Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 septembre 2013

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Pour les officines pratiquant la dictature de la pensée, l’indépendance de la justice est une notion à géométrie variable. Très variable…

Si un juge n’est pas totalement aux ordres et obéissant, il se voit menacé, il subit le terrorisme des bien-pensants, et le lynchage en place publique.

C’est ce qui vient d’arriver à ce juge qui a eu le courage de dire ce qui devait être dit – mais que la nouvelle église de la gauche morale a décidé qu’il ne fallait pas dire.

“Pensez-vous que nous allons vous laisser piller la France ainsi ?” a demandé, collant à la réalité, Hervé Barrié, un juge toulousain, lundi 23 septembre.

Colère de deux syndicats de magistrats et d’avocats, ainsi que de la Ligue des droits de l’homme : il ne fallait pas le dire ! hurlent les langues de boitistes, qui n’entendent pas autoriser qu’une certaine réalité soit étalée au grand jour.

Hervé Barrié, président du tribunal correctionnel, dirigeait une audience en comparution immédiate contre quatre tziganes poursuivis pour le vol de cuivre d’un transformateur : “Vous ne pensez pas que la France en a assez des vols commis par les Roms ?”, demande également le juge.

Dans un communiqué commun, la Ligue des droits de l’homme qui laisse les black et les beurs insulter les Français parce qu’ils ont le droit à la liberté d’expression, mais ne tolère pas qu’on outrepasse la ligne rouge qu’ils ont tracée, le syndicat de la magistrature des cons du mur, et le syndicat des avocats de France de Toulouse – dont on se demande ce qu’ils viennent faire dans ce guépier – à moins qu’ils soient, eux aussi, infestés de gauchistes, ont jugé ces propos “proprement intolérables en ce qu’ils stigmatisent une catégorie de la population, opèrent des amalgames hâtifs et infondés entre les prévenus et leurs origines ethniques, les faits pour lesquels ils étaient jugés et un prétendu ‘pillage’ que subirait notre pays”.

Ah bon ? Nos élites ne lisent pas les faits divers ? J’oubliais : si la réalité est politiquement incorrecte, c’est qu’elle n’existe pas.

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“De tels propos bafouent les valeurs républicaines dont la justice est garante”, insistent les deux syndicats qui remettent les violeurs en libertés et la LDH, qui condamnent “un discours délétère, toujours plus dominant, qui désigne des boucs émissaires et attise les xénophobies au mépris de la cohésion sociale”.

Je n’ai pas souvenir que les mêmes aient pris des gants lorsqu’ils dénonçaient les propos de Marine Le Pen, ni qu’ils aient fait grand cas des amalgames, en associant les électeurs français du FN, excédés des abus de la minorité visible, à l’image stigmatisante de gros beaufs racistes.

Pourtant, la gauche n’a pas ce talent de transformer tout rappel de la réalité en insulte passible des tribunaux : c’est la droite complexée qui lui a montré le chemin.

Manuel Valls a d’ailleurs affirmé sur France Inter que les Roms avaient vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie et que leurs campements devaient être progressivement «démantelés». Du bon sens. Espérons que son fournisseur de Karcher n’est pas celui de Nicolas Sarkozy.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.francetvinfo.fr/politique/polemiques-sur-les-roms/un-juge-toulousain-mis-en-cause-pour-des-propos-contre-les-roms_418879.html

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