Trois personnes ont été placées en détention provisoire dans le cadre d’une affaire de violences avec arme
Les faits remontent à la nuit de samedi à dimanche, au cœur du centre-ville de Troyes. Scalpel, pistolet d’alarme, matraque ou une arme de type gomm cogne : rien ne manque à l’arsenal digne des règlements de compte au sommet. Lorsque les fonctionnaires de police interviennent à proximité du collège Beurnonville, certains des individus impliqués sont blessés, d’autres tentent de prendre la fuite. Tous sont placés en garde à vue dans les locaux du commissariat central. Et c’est à force d’auditions que le scénario de la soirée se précise. D’après les premières investigations menées par les enquêteurs de la sûreté départementale, Tony Aubert et Romain Rougevin croisent le jeune frère de William Oussalem. Ils auraient un différend, un contentieux qu’ils souhaitent solder. Alors les deux hommes vont s’organiser pour entrer en contact avec William par le biais de son frère. Le jeune homme est menacé et « gardé à disposition » selon les termes du substitut du procureur. Face au danger, William Oussalem aurait pu prévenir les forces de l’ordre, mais il décide d’orchestrer la riposte. Il joint son ami Florent. Un amateur d’armes en tout genre qui fournit le matériel sans sourciller. Et c’est ensemble qu’ils rejoignent le lieu de rendez-vous. Sur place, pas de discussion ni de négociation. Des coups pleuvent de part et d’autre, des tirs sont échangés. Une scène de violence inouïe qui ne trouvera son terme qu’à l’arrivée des policiers.
Préméditation
Alors qu’ils pansent leurs plaies, la valse des ITT peut commencer. Jusqu’à sept jours pour certains d’entre eux. Face aux enquêteurs, ils maintiennent des déclarations qui interrogent. Une ancienne altercation serait à l’origine de la bagarre. D’autres pourraient y voir un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants. Lundi, le parquet de Troyes a ouvert une information judiciaire du chef de « violences avec arme, en réunion, avec préméditation ». Dans la journée, les quatre individus ont été déférés avant d’être mis en examen par le juge d’instruction chargé du dossier. À l’issue des débats contradictoires et conformément aux réquisitions du parquet, William Oussalem, Romain Rougevin et Tony Aubert ont été placés en détention provisoire. Florent patientera jusqu’au terme de son procès sous contrôle judiciaire. Dans les jours et les semaines à venir, les investigations seront menées sous l’autorité du juge d’instruction. « Il s’agira de conforter l’implication des différents protagonistes et de déterminer le mobile. »
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Là nous avons des noms, normal français, ils se battent entre eux, ils n’ont pas agressé ni volé d’innocents passants ou de vieilles personnes, la justice taubirienne a agi aussitot placement en détention immédiat, si ça avait été des muzz ils seraient dehors, tranquilles, mais là Fds on peut pas laisser passer. LA LOI C’EST LA LOI
Et les ROMS; laissé à commettre leurs délits, avec les félicitations de la police.. Les Français en taule et les muzz et roms jamis incarcérés…ahahah