Publié par Jean-Patrick Grumberg le 15 septembre 2013

Au début, ils réclamaient ceci :

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Puis c’est devenu cela :

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Bernard Drainville, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne dans le gouvernement de Pauline Marois, a présenté cinq propositions aux citoyens québecois :

1- Modifier la Charte québécoise des droits et libertés de la personne

Le gouvernement propose d’y inscrire la neutralité religieuse de l’État, ainsi que le caractère laïque des institutions publiques.

Pour le ministre responsable des Institutions démocratiques, ces propositions « visent à baliser les accommodements religieux et à préciser les conditions suivant lesquelles ils devraient être accordés ».

Bernard Drainville précise qu’à l’avenir « un accommodement devrait entre autres respecter les valeurs d’égalité entre les hommes et les femmes ».

En ce qui a trait à la valeur d’égalité homme-femme, le gouvernement propose d’établir qu’un accommodement religieux soit accordé seulement s’il respecte l’égalité entre les hommes et les femmes.

2- Énoncer un devoir de réserve et de neutralité pour le personnel de l’État.

Dans l’exercice de ses fonctions, l’employé de l’État devra projeter une image de neutralité :

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Bernard Drainville : « La neutralité politique est déjà demandée aux fonctionnaires, nous proposons que la neutralité religieuse s’applique à toutes les personnes au service de l’État. »

3- Encadrer le port des signes religieux ostentatoires

Dans l’exercice de ses fonctions, l’employé de l’État ne pourra plus porter de « signes religieux facilement visibles ». Cette règle s’applique aux personnes suivantes :

    • le personnel des ministères et des organismes publics
    • le personnel de l’État exerçant un pouvoir de sanction : les juges nommés par le Québec, les procureurs, les policiers et les agents correctionnels
    • le personnel des CPE et des garderies privées subventionnées
    • le personnel des commissions scolaires, des écoles publiques, des cégeps, et des universités
    • le personnel des établissements de santé et de services sociaux
    • le personnel des municipalités
    • Dans les cégeps, les universités, les établissements de santé et les municipalités, le personnel pourra se soustraire à la politique, à condition que le conseil d’administration ou le conseil municipal adopte une résolution permettant le port de tels signes religieux.

    • Cette autorisation sera valide pour une période maximale de cinq ans, mais pourra être renouvelée. Elle ne pourra toutefois pas permettre d’avoir le visage couvert « lorsqu’on donne ou reçoit un service de l’État ».

Le gouvernement croit que le temps est venu d’officialiser la neutralité religieuse de nos institutions publiques », a déclaré Bernard Drainville.

4- Rendre obligatoire le visage découvert lorsqu’on donne ou reçoit un service de l’État

Aucune exception à cette règle : « la prestation des services de l’État s’effectue à visage découvert, tant pour la personne qui donne le service que pour celle qui le reçoit ».

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5- Établir une politique de mise en oeuvre

Tous les ministères et organismes publics devront se doter d’une politique de mise en oeuvre, qui permettra à la fois d’assurer la neutralité religieuse, tout en respectant sa mission particulière.

Cette charte, qui vise à faire respecter les valeurs du Québec aux musulmans, a été rejetée par ces derniers au nom d’un mensonge : la tolérance qu’ils réclament – mais n’accordent pas aux autre religions, pas mêmes entre musulmans sunnites et chiites.

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Une manifestation à l’appel d’un collectif musulman a rassemblé plusieurs milliers de personnes hier samedi 14 septembre à Montréal. Les musulmans refusent catégoriquement de renoncer aux signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.

A la fin de la manifestation, Adil Charkaoui, un porte-parole du “collectif québécois contre l’islamophobie” (JPG : comme c’est confortable de tout mettre sur le dos de l’islamophobie. Désormais, dénoncer les crimes de l’islam est devenu islamophobe) a harangué la foule, en grande majorité des musulmans, en leur promettant d’aller devant les tribunaux pour contester une loi qui ne sera discutée à l’Assemblée nationale de Québec qu’à l’automne.

Avec cette “charte des valeurs”, le gouvernement Marois a clairement annoncé son intention de défendre l’idée d’une laïcité “à la française”, dénoncent les musulmans de Québec. S’ils savaient avec quelle mollesse le gouvernement français islamophile défend la laïcité, ils ne manifesteraient pas ainsi.

“C’est un choix de société que vous avez fait en France, au nom de la République, pour le Québec c’est au nom d’un choix collectif et de certaines valeurs que nous souhaitons affirmer”, explique encore Drainville.

Les manifestants ont dénigré la laïcité “à la française” en criant “Le Québec, c’est pas la France” afin de réaffirmer leur attachement à la liberté d’afficher leur religion sur leur lieu de travail tandis que dans leurs pays d’origine et dans les quartier majoritairement islamisés d’Europe, la liberté religieuse pour les non musulmans n’existe pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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