Le terme ultra-libéralisme, dit Wikipedia qui pour une (rare) occasion ne sombre pas dans la désinformation néo-marxiste, est une expression polémique et non une théorie économique, un slogan vide de sens, qui sert à dénigrer le libéralisme et ceux qui prônent la déréglementation des marchés.
Au Front national, au PS, à l’extrême gauche communiste, mais aussi et c’est plus grave, du coté de l’aile gauche de l’UMP et chez les centristes, on reproche souvent au gouvernement Sarkozy d’avoir mené la France au bord de la faillite, preuve que “sa” politique ultra-libérale ne peut mener qu’à l’échec.
Les adversaires du libéralisme pensent qu’il accroît les inégalités, déstabilise le tissu social, et pille les ressources naturelles. Soit…
Mais qui sait vraiment ce qu’est le libéralisme ?
Sur quels exemples concrets le succès des politiques anti-libérales est-il démontré ?
Quels pays ont aujourd’hui une économie libérale ?
Quels pays donneriez-vous en exemple, qui ayant choisi une politique libérale, ont aggravé les inégalités, déstabilisé le tissu social, et pillé les ressources naturelles ?
Détails navrants pour les détracteurs, il n’existe aucune école de pensée, aucun groupe, qui se désigne lui-même comme ultra-libéral, et les utilisateurs du terme ne s’entendent même pas sur une définition.
Ils sont, je l’ai vérifié, totalement incapables de tracer la ligne qui séparerait l’ultralibéralisme du libéralisme, et ils ne peuvent pas avancer une définition sur le concept d’économie de marché – ce qui ne les gêne pas le moins du monde pour dénigrer l’un et l’autre !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
« La fin du territorialisme, c’est-à-dire la fin du monopole territorial de l’État souverain, est ce que les sympathisants de la Panarchie demandent. »
— Gustave de Molinari
http://webresistant.over-blog.com/article-cybernetique-de-la-liberte-de-gouvernement-101459497.html
Vous posez les bonnes questions. Excellent! Le libéralisme, qui n’est pas une idéologie mais simplement le bon sens, a toujours bien fonctionné. Mais il a toujours fait des jaloux qui ont alors prôné l’interventionnisme, le social, le sauvetage des losers aigris. Lorsque l’Occident était encore dans sa phase précapitaliste du 19ème siècle, le socialisme est apparu. Ce fut sans doute une bonne chose afin de dire que l’économie, c’était l’affaire de TOUT le monde et que chacun avait droit à sa part en échange d’un travail fourni. C’était une bonne chose de conscientiser les masses sur leur devenir car celles-ci étaient souvent analphabètes et exploitées dans leur ignorance. Aujourd’hui, l’école est obligatoire, que ce soit dans un système public, libre/privé ou bien avec le homeschooling. Il est difficile de trouver de vrais analphabètes incapables de comprendre, sauf si on leur lave le cerveau – d’où les dangers de l’école publique, mais je digresse. Grâce à l’enseignement notamment, il est possible de se qualifier, d’apprendre un métier et de faire sa vie. Il est vrai que tous ne pourront pas et ne doivent pas avoir le même salaire ou les mêmes revenus. C’est évident. Tout cela pour dire que le socialisme est périmé depuis bien longtemps. De même que l’écologie. Ces idées ont permis de conscientiser sur certains problèmes parfois très graves. Mais le système qu’elle propose pour renoncer au libéralisme ne fonctionne pas, n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera jamais. Au contraire, on n’a eu que des désastres car ces systèmes sont basés sur la vindicte, l’aigreur et le mensonge et ne peuvent survivre que par la répression débouchant TOUJOURS sur un totalitarisme plus ou moins brutal. Lorsque je lui fis part un jour de mon inquiétude pour elle en comptant la nombre de salons concurrents dans sa rue, ma petite coiffeuse m’avait ému en me rétorquant très gentiment que “le soleil brille pour tout le monde”. A toi d’être le meilleur ou alors de faire autre chose selon tes moyens et tes capacités. Rien n’est simple, mais le monde t’appartient. A toi de saisir ta chance. Voici un excellent texte intitulé “Orwell, Obama & Totalitarianism”: http://capitalismmagazine.com/2013/09/orwell-obama-totalitarianism/
qui vous démontrera aussi qu’Orwell n’avait rien, mais alors rien compris du tout. Le libéralisme, c’est avant tout la liberté. Il ne peut y avoir de “liberté encadrée”, contrairement à ce que prétend la Laurette Onckelinx, la louve des PS, qui, ministre depuis plus de 22 ans, a détruit la justice, la médecine et l’enseignement par son interventionnisme politique aussi débile que pourri. Cher ATB, j’espère que vous le lirez le texte sur Orwell. C’était LE texte de la semaine dernière sur le New Media Journal. A plus. Et bien vu JPG !
