Publié par Michel Garroté le 27 septembre 2013

 

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Le ridicule ne tue décidément pas. Valérie Trierweiler, la compagne du président François Hollande, a remisé au placard son style bobo pour la haute couture française avec brushing impeccable, un style immortalisé par la haute bourgeoisie de la côte Est dans les feuilletons hollywoodiens (voir liens vers sources en bas de page). Le style bobo – terme qui signifie bourgeois-bohème –, autrement dit décontracté, casual, était celui de cette journaliste divorcée et mère de trois garçons lors de son arrivée à l’Elysée, le 6 mai 2012, au moment de l’élection de son partenaire de cœur.

Un an et demi plus tard, Valérie Trierweiler confessait : « Carla Bruni m’a donné de précieux conseils. Tout ce qu’elle m’avait dit à ce moment-là s’est révélé vrai » (on croit rêver…). Des conseils qu’on peut résumer ainsi : pas de marinières idiotes et autres mièvreries. L’épouse du président français doit être la première ambassadrice de la mode et de la haute couture française. La première dame a mis près d’un an à assimiler la leçon. Et c’est seulement au printemps dernier qu’elle a fait sa première apparition à un défilé de haute couture (Chanel/Karl Lagerfeld), dans une tenue à la hauteur des circonstances : escarpins Dior et tailleur en soie Chanel.

Il faut dire que, lors des premiers voyages officiels du couple Hollande-Trierweiler, elle avait autant d’allure qu’une maîtresse de maison de la bourgeoisie. Et s’est d’ailleurs habillée comme une riche provinciale qu’elle a fait son entrée à la Maison-Blanche pour rencontrer les Obama. Une image bien terne à côté des photos éblouissantes de Carla Bruni en visite officielle à Londres, où elle avait affiché la beauté insolente d’une femme à l’allure exceptionnelle (faudrait pas exagérer…). La première dame a pris acte de ces erreurs monumentales dues au manque d’expérience et essaie de les corriger. Elle a commencé par faire un régime, puis, en bonne patriote, a eu recours à l’arme stratégique de la haute couture française. La nouvelle Valérie Trierweiler a récemment porté ses nouvelles armes à Tokyo, lors d’une réception donnée par l’empereur Akihito et sa femme, l’impératrice Michiko.

Face à la rigueur de l’étiquette impériale japonaise, la compagne du chef de l’Etat n’était pas vraiment à l’aise, mais au moins était-elle en Chanel. Herr Lagerfeld a beau vendre des fanfreluches, il sait également faire preuve d’une rigueur toute prussienne. A Paris, de retour à l’Elysée pour recevoir le président allemand Joachim Gauck et sa compagne Daniela Schadt, Valérie Trierweiler a définitivement imposé son nouveau look et dit adieu aux erreurs du passé grâce à un ensemble en soie noire de chez Dior (la soie ne fait pas la moniale…). Un changement qui n’a pas échappé à Laurent Cotta, chargé de la création contemporaine au musée Galliera : « Il était temps ! », commente-t-il avec une pointe d’ironie. Aujourd’hui on découvre enfin cette volonté d’incarner le chic parisien traditionnel, conformément aux codes du classicisme français. Patriotisme, quand tu nous tiens… (Voir ci-dessous liens vers sources).

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Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Et sources :

http://www.abc.es/estilo/moda/20130920/abci-estilo-mejora-trierweiler-201309191754.html

http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/27/le-nouveau-chic-patriotique-de-valerie-trierweiler

   

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