité religieuse, que ce soit pour les Maronites au Liban ou les Coptes en Égypte. (Applaudissements)
Et pour être francs, il faut aussi mettre fin aux divergences entre les musulmans, car les divisions entre les sunnites et les chiites ont provoqué des violences tragiques, tout particulièrement en Irak.La liberté de religion joue un rôle crucial pour permettre aux gens de vivre en harmonie. Nous devons toujours examiner les façons dont nous la protégeons. Aux États-Unis, par exemple, les musulmans ont plus de mal à s’acquitter de l’obligation religieuse de la zakat étant donné les règles relatives aux dons de bienfaisance. C’est pour cette raison que je suis résolu à oeuvrer avec les musulmans américains pour leur permettre de s’acquitter de la zakat.
De même, il importe que les pays occidentaux évitent d’empêcher les musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, par exemple, en dictant ce qu’une musulmane devrait porter. En un mot, nous ne pouvons pas déguiser l’hostilité envers la religion sous couvert de libéralisme.
De fait, la foi devrait nous unir. C’est pour cette raison que nous sommes en train de créer de nouveaux programmes de service communautaire en Amérique qui réunissent des chrétiens, des musulmans et des juifs. C’est également pour cette raison que nous nous réjouissons des initiatives telles que le dialogue interreligieux du roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le leadership de la Turquie dans l’Alliance des civilisations.(….)
Droit des femmes
(….) Je rejette l’opinion de certains selon laquelle une femme qui choisit de se couvrir la tête est d’une façon ou d’une autre moins égale, mais j’ai la conviction qu’une femme que l’on prive d’éducation est privée d’égalité. (Applaudissements) (….)
Je tiens à préciser une chose : les questions relatives à l’égalité des femmes ne sont absolument pas un sujet qui concerne uniquement l’Islam. En Turquie, au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie, nous avons vu des pays à majorité musulmane élire une femme à leur tête, tandis que la lutte pour l’égalité des femmes continue dans beaucoup d’aspects de la vie américaine, et dans les pays du monde entier.(….)
Je suis convaincu que nos filles peuvent offrir une contribution à la société tout aussi importante que nos fils (Applaudissements)et que notre prospérité commune sera favorisée si nous utilisons les talents de toute l’humanité, hommes et femmes. Je ne crois pas que les femmes doivent faire les mêmes choix que les hommes pour assurer leur égalité, et je respecte celles qui choisissent de suivre un rôle traditionnel. Mais cela devrait être leur choix. (…)
Développement
(…) Le développement et la tradition ne sont pas nécessairement contradictoires. Des pays comme le Japon et la Corée du Sud ont connu une prodigieuse croissance économique tout en conservant leur culture distincte. Il en va de même pour les progrès remarquables au sein de pays à majorité musulmane, de Kuala Lumpur à Dubaï. Par le passé et de nos jours, les communautés musulmanes ont été à la pointe de l’innovation et de l’éducation.
(….) Dans le domaine de l’éducation, nous allons élargir les programmes d’échange et augmenter les bourses, comme celle qui a permis à mon père de venir en Amérique, (Applaudissements) tout en encourageant davantage d’Américains à étudier dans des communautés musulmanes. Nous offrirons à des étudiants musulmans prometteurs des stages aux États-Uni (….)
Dans le domaine du développement économique, nous créerons un nouveau corps de volontaires des milieux d’affaires qui formeront des partenariats avec des homologues de pays à majorité musulmane.(….)
Dans le domaine des sciences et des technologies, nous établirons un nouveau fonds pour appuyer le développement technologique dans les pays à majorité musulmane et pour aider à concrétiser commercialement des idées pour qu’elles créent des emplois. Nous ouvrirons des centres d’excellence scientifiques en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est (…)
Il y a une règle essentielle qui sous-tend toutes les religions : celle de traiter les autres comme nous aimerions être traités (…).Le Saint Coran nous dit : ‘Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez.”
Le Talmud nous dit : « Toute la Torah a pour objectif de promouvoir la paix. »
La Bible nous dit : « Bienheureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu. » (…)”
amen
contreinfo.info/article.php3?id_article=2752
“l’Amérique et l’islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain.(…)
Le moment est venu pour que ces colonies cessent. Israël doit aussi honorer ses obligations et assurer que les Palestiniens puissent vivre, travailler et développer leur société. Tout comme elle ravage les familles palestiniennes, la continuation de la crise humanitaire à Gaza ne sert pas à promouvoir la sécurité d’Israël, l’absence persistante de chances de réussite en Cisjordanie non plus. Des améliorations dans la vie de tous les jours du peuple palestinien doivent constituer une partie cruciale de la feuille de route pour la paix. ”
Barack Obama, le Caire, 4 juin 2009*
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2752
Sur cette page, j’avais cité le texte de la Méguilah d’Esther comme exemple de la Culture Hébraïque. Curieusement au même moment,sur certains sites, des Antijuifs révèlent l’importance qu’ils attachent à ce “grand texte” qu’ils considèrent être “le livre de l’intoxication politique”
http://www.propagandes.info/blog/pierre-nord-mes-camarades-sont-morts-pour-mardochee-par-rene-louis-berclaz/
Oyez braves gens! Etudiez donc la Méguilah d’Esther qui, des millénaires avant Machiavel, vous apportera plus de connaissances en Politique que les Auteurs Grecs Classiques! Chez les Antijuifs ce n’est pas le “Miracle Grec” mais la Culture Juive qui est une obsession. Ils nous font une sacrée publicité! Merci Messieurs!