“Le libéralisme, c’est avant tout la liberté. ” Mais beaucoup lient libéralisme à capitalisme et ce n’est pas exact.
Le capitalisme est aussi basé sur la liberté et l’opportunité. Capitalisme et libéralisme sont liés. J’espère que vous ne nous sortirez pas que le “libéralisme est social” comme Charles Michel, camarade-président du Parti pseudo-libéral belgo-wallon, l’a fait, ou que “le socialisme émane du libéralisme” comme son compère Didier Reynders, aujourd’hui ministricule des Affaires Etrangères (mais étranger aux affaires essentielles). Du point de vue de l’histoire de la doctrine économique, notre Dîîdjé n’a pas tort, MAIS tenir ce genre de discours crée la confusion dans les petits esprits qui n’ont pas besoin de ça.
Bonjour Mandrake,
Evidemment je lis toujours tout sur Dreuz et les questions économiques m’intéressent prioritairement. Les deux dernières publications de Guy Millière et de JPG ont retenu toute mon attention. Je pensais qu’un lecteur me citerait dans un commentaire, je recherchais, sans y croire, l’allusion à mes initiales et je la retrouve, avec le sourire….chez vous, ce qui ne m’étonne pas. Cela me fait plaisir et je vous en remercie. J’ai tellement, réfléchi et écrit moi-même sur le sujet que je suis de plus en plus effaré de la niaiserie en la matière des dirigeants, des médias et du public. Samedi soir encore, un bobo de ma génération assis à ma table qui est sorti de Solvay jadis (tout de même) et qui a pourtant fait un parcours professionnel dans les banques (tout de même aussi) me traitait d’ultra-libéral avec horreur. Je lui ai répondu…ce qu’écrit JPG aujourd’hui. Alors même si les types comme lui n’ont rien compris, que dire des autres. Il s’en est aussi pris à la Suisse en l’attaquant sur le thème connu du paradis fiscal, du secret bancaire et de l’oligarchie financière qui exploitait les masses…pas de chance pour lui, je cite souvent la Suisse et la donne systématiquement en modèle, je connais les chiffres, les réalités (j’y passe 1 à 2 mois par an) et, sous l’avalanche des faits avérés que j’assenais comme un marteau-piqueur, il n’a pu que bredouiller une bien pâle défense. Evidemment l’atmosphère est devenue plus lourde ensuite, je suis devenu le méchant, le type qui casse l’ambiance, parce que même à une table d’universitaires (TOUS dans les matières économiques et financières et TOUS aussi dans les banques ou dans les affaires) on préfère se taire et laisser dire les cons. La première chose qui nous tue c’est la léthargie générale qui conduit les gens à tout accepter même au prix de voir notre civilisation crouler. C’est d’abord une forme de lâcheté et de conformisme consensuel (dogme du consensus) avant d’être de la bêtise. Le plus comique là-dedans est, qu’à cette table, tous étaient d’accord avec moi, sauf un seul….mais j’étais seul à le dire et le clamer. Nous crevons d’abord de nous taire (pas moi !). J’ai été contacté, en juin, par un parti pour en devenir le « Monsieur » économie, les contacts continuent, nous verrons. J’ai encore tant de choses à dire !
A bientôt Mandrake, bonjour également à JPG et à Guy Millière.
