Publié par Jacques Kupfer le 2 septembre 2013

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Je suis fermement opposé à toute intervention occidentale en Syrie.

Tout d’abord car j’apprécie à leur juste valeur ces bourgeons du Printemps arabe tant salué par nos intellectuels et porteurs de fruits vénéneux !

Je suis toutefois très sensible au fait que les « puissances » occidentales soient désormais émotives et indignées par l’emploi de gaz. Il fut un temps pas trop lointain où ce n’était pas le cas… Il est vrai qu’il ne s’agissait que de Juifs ! Les stocks de produits chimiques mortels ne méritaient aucune intervention lorsque la menace ne pesait que sur Israël.

Les deux parties en conflit en Syrie s’accusent mutuellement d’utilisation de produits chimiques et de gaz de destruction. Ils ont tous deux raison. Les indignations vertueuses de la presse et des medias me semblent quelque peu tardives. La guerre civile syrienne a déjà dépassé les cent mille morts et les deux millions de réfugiés sans que la « communauté internationale » ne se soit sentie obligée d’intervenir. Ce n’est pas la première fois que des armes chimiques sont utilisées et il semblerait que l’aviation israélienne soit déjà intervenue pour détruire certains stocks pouvant passer entre des mains inappropriées.

Les télévisions qui ont passé en boucle la macabre mascarade des corps alignés n’a jamais montré les exécutions sommaires et barbares des « rebelles » contre des civils et des enfants, l’égorgement et les décapitations sauvages conformes au coran. Les images ne manquent pourtant pas.

Dans l’affaire syrienne, il n’y a pas de bons et des méchants mais des sauvages et des barbares.

Je leur souhaite donc de continuer sans vainqueur ! L’expérience grotesque des interventions en Libye a eu pour résultat la floraison « démocratique » que nous connaissons. Le bourbier syrien où s’affrontent chiites et sunnites, alaouites et al Qaïda, Hezbollah et mercenaires musulmans avec l’implication des turcs et iraniens est un chaudron explosif. Nul besoin d’y fourrer le nez.

La quasi-totalité des groupes « rebelles » que Hollande reçoit à l’Elysée est aux mains d’assassins djihadistes. Seule la vitrine extérieure est illustrée par des représentants portant costume et cravate.

Un arbre démocratique qui cache la forêt islamique … Les indignations occidentales sont fort sélectives et temporaires. Kadhafi a planté sa tente à Paris et le même Bachar El Assad était l’invité d’honneur du défilé du 14 juillet ! Le sort de chrétiens d’Orient ne semble nullement préoccuper les démocraties occidentales. Plus d’une centaine d’églises coptes ont été attaquées en Egypte par les « Frères musulmans » sans pour autant réduire le degré de soutien à Morsi de la part du frère Hussein Obama ou des vassaux du Qatar.

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Toutefois, aussi hostile que je sois à l’intervention, la lâcheté occidentale prête à pleurer ou à sourire.

Hollande seul avec sa frégate en Méditerranée

Voila la Grande Bretagne s’étouffant dans sa perfidie traditionnelle. Obama inscrit un revers supplémentaire dans sa diplomatie étrangère. Incapable de réagir ou tout simplement d’agir, il quête l’approbation du Congrès. Le Président Hollande reste seul avec sa frégate en Méditerranée et l’autiste politique Fabius continue de considérer que seul le confit israélo-« palestinien » est responsable de tous les maux. Une attaque contre Assad permettrait éventuellement d’acheter un calme précaire dans les banlieues françaises. John Kerry cherche encore à ébranler Israël et à créer un état terroriste supplémentaire aux dépens de la terre d’Israël. L’Occident envoie des signes de faiblesse dramatique face au monde arabe et musulman. Les tergiversations américaines et européennes sont saluées par Assad, qui a tout le temps nécessaire de tenter de se préparer à la future éventuelle mini-frappe. Elles sont surtout saluées par l’Iran qui continue sa course effrénée vers la création de l’arme atomique.

Si je devais tirer les leçons du soutien des USA à Moubarak, de la France à son allié Ben Ali, des résultats de l’intervention libyenne, je dirais que mieux vaut avoir Poutine pour allié qu’un Hussein Obama ou un Fabius.

Que dire de ces gauchistes juifs qui demandaient le « retrait » du Golan. En fait, eux continueront à ne rien comprendre à l’écriture de l’histoire sioniste. C’est là qu’intervient la dimension israélienne. Faire confiance aux occidentaux pour mettre un terme à l’escalade nucléaire de Téhéran est pure folie. Il est vrai qu’ils sont déjà fort bien rodés pour pleurer les Juifs assassinés et les discours grandiloquents sont prêts pour saluer le courage et la tragédie que représenterait une attaque atomique contre Israël.

Un peuple qui ne peut se défendre seul n’a pas de place sur cette terre.

La leçon permanence de l’Histoire est que seul Tsahal doit assurer la défense du peuple juif, que seul Tsahal doit éliminer ses ennemis. Un peuple qui ne peut se défendre seul n’a pas de place sur cette terre. Il appartient au gouvernement israélien d’agir seul et de ne pas attendre les éventuelles décisions des démocraties occidentales ou plutôt de ce qui en reste.

Avec l’aide de D.ieu, je suis certain de l’éternité d’Israël et que la prophétie du loup et de l’agneau se réalisera. Le loup cohabitera en pleine harmonie avec l’agneau. Mais dans le monde tel qu’il est et même à ce moment là, je préfère être le loup.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jacques Kupfer pour www.Dreuz.info

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