Les huit membres d’une filière jihadiste, dont deux avaient été interpellés en 2011 au Pakistan, ont été condamnés ce lundi à des peines de 18 mois à 8 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris.
Le procureur de la République avait requis des peines de 2 à 8 ans à leur encontre.
Le groupe jugé pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes» s’était donné pour but de favoriser le recrutement en France, la formation physique et idéologique et l’envoi au Pakistan de jeunes volontaires pour le jihad armé. «La mécanique de cette filière est celle que l’on rencontre dans la plupart des dossiers de ces groupes constitués pour commettre le pire : il y a la cristallisation qui se fait autour de la personnalité d’un individu qui, par son image, son érudition et sa faculté à convaincre, va entraîner les autres et, parce qu’il est bien secondé, va arriver à ses fins», avait résumé le procureur dans ses réquisitions.
Le chef du groupe condamné à 8 ans
Le tribunal a condamné Mohamed Niaz Abdul Raseed, ressortissant indien de 34 ans qui habitait le Val-d’Oise, considéré comme le chef du groupe, à 8 ans de prison et une interdiction définitive du territoire français. Il a prononcé une peine de cinq ans d’emprisonnement à l’encontre de Charaf-Din Aberouz, Français d’origine marocaine de 27 ans, et Saad Rajraji, Franco-marocain de 24 ans, présentés comme «les bras droits, les lieutenants» de Mohamed Niaz et «les émirs» du groupe.
Charaf-Din Aberouz est l’un des deux candidats au jihad qui avaient été interpellés le 25 janvier 2011 par les autorités pakistanaises à l’aéroport de Lahore où ils étaient attendus par un «facilitateur d’Al-Qaïda» qui devait les conduire vers un camp d’entraînement au jihad armé. Son compagnon de voyage, Zohab Ifzal, Français d’origine pakistanaise de 24 ans, n’a en revanche été condamné qu’à 42 mois de prison dont 18 mois avec un sursis simple. Il avait été «désigné volontaire» par le groupe pour ce départ, même s’il avait des convictions radicales, avait reconnu le procureur dans ses réquisitions.
Parmi les autres prévenus, Larossi Abballah, 22 ans, a été condamné à 3 ans de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, Emirhan Deniz Sogut, 22 ans, à 3 ans de prison dont 1 an avec sursis avec possibilité d’aménagement de peine et Rédouane Ghandi, 26 ans, à 18 mois avec sursis. Enfin, le tribunal a condamné Yoan Glet, 31 ans, actuellement en fuite à l’étranger, à une peine de 18 mois de prison assortie d’un mandat d’arrêt.
«Une décision qui a pâti du contexte du conflit Syrien»
«C’est une décision sans surprise qui a pâti du contexte défavorable du conflit Syrien», a réagi l’avocat de Mohamed Niaz, Me Sébastien Bono, après l’énoncé du jugement. «Mon client se demande s’il a été jugé pour les faits ou si le tribunal a souhaité adresser un message à ceux qui seraient tentés d’aller combattre dans ce pays. Huit ans de prison pour avoir consulté des sites islamistes sur internet, c’est extrêmement lourd», a-t-il ajouté.
Pour l’avocat de Zohab Ifzar, Me Hervé Denis, la peine infligée à son client s’explique «à la fois parce qu’il a accepté de se rendre au Pakistan mais aussi parce qu’il a été manipulé» par le groupe pour s’y rendre. «Ce dossier a permis de montrer combien ces filières jihadistes ont un fonctionnement sectaire», a-t-il estimé.
«De jeunes paumés sans repère et incultes»
Dans leurs plaidoiries, les avocats des six prévenus avaient tous minimisé la dangerosité du groupe. «Ce ne sont pas de dangereux terroristes mais des pieds-nickelés, de jeunes paumés sans repère et incultes, qui se cherchaient une identité dans l’islam radical», avait soutenu Me Georges Sauveur, avocat de Saad Rajraji.
«Ce sont des jeunes des cités qui ont perdu la boule dans un état de faiblesse», avait abondé Me Jean-Yves Lienard, avocat de Charaf-Din Aberouz, tandis que son confrère, Emmanuel Trink, avocat de Deniz Emirhan Sogut, évoquait «une bande de bras cassés qui a joué à se faire peur».
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Bien sur, ce ne sont que de pauvres jeunes paumés, de pauvres musulmans qui ne sont pas compris par les français. Cependant, il y en a de plus plus qui viennent partager cet enfer français….. Alors un jour pour nous remercier de les avoir accueillis, torchés, soignés et maintenant nourris, ils pourront nous imposer la charria, nous couper la tête nous vilains chrétiens, en fait nous assassiner tranquillement…!!!