Salut ATB et merci pour votre réponse. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Votre poste m’a fait sourire pour deux raisons: primo l’aventure que vous racontez m’arrive souvent et votre constat est aussi le mien. Secondo, sortir aujourd’hui et depuis quelque 3 décennies de Solvay, qui fit la haute réputation d’une certaine Belgique, un pays qui en son temps valait bien la Suisse (malgré sa taille, la Belgique était une puissance économique qui comptait bien devant la Suisse, pays encore assez arriéré économiquement au début du 20ème siècle), ne veut plus rien dire. Idem pour Harvard avec Obama. Adam Smith n’a jamais mis les pieds dans aucune de ces boutiques et question connaissance de l’économie, c’était quand même autre chose. Quant à Lénine, il avait sans doute un MBA d’Harvard en management public et une licence de génie anti-commercial de Solvay. Le bel Ernest doit se retourner dans sa tombe. Pour les infos belgo-belges, je suis RTL-TVI et là il y a souvent un gugusse qui se fait passer pour un professeur de Solvay. Ce vieux schnoque ne sort jamais que des énormités anti-économiques et débiles. Si c’est ça Solvay, j’ai bien fait de ne pas faire ces études-là. Même chose pour le fameux Bruno Wattenberg, le commentateur de l’économie sur Bel-RTL. Je n’en ai aussi marre de me taire soi-disant parce que cela casse l’ambiance. Si travailler avec des cons tue (à petit feu), les écouter aussi. Y a des limites à l’indigence mentale et au relativisme moral (à ce sujet, Richard Dawkins tolère la pédophilie sous certaines formes – je saute du coq à l’âne mais comme vous le dites, il y a tellement de choses à dire: http://www.theatlanticwire.com/global/2013/09/richard-dawkins-defends-mild-pedophilia-again-and-again/69269/. Ca, c’est le prochain “progrès” que nos sociétés devront faire. Allez, à plus.
Savez vous ce qu’est un jobard ?
C’est un gugusse qui hurle à “l’ultra-libéralisme” alors que la dépense publique atteint 57% du PIB.
Ce joli qualificatif peut s’appliquer à 90% des pipolitiques français.
J’en pense que vous devriez postuler pour être ministre de l’économie libérée !
Pour faire court, le libéralisme est un courant de pensée fondé sur une approche pragmatique des faits économiques et sociaux. L’ultra-libéralisme en est une dérive purement idéologique, celle qui a précisément conduit à la crise dont le monde a tant de mal à sortir.
Ronald Reagan était un homme plein de bon sens, George W Bush a hélas appliqué hors de propos des recettes simplistes…
De quelle crise parlez vous ? Celle de 1973 fabriquée par les musulmans ? Celle de 2008 déclenchée aux Etats Unis par des lois dignes du socialisme (Fannie Mae et Freddie Mac), qui donnaient du crédit immobilier à des gens qui ne pouvaient pas les rembourser, et provoqua une débâcle financière ? Ne voyez vous pas que les gouvernements créent les crises parce qu’ils interviennent sur les marchés et les contaminent de virus, puis ensuite accusent “la communauté financière” à qui ils font appel pour financer leurs erreurs ?
bien dit ! et on continue d’accuser “la juiverie” qui manipule l’argent du monde. je ne sais plus comment m’en défaire avec mes collègues de travail. ils me parlent de complot pour l’argent mais je sens comme un léger sous entendu…
La crise survenue en 2008 ne résulte pas stricto sensu d’une politique de refinancement de prêts hypothécaires par des organismes para-publics. Elle résulte d’une gigantesque distribution frauduleuse de prêts à une clientèle totalement insolvable, avec production délibérée de fausses déclarations de ressources, tout cela dans le but de déclencher le paiement de commissions en cascades, et évidemment pas d’aider de pauvres innocents en réalités acculés à la ruine.
Le FBI avait détecté ces pratiques dès 2005, mais une foi aveugle envers les vertus du “laisser faire” a dissuadé la Maison Blanche d’intervenir. L’affaire est aujourd’hui, mais un peu tard, dans les mains de la Justice.
Le marché libre est un merveilleux outil aussi longtemps qu’il ne devient pas l’ultime finalité d’une société.
Merci en tous cas pour vos derniers articles qui rompent quelque peu avec le manichéisme sévissant trop souvent sur DREUZ.
Mais qui est manichéen? Qui s’en est pris à George W. Bush par exemple pour le diaboliser en le traitant d’Hitler? Qui diabolise Israël vis-à-vis des Palestiniens? Qui diabolisent les riches? Hein qui? Venez avec des arguments.
On ne le voit pas parce que les médias ne le disent pas.