Asher Cohen
Vous avez raison: la responsabilité est individuelle, l’individu est libre, la pensée personnelle
Si je partage votre avis sur cette matière, cela ne m’empêche pas de souligner les limites, tout aussi singulières, propres à chacun.
Ainsi, pour revenir à un point de notre sujet: il y a-t-il eu une influence hébraïque à la base de la pensée de Platon?, ce n’est pas moi qui établirai cette hypothèse, ni moi non plus qui la réfuterai.
Pour se moquer gentiment de Philon et de son obsession à helléniser le judaïsme et judaïser la pensée grecque, les Anciens avaient prononcé ce mot: “Philon platonise et Platon philonise!” Ce qui était un pur “joke” puisque Philon était plutôt aristotélicien. Je ne crois pas que nous en sommes beaucoup plus loin aujourd’hui.
Bonne soirée.
@Etienne
Tous les hommes ne sont pas égaux en intelligence, ni facultés intellectuelles, c’est sûr, mais les Juifs ont montré que rien n’empêche quiconque, de mentallement sain, de faire l’effort de penser par lui-même et ainsi refuser tout comportement moutonnier et toute intimidation par les “traditions”, “titres d’expert”, “conformisme”, “slogans irrationnels”, etc.. Victor Frankl a montré que même à Auschwitz les Nazis n’avaient pu enlever aux Juifs leur Liberté de penser.
Tous les faits que j’ai cités sur cette page me mènent à conclure qu’il y a une influence Hébraïque à la base, non seulement des Philosophes du “Miracle Grec”, mais aussi de la République Athénienne. La connaissance est conceptuelle, contextuelle et surtout hièrarchique. Le concept de République est de niveau hièrarchique élevé et avant d’y arriver il faut avoir déjà acquis bien d’autres concepts objectifs de niveau intermédiaire, déjà très complexes, tels ceux de Raison, Morale, Justice, Droit Naturel, etc…Or, vers -500, à ma connaissance, aucun texte grec ne définit ces concepts de niveau intermédiaire: ils ont été empruntés à une, ou d’autres, républiques. Or à cette époque la seule République à base monothéïste qui définisse ces concepts existe, depuis déjà plusieurs siècles, à Jérusalem.
Je vais vous ajouter un autre fait curieux. Les sujets traïtés par les Grecs, tels l’Economie Domestique, la Politique, la composition de texte, etc… sont aussi traîtés, mais de manière plus approfondie, dans le Talmud qui, à cette époque là, n’est, semble-t-il, pas écrit mais oral. Mais avons-nous tous les textes? Maintenant je n’ai pas de preuves historiques précisant les modalités matérielles de ce passage de pensée Juive en Grèce, bien des siècles avant la traduction des Septantes. Un historien sérieux, travaillant sur place, pourra préciser jusqu’à quel siècle peut remonter la présence Juive en Grèce? On peut faire de nombreuses hypothèses à vérifier: présence d’ambassadeurs, de négociants “lettrés-homme d’affaires”, ou d’une diaspora Juive après la destruction du 1er Temple de -586, etc..
Pour Philon, je refuse de m’avancer, car, comme je l’ai déjà précisé, je ne l’ai pas suffisamment étudié. Je vois mal quelqu’un ne sachant ni lire, ni écrire en Hébreu/Araméen, être un Juif assistant aux lectures de la Thora, en Hébreu, dans les synagogues, ni participer au débat Talmudique. D’ailleurs je ne vois pas dans quel écrit Juif, Philon seraît-il cité?
Dans tous les cas, ce sont les Juifs qui ont rejeté les Grecs, qui manifestement ne leur apportaient rien. Comme l’hurlait l’Antijuif Georges Batault, c’est le Judaïsme qui l’a emporté sur l’Héllénisme, mais non pas parce qu’il auraît enfanté “cette horreur qu’est le Christianisme”, mais parce qu’il représentait une culture supérieure.
@etienne
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Dans le texte “Contra Apionem”, de Flavius Joseph, Ch -1-22, il y a un passage concernant Clearchus Soli, élève d’Aristote, décrivant un entretien d’Aristote avec “un Juif de Celesyria, dérivé de philosphes Indiens, appelé Calami par les Indiens”. Aristote parle d’une “merveille en Philosophie”, “Ce Juif a testé leurs compétences en Philosophie, et leur a communiqué plus d’informations qu’il n’en a reçues d’eux”.