Pour eux ,John, si nous les acceptons , ce n’est pas par humanisme ou compassion,
C’est parce que nous serions des dégénérés , décadents, décatis moralement ,
N’osant pas nous passer ,nous mêmes , la corde au cou, ils font une bonne action de nous y aider
la prison, si la justice l’a estimé ainsi..OK.
mais quelle prison?
parceque ces “jeunes paumés, bras cassés etc, ont été engraissés avec l’argent de la République, celui des impôts citoyens.
donc, premièrement les faire travailler en prison et rembourser à la République ce qu’ils lui ont coûté.
ensuite, les laisser en prison, sans coaching, ça nous prépare une belle brochette d’enragés quand ils sortiront!
prison, certes, mais sans travail et éducation à la cléf, il y a fort à craindre que le remède ne soit pire que le mal.
Et en plus pendant le temps où ils seront en taule, ce sont encore les citoyens qui vont payer les frais, entretenir leurs familles… on est rarement jihadiste tout seul dans le clan familial
(voir l’affaire Merah)
il ne feront jamais la peine entière que les juges leurs ont attribués !!
tata Taubira fera en sorte qu’ils y restent un minimum de temps !
hors sujet ! A 12 ans ils volent une kangoo pour aller chez un ami
http://www.metronews.fr/lille/douai-nord-a-12-ans-ils-circulent-dans-une-voiture-volee/mmja!C6Dl6AyaBahc/
Rouvrez Cayenne,c’est là leur place!
Vous pouvez aussi les donner à bouffer aux cochons sauvages!
Vous êtes durs avec ses pôvres déshérités ! Je propose, pour leur montrer qu’on leur pardonne, de leur offrir à tous un stage de surf à…..la Réunion. Sympa, non ?
Il faut qu ‘on pleure car les peines ont été trop lourdes, pauvres chéris va ! Moi je dis que les peines , même de 8 ans ont été bien trop douces, ils méritaient tous le maximum et pour finir une expulsion avec interdiction de revenir sur notre territoire.
Je ne comprends pas que tous ne soient pas interdits définitivement sur le territoire français. Ils me paraissent aussi dangereux les uns que les autres ! Il faudrait que la justice se décide à éliminer de France tous ces gens-là une fois pour toutes. Marre du laxisme !
c’ est une très bonne idée , interdiction sur le sol Français et leur enlevés
la nationalité Française ..
un grand ménage nous rendrait la liberté , hop dehors les muzz , les racailles et les Roms …; :airplane:
“Emmanuel Trink, avocat de Deniz Emirhan Sogut, évoquait «une bande de bras cassés qui a joué à se faire peur»… ”
Pour un peu, ce serait juste des enfants qui fêtent Halloween.
Braves gens ! oyé oyé !! Ces d’jeuns en rupture de Djiadh viennent
de monter en grade !! ils n’étaient que des lieutenants, demain ,
ils seront des Caïds , des Emirs ,car le terreau des prisons n’est
composé que de racailles en bonne voie d’islamisation , par les
bons soins du sinistre des cultes qui vient de recruter une bordées
d’Imams ,afin qu’ils dispensent la bonne parole dans les prisons !!
La vrais punition était de les condamner au retour dans leurs Douards
d’origines , la peine étant purgée !!!!!!
Que de cas isolés,ça finit par faire une armée de million de combattants !!!!!!!
Mais chut pas d’amalgame !!!!!!!!!
En taule, certes, mais en QUARTIER ISOLE, chacun dans une cellule, sans contact, aucun avec les autres. Car si on les mélange avec les prisonniers occupant les lieux, ces sous-merdes vont les contaminer.
Bref, ils ont été condamnés pour ce que la France veut faire en Syrie…
je les aurais bien encouragé à envoyer dix millions de combattants en terre de jihad.
A condition qu’ils y restent!
Ils devraient passer devant un Tribunal Militaire Français pour atteinte à la sureté intérieure de La France avec risque de la peine maximale. Celle que l’on applique aux déserteurs et à ceux qui trahissent La France. Pour les étrangers expulsions définitives.
Ces “gens là” ne devraient plus relever d’un tribunal correctionnel. Ils doivent relever d’une Cour Martiale. Il serait temps que les princes qui nous gouvernent en prennent conscience avant que ne tourne minuit du siècle ou il sera trop tard !