Hé Gros, la crise a été provoquée par les étatistes et leurs emprunts débridés. Que vient faire George W. Bush ici ? Les sub-primes ont été mis en place par le Parti démocrate sous l’Administration de Bill Clinton ainsi que les Freddie Mac/ Fanny Mae. JPG a raison à 20000%. Où alors allez-vous aussi faire comme eux? Càd. accuser les banques, les Chinwahs, le “réchauffement” climatique, Mittal, dreuz, Israël ou même l’islam? En Belgique wallonnière, ils ont lavé les cerveaux avec ce genre de foutaises. Le socialisme et la sociale-démocrassie sont en échec cuisant, c’est évidemment TOUJOURS la faute des autres. Aucune remise en question de la bonne pensée, voyons. Le problème est qu’avec moi, cela ne passe pas.
Arrêtez de plagier Joe le plombier! Votre niveau culturel vous autorise de plus nobles ambitions.
Loin de moi l’intention de diaboliser George W, qui a mené une remarquable politique étrangère. Sa responsabilité dans la genèse de la crise est incontestable, mais il faut lui accorder les circonstances atténuantes. Il a été victime, comme nous tous, d’ailleurs, d’un certain climat intellectuel…
A noter que les organismes para-publics de refinancement des prêts hypothécaires ont été crées du temps de Roosevelt, et que ni Ronald Reagan ni notre cher George W n’ont remis en cause ce système…
Vous avez tout faux. Certes pour les Fannie Mae et Freddy Mac, il s’agit d’un lapsus. “Sa responsabilité dans la genèse de la crise est incontestable”. Et bien, nous la contestons, parce que l’Administration GWB l’a contestée. Nous avons déjà publié le “rebuttal” de l’Administration Bush sur les sub-primes et les GSEs et le revoici (voir lien et chronologie). Non, GWB n’a rien à voir dans cette débâcle et a voulu la stopper. Cependant, un Président des Etats-Unis ne peut pas tout faire en politique intérieure.
Just the Facts: The Administration’s Unheeded Warnings About the Systemic Risk Posed by the GSEs
http://georgewbush-whitehouse.archives.gov/news/releases/2008/09/20080919-15.html
Désolé de vous contredire, mais il s’agit là d’un point essentiel à la compréhension de la crise. A la différence de son fantoche de successeur,George W savait exactement ce qu’il voulait et comment l’obtenir.
En l’occurrence, non seulement il n’a pas considéré l’encadrement des activités de Fannie et Freddy comme une priorité du moment, mais en plus, il était à côté de la plaque. Le vrai problème, c’était le développement à l’échelle industrielle d’une distribution frauduleuse de prêts dits “subprimes”. Accorder un prêt à des gens qui pourraient éventuellement avoir un peu de mal à assurer leurs échéances et manipuler de pauvres innocents totalement insolvables afin de percevoir une commission, ce n’est pas du tout la même chose! La plupart des organismes distribuant des prêts hypothécaires sont à des degrés divers impliqués dans cette fraude, ceci sans évoquer toutes les spéculations auxquelles elle a donné lieu. A noter, étant donnée la spécificité du système bancaire américain, que quelques Etats ont été épargnés, et ont connu une bien moindre débâcle du marché de l’immobilier.
Pourquoi cette affaire est-elle méconnue? Parce que la presse n’a pas toujours intérêt à divulguer certaines réalités qui dérangent, et quelle ne distingue pas toujours l’essentiel de l’accessoire, parce que nombres de commentateurs sont aveuglés par l’esprit partisan, qu’il soit de gauche ou de droite… Bref, imputer aux Démocrates la responsabilité d’une crise survenue à la fin du deuxième mandat de George W relève soit de la mauvaise foi, soit de la bêtise pure et simple.
Vous n’avez donc pas lu le contenu du lien dans mon post précédent. Ce que vous racontez, on le sait déjà depuis bien longtemps. Par contre, la politique des subprimes n’a rien à voir ni avec le libéralisme, ni avec le capitalisme, ni avec GWB. Cette politique a été votée par les Démocrates (parti socialiste américain càd. la gauche américaine). Quant à la fin du deuxième mandat de GWB, le Congrès était majoritairement démocrate. Il y a ensuite aussi ce qu’on appelle chez nous les RINOs (les Républicans in Name Only comme John McCain) qui n’auraient pas voté afin de stopper Fannie Mae et Freddy Mac, contrairement à ce que GWB a demandé près de 17 fois. Le POTUS n’a pas tous les pouvoirs en matière de politique intérieure (voyez la Constitution US). Maintenant, parlez-moi d’aveuglement partisan et autre. Allez plutôt dire cela à vos chers media français dont vous avez fait indigestion. Ils sont non-partisans, eux, ainsi que les NYT, Washington Post et autres. Je ne lis pas ces torchons “progressistes” de toute façon. Parlez-moi du WSJ ou du DT de Londres. Alors, il sera encore temps de discuter sérieusement. Non, mais.