Par ailleurs certains chercheurs Américains soutiennent qu’il y avait des Juifs en Grèce dès la période Babylonienne.
Asher Cohen,
Quand je parcours Dreus, je n’omets pas d’aller jeter un oeil sur l’article “Israël hier aujourd’hui demain”. Peut-être il a-t-il une petite note supplémentaire de votre part et j’y trouve toujours de l’agrément.
Sur l’objet de notre différend, convenons que, selon toute vraisemblance, nous ne nous convaincrons pas.
Vu mon passé – vous avez fait quelques allusions au vôtre, je permets donc d’évoquer le temps de mes études- vu mon passé donc, des études classiques à Leuven, il serait impossible que je n’eusse pas quelques connaissances de Flavius Josèphe et de son grec si spécifique pour son époque (de l’attique du style Thucydide au temps de la koiné). Si vous vouliez bien me pardonner un brin d’ironie, je risquerais à noter que vous le mentionner en recourant au titre convenu dans la tradition chrétienne (Jérôme) et non par son titre original. Peu importe puisque la dite tradition a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde de l’héritage judaïque hellénistique. Le “Contre Apion” autorise-t-il les conclusions que vous en tirez? Avant de lire ma réponse, vous savez déjà que mon opinion sera négative. Elle le restera aussi longtemps que des travaux n’auront pas établi le bien fondé de votre lecture au sein de la communauté des spécialistes de l’Antiquité. Ce qui, vous en conviendrez avec moi, n’est en aucune façon le cas aujourd’hui.
Bonne journée.
PS. En me relisant, je m’aperçois qu’un lecteur pointu pourrait me reprendre – et mes professeurs n’auraient pas manquer de le faire.. Flavius Joséphe ne fut pas le seul à remettre l’attique classique au goût du jour: Lucien s’ y essaya aussi avec brio. Si je puis risquer un avis tout subjectif (et pour une fois, fort minoritaire), Josèphe est le meilleur dans cet exercice.
Mon parcours est simple: j’ai suivi des études classiques et un bac Math-élem. J’ai étudié le Latin, dès l’enfance, durant 7 ans et le Grec ancien durant 4 ans, mais je n’ai pas poursuivi en Latin et Grec après le Bac. J’avais beaucoup plus d’intérêt pour les textes Grecs que les textes Latins. Bien sûr, j’ai toujours baigné dans la culture Juive avec le Rabin qui me faisait travailler l’Hébreu au Talmud-Thora.
Flavius Josèphe est en Réalité Joseph Ben Matityahou Ha-Cohen. A la différence de Philon, il est indiscutablement Juif (c’est un Cohen) et a donc écrit la Guerre des Juifs en Araméen, avant de la traduire en Grec vers 75. Il a écrit le Contre Apion en Grec vers l’an 95. La Guerre des Juifs a été traduite en Latin vers le 4ième siècle et le Contre Apion au Moyen-Âge. Je ne suis pas expert sur Flavius Joseph. Je ne me rappelle pas avoir travaillé sur ses écrits originaux en Grecs. Je pense avoir, dans l’enfance, toujours travaillé sur des traductions latines de ses textes, ce qui, dans la France Chrétienne de l’époque, peut parfaitement se comprendre. J’ai gardé des traces de ces études Gréco-Latines (elles m’ont énormément servi) et il peut m’arriver de m’exprimer en Latin ou Grec, c’est peut-être pour cela que j’ai cité “Contra-Apionem”.
Je vous ai cité ce passage du Contre Apion qui, curieusement confirme ce que je dis actuellement. Dans ce passage Clearchus Soli affirme qu’Aristote reconnaît la supériorité de la pensée Juive sur le Culture Grecque. Flavius Joseph est très critiqué par les Historiens et accusé de propagandisme. Auraît-il imaginé cette rencontre d’Aristote avec des Juifs? Dans ce cas, il se contrediraît lui-même.
Je ne suis pas du tout convaincu que tous les “spécialistes de l’Antiquité” rejettent la thèse de sources Juives à la pensée Grecque. De plus, vous savez .pertinement que, dans ces colloques, lorsque quelqu’un avance une thèse qui contredit la Pensée Unique, il y a immédiatement une levée de boucliers, quand ce ne sont pas des insultes. Il faudrait, malgré tout, soulever cette question dans un colloque de spécialistes de l’Antiquité.
On voit que c’est toujours la même chose depuis la nuit des temps le racisme musulman envers les Juifs et les Chrétiens et autres communautés c’est à dire toutes communautés différentes et on voit qu’entre eux c’est pareil ils se tuent et aiment le gout qu sang à part quelques exceptions