Michel Garroté, réd en chef –- Le 1er janvier 1958, le psychiatre de l’US Army Douglas Kelley attrape une pilule de cyanure, il la glisse dans sa bouche et il l’avale. Douze ans seulement après la fin du procès de Nuremberg, il se donne la mort avec le même poison que l’un de ses patients, Hermann Goering. Voilà comment commence l’enquête du journaliste Jack El-Hai, qui a voulu découvrir, dans son livre « Le Nazi et le psychiatre », ce qu’il se passait dans la tête de l’homme qui fut le psychiatre des dirigeants nationaux-socialistes.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Kelley, alors chef du service de psychiatrie d’un hôpital militaire, fut chargé d’une mission qui allait bouleverser sa vie: évaluer la santé mentale des dirigeants nationaux-socialistes détenus à la prison de Nuremberg dans l’attente de leur procès. Kelley espérait identifier les traits de personnalité ou les troubles mentaux qu’ils avaient en commun et définir une « personnalité nazie » qui permettrait de comprendre ces criminels.
Pendant plusieurs mois, le médecin a passé des dizaines d’heures à échanger avec l’un des plus intrigants de ses patients, Hermann Goering, le plus haut gradé national-socialiste aux mains des Alliés. Leurs sujets de conversation: la Seconde Guerre mondiale, les politiques mises en place par le régime national-socialiste et les perspectives de cet homme désormais capturé. En plus d’entretiens approfondis, le psychiatre a fait un usage intensif de différents outils de diagnostic, dont le test de Rorschach ou le TAT.
Ce qu’il a découvert l’a violemment perturbé. Le bras droit d’Hitler n’était ni fou, ni anormal. Les dignitaires nationaux-socialistes n’étaient atteints d’aucune pathologie psychiatrique. Dans son livre, El-Hai, qui a eu un accès complet aux notes de Kelley, suggère que c’est cette découverte qui a conduit au suicide l’ambitieux psychiatre, aspiré dans une relation malade et dangereuse avec le bras droit d’Hitler.
Hanté, le psychiatre a commencé à méditer sur sa propre capacité à faire le mal. Petit à petit, il est devenu dépendant au travail et à l’alcool, incapable de gérer la colère qui le rongeait.
Reproduction autorisée avec mention :
M. Garroté réd chef www.dreuz.info
Sources :
http://blogs.scientificamerican.com/guest-blog/2013/09/19/listening-to-stories-from-nazis/
Impresionnant en effet.
Mais on avait pas encore découvert et identifié, dans les années 40-50, le profil “pervers narcissique”, exploré par le Dr Racamier dans les années 80.
Des êtres capables des pires manipulations et fascinations !
Le pervers narcissique étant Goering, bien sûr, pas ce pauvre Kelley
Le “pervers narcissique” est une piste, mais personne n’a -t- il jamais envisagé l’antisémitisme comme une maladie mentale en tant que tel? Ou bien travailler sur la sensibilité des individus aux manipulations de masse
MG je pense comme vous que le mal est en l’homme !
Bien sûr, comment pourrait-il en être autrement, puisque c’est le plus grand des prédateurs.
franchement il a bien faire d’avaler sa pilule de cyanure , il ne devait pas avoir la conscience tranquille , il savait trop de chose ! c’est pas rien d’avoir comme client le bras d’hitler …
Il a pris conscience de sa propre pathologie mentale, n’a pas réussi à surmonter sa dépression (qui est toujours saine, par principe), et a fini par se suicider plutôt que d’ accepter, et confronter, la Réalité.
Est-il besoin de fréquenter un nazi de près pour devenir dépendant et se laisser dévorer par la colère ? Vivre dans un monde où les exactions des islamistes sont quotidiennes et largement diffusées ne présente-t-il pas le même danger ? Quelle conclusion tirer de cette expérience ? Le psychiatre Douglas Kelley s’est-il suicidé parce qu’il était simplement quelqu’un de fragile, ou s’est-il donné la mort parce que face à l’incarnation du mal absolu le suicide est la seule réponse raisonnable ?