Qu’entendez-vous par politique des subprimes? Le terme subprime signifie qu’un client moins solvable qu’un certain profile standard doit emprunter à un taux d’intérêt plus élevé. Cela
résulte purement et simplement de la loi su marché! Si vraiment vous êtes opposé aux réalités du marché libre, dites-le franchement. De ce côté-ci du “pond”, nul ne le vous reprochera.
A mon humble avis, vous avez toute votre place parmi vos frères ennemis socialistes! N’en partagez-vous pas déjà leur sectarisme?
C’est ça, allez. Cela a été expliqué auparavant (les facilités de crédit accordé par les banques à des personnes qui n’en avaient pas les moyens relèvent d’une politique “fortement encouragée” par les Démocrates sous Clinton et cela n’a rien à voir avec le marché puisqu’il s’agit d’interventionnisme). Je n’ai pas le temps de peaufiner un texte reformulant tout cela. D’autres l’ont fait avec moultes détails. Par contre, vos leçons d’économie à la petite semaine, gardez-les pour vous. Vous n’y connaissez en effet pas grand chose.
L’administration Clinton a assoupli les critères d’éligibilité des prêts hypothécaires au refinancement par le GSE, et évidemment pas institué, comme cela se pratique en Europe, un système de prêts bonifiés! Comme exemple de mesure dirigiste, on peut trouver mieux!
Vous êtes en train de nous expliquer que les fraudes massives et la spéculation à laquelle elles ont donné lieu n’ont aucun rapport avec la crise. Si c’est cela que vous appelez s’y connaître en économie, alors je reconnais volontiers ne rien y connaître!
Réponse au dernier poste de Monsieur Aigrot (il n’y a plus de lien “réponse”). Effectivement, vous reprochez aux banques d’être des banques et aux marchés des titres de jouer leur rôle. La crise vient tout simplement de l’interventionnisme étatiste et des dettes publiques de divers pays qui ne savent plus rembourser (la pyramide est cassée et la sociale démocrassie a vécu. Qu’elle crève enfin!!!). Je suis pro-capitaliste mais dans ma vie je n’ai acheté qu’une seule action. Il existe en effet d’autres produits bien plus intéressants et moins risqués (le risque est une notion que vous semblez oublier) que les actions à la pépère. Mais les marchés ont des hauts et des bas, mais ne nous obligent pas à participer à la spéculation, qui n’est autre que le marché. Les états, eux, gaspillent l’argent, de préférence celui des autres, càd. le nôtre, empruntent sans frein et puis reprochent aux marchés financiers leurs propres turpitudes (comme dans “le paradigme inversé”). Vous parlez de fraudes massives. Vous pensiez certainement à la Grèce dirigée par le PS. Bien sûr, vous nous direz que Goldman Sachs avait été payé pour mentir aux institutions européennes. Effectivement, il a été payé, lui. L’état socialiste grec a payé pour qu’on mente. Qui est à l’origine de la fraude? GS ou l’état? Ensuite, vos commentaires:
1) “Comme exemple de mesure dirigiste, on peut trouver mieux!” Il s’agit bien d’une mesure dirigiste, quelle qu’en soit l’ampleur, dont on connaît le résultat. Il n’y a pas d’interventionnisme bénin, la preuve.
2) “Vous êtes en train de nous expliquer que les fraudes massives et la spéculation à laquelle elles ont donné lieu n’ont aucun rapport avec la crise”. Je n’ai même pas dit cela. Par contre, il appert que vous inversez les causes et les conséquences du problème. Par ailleurs, d’un post à l’autre, vous avez la manie de vous contredire. Ceci sera ma dernière réponse.
Il s’agit des fraudes liées à la distribution des prêts hypothécaires! Je ne vois pas en quoi Clinton peut en être tenu pour responsable, il n’était plus à la Maison Blanche!
