Publié par Gaia - Dreuz le 2 septembre 2013

Le sinistre «Jésus noir» venait d’offrir des fillettes en sacrifice. Ce sinistre gourou de Papouasie-Nouvelle-Guinée, violeur récidiviste soupçonné de cannibalisme, a été tué par la foule la semaine dernière dans un village isolé du pays. Selon le quotidien The National, Steven Tari, en cavale depuis son évasion de la prison de Madang en mars, a été pris à parti par 80 hommes alors qu’il venait de sacrifier une nouvelle victime. Ceux-ci l’ont tué, émasculé, avant de jeter son corps dans un trou d’eau.

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Des policiers aidés de personnel pénitentiaire et de médecins ont récupéré le cadavre vendredi. Il portait de multiples traces de coups par arme blanche, selon Juith Gawi, médecin à l’hôpital de Modilion. «Il a été coupé et frappé avec des couteaux aux bras et aux jambes, à la poitrine et à l’estomac, au point de faire apparaître ses intestins. Il a aussi été émasculé», a affirmé le médecin.

Soupçonné de pratiquer le cannibalisme

Arrêté en 2007, cet ancien pasteur luthérien a été reconnu coupable en 2010 du viol de jeunes filles membres de sa secte d’inspiration chrétienne, et condamné à 10 ans de prison. A l’époque, des milliers de partisans et une armée de garde du corps le protégeaient. Dans ses prédications, invoquant une prophétie divine, il affirmait que des jeunes filles devaient se «marier» avec lui. Son mouvement était soupçonné de pratiquer le cannibalisme et des sacrifices rituels, des faits pour lesquels il n’a jamais été poursuivi.

D’après The National, les habitants du village où Steven Tari se terrait depuis son évasion ont fini par s’élever contre les sacrifices rituels. Selon un policier local, peu avant sa mort, lui et des fidèles ont sacrifié Rose Wagum, une jeune fille de 15 ans dont le corps a été retrouvé lardé de coups de couteau. Une autre adolescente de 14 ans a manqué périr des mains de la secte mais la population locale l’a sauvée avant d’éliminer le gourou. «Tari est mort et son culte meurt avec lui», s’est félicité le même policier local.

L’an dernier, la police de Papouasie-Nouvelle-Guinée a arrêté des dizaines de personnes liées à une secte cannibale accusée d’avoir tué au moins sept personnes, mangé leurs cervelles et préparé de la soupe avec leurs pénis. Par ailleurs, plusieurs femmes ont été massacrées ces dernières années par des villageois qui les accusaient de sorcellerie.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/papouasie-nouvelle-guinee-un-gourou-lynche-pour-des-sacrifices-rituels-02-09-2013-3100797.php

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info

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