Nous ferions bien de trouver rapidement une solution efficace pour contrer le nazisme qui fait son grand retour. La colère peut être utile mais elle ne suffit pas. Quant au suicide…
il va arrivé la même chose au psychiatre d’hollande 🙁
vous croyez ? :rotfl: :rotfl:
“les dignitaires nationaux socialistes n’étaient atteints d’aucune pathologie psychiatrique”
Ce n’est pas ce que disait le médecin personnel d’Hitler (qui était encore vivant il y a quelques années) qui lui vouait une fidélité et une admiration sans bornes…..ce médecin avait bien avoué qu’Hitler était un psychopathe, qu’il souffrait de graves troubles intestinaux, greffé à sa maladie de Parkinson, s’il ne s’était pas suicidé (la thèse du suicide reste encore à prouver) il ne lui restait plus très longtemps à vivre….
Si, avant de fréquenter ces humains déchus que sont les nazis, le Dr. Kelley croyait en la théorie selon laquelle l’homme étant bon naturellement, c’est la faute de «la société» s’il devient pervers, il a dû en effet tomber de haut !
Le Mal est en chacun de nous, le combattre requiert toute notre énergie tout au long de notre vie. Certains préférent se soumettre, voilà tout.
:-X Exact. Vous avez tout dit ! Nous devons, à chaque instant de notre vie, faire le bon choix, celui qui s’oppose à la violence.
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Mad Exact. Vous avez tout dit ! Nous devons, à chaque instant de notre vie, faire le bon choix, celui qui s’oppose à la violence. Toutefois, lutter contre ces idéologies perverses demande d’entrer en action. Où commence la violence légitime et où finit-elle ?
Cela dépend selon les individus. Certains sont prêts à tout accepter, y compris leur propre mort de la main du bourreau, plutôt que de risquer leur peau pour la défendre et défendre celle de leurs familles, de leurs amis et de leurs concitoyens.
D’autres sont simplement incapables de subir sans réagir et ils se battent, pour eux et pour les autres.
Question d’épiderme, qui sait ?
Jésus lui-même a perdu patience et ne s’est pas privé de fustiger les marchands du Temple hypocrites et voleurs.
Cette histoire correspond un peu à la pathologie de nos hommes politiques de gauche et de droite qui nous gouvernent, ils sont tous normaux mais insidieusement, ils remplacent la population Française de souche par une population inculte et fanatisée avec une culture d’il y a 1400 ans, en fait ils nous génocident pacifiquement et il n y aura aucun psychiatre pour les psychanalyser et un tribunal pour les juger.
Fréquenter Goering, ça devait donc, être comme fréquenter le diable, conduire à la folie puis à l’autodestruction puis au suicide tôt ou tard.
Malgré toute sa science, ce médecin ne luttait pas d’égal à égal.
ou l’expérimentation d’un rationnel poussé à son extrême, dans un abime, sans éthique, sans l’amour, sans Dieu, quelque chose comme ça?
C’est un fait connu que tout les détectives qui travaillent sur des affaires de tueurs en séries, ne doivent pas rester plus d’un certain laps de temps en contact avec ces êtres pervers, sinon c’est le gouffre de souffrance d’un esprit sain trop longtemps en contact avec le mal. Mais cette connaissance n’existait pas avant les années 80, dommage pour ce psychiatre, j’ai lu voici plusieurs années un livre d’un psy américain ‘Les gens du mensonge’ par le docteur Peck c’est quelque chose, il y a le film Citizen X aussi qui montre les souffrances d’un enquêteur en URSS sur un tueur d’enfant en série dans les années 80 c’est à voir ça aide à comprendre la souffrance de ceux qui doivent côtoyer le mal et le combattre.
Le taux de suicide chez les psychiatres et les professionnels de la santé mentale serait deux fois plus élevé que chez les autres médecins .
Cette profession est particulièrement dangereuse et pénible .
Dans ce cas il semblerait que le psychiatre des nazis soit incapable d’accepter que la folie EST la normalité .
Les médecins sont hélas impuissants à soigner cette folie collective qui enpoisonne nos esprits .
Ce n’est pas un travail pour eux , c’est un travail pour un héros civilisateur grec comme Héraklès ou pour un Saint Georges terrasseur de dragons .
Et ce combat est sans fin .
Tout le long de sa vie l’Humain est perturbé par sa dichotomie: reconnaitre son animalité (d’animal grégaire) et un beau rêve d’être éduqué et de ne pouvoir en jouir car condamné à mort des sa naissance pour un temps très court… :yinyang: :monkey: :cowboy: :bomb: :skeleton:
L’excès de normalité (apparente) est peut être la pire des maladie …