Merci pour cette mise au point qui m’a évité d’écrire 😀
Merci !
Le libéralisme est un modèle qui normalement appartient à la gauche et qui est distinct du conservatisme. Le modèle libéral est le contrat social le plus équitable, le moins générateur de conflits. C’est en quelque sorte la laicite généralisée. Il est normal que les citoyens qui ne sont pas d’accord avec un culte ne participent pas au financement de ce culte. Mais il n’y a pas que dans le domaine religieux que des conflits et désaccords se produisent. Pourquoi, de l’autre côté, l’argent publique va à des syndicats avec lesquels tout le monde n’est pas forcément d’accord? Pourquoi l’argent publique bénéficie à des associations politiques dont tout le monde ne partage pas les opinions? Pourquoi la sécurité sociale (qui exerce un monopôle en France) finance par exemple les avortements et l’homéopathie, ce que tout le monde n’approuve pas? Ces contraintes sont porteuses de conflits. Le libéralisme permet à chacun de décider ce qu’il finance, comment il va organiser sa vie et la société. Le modèle socialiste contraint l’individu à vivre et agir d’une certaine facon.
A une époque, certains pays ont pris des mesures allant plus ou moins dans le sens du libéralisme (Grande-Bretagne, Canada, Nouvelle-Zélande…), mais ils ne sont pas forcément allés assez loins. La Suisse aussi est plus libérale, mais de moins en moins… Les pays relativement libéraux semblent s’en sortir mieux et avoir en fait moins de pauvres. D’ailleurs, dans le modèle socialiste, l’individu perd conscience de sa responsabilité vis-a-vis de ceux qui n’arrivent pas à sortir de la pauvreté. Dans le modèle libéral, l’aide est volontaire et non automatique (liberté d’action, l’Etat ne force pas la main), et dans la pratique les libéraux sont plus présents dans le domaine caritatif que les socialistes.
Voici donc le troll de service. Vous confondez absolument tout. Serait-ce une indigestion d’Yves-Calvisme ou d’Hollandouillisme?
Mon commentaire ne porte que sur le début de votre poste. D’où tenez-vous que le libéralisme est de gauche? Qui a établi cette classification? Sur quelle base?
A l’origine, les valeurs libérales étaient de gauche. Mais il est vrai qu’historiquement, ces valeurs ont souvent été défendues par les conservateurs. Et actuellement, l’étatisme, le collectivisme sont souvent associés à la gauche tandis que le libéralisme est souvent associé à la droite. Il existe cependant des libéraux qu’il est impossible de classer à droite. Ils ont des opinions proches des socialistes sur beaucoup de sujets de société (exemples: mariage homosexuel, immigration, laicité, etc…), mais sont des “conservateurs fiscaux”.
Voici un interessant graphique: http://www.gaucheliberale.org/public/ppf-11-11.jpg
Que si, je dis bien si et je ne sais pas si, le libéralisme est l’exact opposé du communisme, donc le triomphe final du principe de compétition sur le principe de solidarité, il est tout aussi invivable à terme et mènera au même genre de catastrophes. La vie, même dans ses manifestations les plus élémentaires, a besoin d’un équilibre (dynamique) entre les deux.
“il est tout aussi invivable à terme et mènera au même genre de catastrophes.” : vous avez des exemples ?
Moi aussi j’aimerais avoir des exemples !
J’appelle ultralibéralisme le discours vantant les mérites de la circulation sans frein de toutes les marchandises (et de tous les hommes) et critiquant le protectionnisme. A Partir du moment où le Japon, la Chine, le Brésil les USA se protègent, je ne vois pas pourquoi france et l’europe ne pourraient pas se protéger.
Je suis aussi pour la défense de la petite entreprise privée, du petit commerce contre les gros, qu’ils soient publics ou privés.
La gauche et la droite veulent asservir la liberté individuelle, la gauche en forçant les gens à bosser dans des sovkhozes, la droite en les forçant à être salariés des grands groupes capitalistes.
Alors je ne sais pas si je suis libéral ou non?àç
“ultralibéralisme le discours vantant les mérites de la circulation sans frein de toutes les marchandises”: les proxénètes, les trafiquants de drogues et les terroristes sont donc ultra-libéraux. Votre définition ne tient pas. Protégez-vous, vite: “Allôô, ma CGT, protégez-nous de la liberté et de ses bienfaits. On est français, merde ou quoi”.
la référence à la cgt est impropre. Je ne veux pas que la cgt me défende. Je souhaite même que la cgt et l’état arrête d’emmerder les créateurs d’entreprises, c’est ce que j’ai expliqué dans mon post.
D’ailleurs les partisans de la libre circulation des hommes, c’est à dire de l’immigration incontrôlée, devraient louer la cgt pour l’engagement de celle-ci pour les sans papiers (surtout les sans papiers musulmans)
“J’appelle ultralibéralisme le discours vantant les mérites de la circulation sans frein de toutes les marchandises (et de tous les hommes) et critiquant le protectionnisme.” : vous préférez que la liberté d’aller et venir soit retirée ? Il n’y aurait pas de mérite à laisser les biens et les hommes circuler librement ?
les mérites de la liberté de circulation des hommes, nous les voyant tous les jours en France, et d’ailleurs vous les dénoncez sur votre site. Renaud Camus appelle cela le grand remplacement.
nous les voyons tous les jours et non nous les voyant tous les jours Pardon
la liberté de circulation (en clair l’immigration) permet aussi de tirer les salaires à la baisse et a empêché, en France, la modernisation de l’appareil productif.
Le libéralisme c’est quand l’état laisse le gouvernement de la nation aux banquiers.
Et cela existe en vrai quelque part ?
Je ne peux que vous recommander la lecture de:
http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
et de :
http://www.contrepoints.org/2013/08/30/136850-liberalisme-ni-de-droite-ni-de-gauche-dailleurs
qui sont de mon point de vue des textes fondateurs d’une certaine idée du libéralisme.
Désolant de voir que personne dans cette page n’a semblé opportun d’utiliser les termes “Ecole Autrichienne d’Economie”.
Lisez Von Mises, Rothbard, et vous comprendrez aisément ce qui se passe.
Si, mais bon, on ne sort pas l’artillerie lourde tout de suite. Il y a aussi Ayn Rand, Milton Friedman, Thomas Sowell, Walter Williams, etc.
Les Français pensent qu’ils sont victimes du libéralisme ;alors que c’est la seule solution depuis 1945 qui n’a jamais été appliquée..comme son application mettrait en cause tous les bénéficiaires vivant du socialisme ou de la démocratie sociale ,il est facile de les abrutir des slogans creux comme l’ultra libéralisme responsable des problèmes du pays ; il faut bien trouver une explication à l’échec depuis 40 ans de la relance par la consommation et du déficit devenu le pilier de toute politique depuis 40ans
ce matin encore il y avait dans la presse un vivant appel à la BCE pour lâcher les vannes de la création monétaire
Le libéralisme est avant tout une doctrine politique née, en France, au siècle des Lumières pour faire court : il a quatre piliers :
– la liberté de pensée et de l’exprimer
– la liberté de se réunir
– la liberté d’aller et venir
– la liberté d’entreprendre corollaire de la propriété individuelle
La libéralisme nous le vivons au quotidien sans le savoir. Sauf pour le dernier pilier dont les atteintes en France vont croissant depuis trop longtemps; on en voit le résultat…
En économie, le libéralisme c’est le règne du droit, du contrat librement débattu, du respect de la propriété individuelle déclarée sacrée par les Révolutionnaires, Pas du tout de l’arbitraire ou encore de l’écrasement du pauvre par le riche
C’est le cantonnement de l’Etat aux missions d’assurer la sécurité des personnes et des biens, d’exercer dans le cadre de la loi la contrainte lorsqu’elle est nécessaire et proportionnelle aux faits, de faire respecter les décisions judiciaires, fixer un cadre empreint de reconnaissance pour les entreprises et les entrepreneurs qui font la richesse du pays.
En France c’est l’Etat qui prétend de la naissance à la mort nous faire traverser la vie dans le bonheur du collectivisme : citoyens ne pensez à rien, l’Etat s’occupe de tout !
Excellent rappel! C’est rigoureusement ça!
J’en dis que le libéralisme n’est pas une théorie économique mais une conception philosophique et politico-juridique des rapports humains (qui incluent l’économie) dont la valeur cardinale est : la liberté.
Ceux qui critiquent le libéralisme sont des crétins.
En France il y en a beaucoup !
Malheureusement …avec l’assistanat qui est un crève-cœur pour l’espoir et un réservoir pour l’électorat en créant de la jalousie …
On est pas sorti de l’auberge !
Libéralisme.
Mot interdit d’usage en France, régulièrement remplacé par ultralibéralisme dans les médias.
Même les patrons français ne l’utilisent qu’à voix basse de peur d’être sanctionnés au moment de présenter leurs dossiers de demande de subvention.
Lors d’un stage d’entreprise, mon directeur qui voulait faire “social” (-iste) posa la question :”que pensez-vous du commerce équitable ?” .
Je répondis : “pouvez-vous me dire ce qu’est le commerce inéquitable ?”
Je n’ai toujours pas la réponse…
qui est j-galt ? 🙂
L’ultra libéralisme c’est l’étiquette qu’on accroche sur l’homme , le groupe, à abattre.
Que véhicule de négatif l’appellation d’ultra ?
La Gauche sentant que l’opposition Gauche Droite ne lui est plus systématiquement favorable , se déplace sur le curseur des mots.
Quel est l’opposé d’ultra ? On va bientôt le savoir. Comme vont bientôt déferler dans la mode comme dans les beaux arts les images négative de l’ultra.
Le libéralisme ne date pas d’hier, ni la grêve des impôts, ni l’évasion fiscale. Voyez l’opéra “King Arthur” de John Dryden et Henry Purcell (1659-1695 http://en.wikipedia.org/wiki/King_Arthur_%28opera%29) dont voici un extrait:
Enter Comus with peasants.
COMUS
Your hay, it is mow’d and your corn is reap’d,
Your barns will be full and your hovels heap’d.
Come, boys, come,
Come, boys, come,
And merrily roar out our harvest home.
CHORUS OF PEASANTS
Harvest home,
Harvest home,
And merrily roar out our harvest home.
COMUS
We’ve cheated the parson, we’ll
cheat him again,
For why shou’d a blockhead have one in ten?
[Pourquoi un crétin empocherait-il 10%?]
One in ten, one in ten,
For why shou’d a blockhead have one in ten?
PEASANTS
One in ten, one in ten,
For why shou’d a blockhead have one in ten?
Peu ici connaissent Say et Tocqueville, dirait-on. 😎
Pour les réducteurs on pourrait dire que le libéralisme se base sur la prise de responsabilité de l’individu pour les décisions qui le concernent; l’opposé de l’assistanat…
Le libéralisme est-il de droite ? *\o/*
Certainement pas.
Pas plus que de gauche, d’ailleurs. Mais le seul libéral qu’on ait vu dans le voisinage pas trop éloigné était de gauche : Tony Blair.
En France, je ne vois que Bockel et Madelin, plus les gens du PLD (Véron, Koenig, Beigbeder, etc.) pour pouvoir prétendre à cette étiquette.
Aux Etats-Unis :airplane: , être “liberal” c’est être un dangereux gauchiste mou… Ici c’est être quasi-fasciste.
Et un ultra-libéral ?
Ca n’existe pas, pure invention de la presse. 😛
Mais la gôche décrit (ou croit décrire) ainsi les ultra-conservateurs…
Au niveau gouvernemental, Sarko était-il libéral ? Absolument pas, il se reposait énormément sur l’interventionnisme de l’état et le protectionnisme.
Et les U.S.A. ? Non plus, pour (entre autres) les mêmes raisons.
C’est exactement pour ce genre d’article que j’aime Dreuz.
C’est ô combien important de promouvoir le libéralisme !
Bravo et merci pour la ligne éditoriale impeccable :yes:
Pour moi, le libéralisme est la doctrine économique et politique qui découle logiquement de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 89, respectueuse de l’Homme et de sa liberté à s’accomplir à son idée. Le libéralisme suppose un Etat démocratique dont le périmètre est scrupuleusement et étroitement défini, des finances sainement équilibrées, et une fraternité bien ordonnée. C’est quand cette dernière fait défaut, et que des profiteurs entendent spéculer sur la misère de ceux qui sont réellement nécessiteux que l’on peut parler d’ultra-libéralisme : la société devenant trop cruelle redevient alors instable.
Pourquoi nommer un ministre de l’économie ? Plus de ministre de l’économie serait la solution.. Mais après 50 ans de clientélisme est-ce encore possible ?