Publié par Guy Millière le 30 septembre 2013

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Il nous faut nous préparer. Les experts du GIEC vont bientôt rendre un rapport qui a de quoi donner des frissons. La terre va tourner en sens inverse.

Ils ont construits de savant modèles mathématiques, et ils ont même trouvé exactement à quelle date : le 1er janvier 2020. Les conséquences seront majeures sur les marées. Les horloges et tous les systèmes horaires devront être modifiés. Toutes les montres, toutes les horloges et tous les ordinateurs devront être remplacés, ainsi que tous les téléphones portables. Mais ce ne sera que le début de ce que la terre va subir. Deux ans plus tard exactement, le 1er janvier 2022, les océans vont se mettre à bouillir et s’évaporer complètement en quelques jours. L’extinction du soleil surviendra très prématurément, quelques mois plus tard. Ce sera la fin de toutes les civilisations humaines et du système solaire lui-même. Et les experts du GIEC vous le diront : nous l’avons bien cherché. A force d’utiliser le charbon, le pétrole et le gaz naturel, au lieu de vivre dans des cavernes comme nos ancêtres, qui avaient une vie saine et très écologique, nous avons provoqué tous ces cataclysmes. Y a-t-il encore un moyen d’arrêter l’apocalypse ? Oui.

  • Il ne faut plus utiliser du tout l’électricité, le pétrole, le gaz.
  • Il ne faut pas même songer aux bougies et aux chandelles, car elles produisent un gaz abominable en se consumant.
  • Il ne faut pas songer même à l’énergie solaire, car les panneaux photovoltaïques sont fabriqués en utilisant de l’électricité d’origine non photovoltaïque.
  • Il faut fermer tous les hôpitaux, qui consomment eux-mêmes énormément d’énergie, et laisser mourir les malades, sans lesquels il n’y aurait, de toute façon, pas d’hôpitaux.
  • Il faut fermer toutes les entreprises, interdire l’usage de tout véhicule, sauf le vélo, et encore, avec des limitations strictes, car la respiration humaine rejette elle aussi un gaz abominable.

Les êtres humains devront respirer une minute sur deux

Une recommandation du GIEC, que les gouvernements du monde envisagent de mettre en place est d’instaurer une règle ayant force de loi : les êtres humains devront respirer une minute sur deux. La police sera chargée de verbaliser les contrevenants dès que les moyens de vérification seront disponibles. En cas de récidive, les contrevenants seront condamnés à cesser de respirer pendant cinq minutes successives. S’ils ne survivent pas, ce sera tant pis pour eux.

Je plaisante, bien sûr. Mais je plaisante à peine.

Toutes les chaînes de télévision, toutes les radios, tous les journaux ne cessent de parler depuis quelques jours du nouveau rapport du GIEC. Et si le nouveau rapport du GIEC ne contient pas ce que je viens d’écrire, ce qu’il contient est tout à fait grotesque.

Tous les travaux sont effectués par des « scientifiques » pour qui il faudrait rétablir le titre de héros de l’Union Soviétique, même si l’Union Soviétique n’existe plus.

Le scientifique du GIEC, peu regardant, fait des graphiques quand on lui tend un chèque

Tournant le dos à l’éthique de leur métier, ceux-ci acceptent d’être rémunérés, fort bien, pour trouver ce qu’on leur demande de trouver. Et, miracle, ils trouvent. Pour le moment, on leur demande de trouver qu’il existe un réchauffement global anthropique. Et ils trouvent donc un réchauffement global anthropique. Si on leur demandait de trouver autre chose, ils trouveraient autre chose. Le chien bien dressé frétille et fait le beau quand on lui tend un sucre. Le scientifique du GIEC, peu regardant, fait des graphiques quand on lui tend un chèque. Si le scientifique du GIEC se contentait de faire des graphiques, ce serait déjà une imposture. Mais il fait des graphiques qui sont censés faire peur et que les gouvernements qui tendent le chèque utilisent ensuite pour édicter des réglementations qui, dans le monde occidental, asphyxient la croissance, créent de la pauvreté et du chômage, mais qui, dans les pays les plus pauvres, tuent. Ce qui fait du GIEC une organisation criminelle.

Il a été montré que, pour parvenir à de beaux résultats, les scientifiques du GIEC trafiquent les chiffres, biaisent les modèles informatiques qu’ils utilisent jusqu’au délire, et échangent entre eux les meilleures façons de biaiser. Des emails charlatanesques ont été mis au jour en novembre 2009 et ont donné lieu, lors de leur divulgation, à ce qui a été appelé à l’époque le Climategate. Avec le Climategate, on aurait pu penser que la réputation du GIEC serait aussi fanée que celle d’une petite sœur des pauvres qu’on retrouverait en train de faire le tapin sur les Champs Elysées, mais cela aurait été compter sans l’amnésie des journalistes, et sans les intérêts supérieurs des gouvernements, qui ne financent pas le GIEC sans vouloir en avoir pour leur argent. Donc, le Climategate est oublié.

Il a été montré que les climatologues qui ne se laissent pas corrompre sont unanimes pour dire que le GIEC est inepte. Mais comme ils ne sont pas corrompus et ne travaillent pas pour le GIEC, on ne les écoute pas, ou on les met dans un casier en leur plaçant sur le fond une étiquette « climatosceptiques ». Et le tour est joué. Il devient inutile de les écouter.

Au temps où j’étais Président de l’Institut Turgot, j’ai traduit, préfacé et fait publier un livre de Paul Driessen, Peurs vertes, morts noires, aux fins de dénoncer tout cela. Le livre a été accueilli dans un silence médiatique remarquable. J’avais fait appel à Marcel Leroux, professeur de climatologie à l’université de Lyon, hélas décédé depuis, et aussi à Jean-Michel Bélouve, auteur d’un livre remarquable appelé La servitude climatique. J’avais contribué à diffuser les travaux de Vincent Montillot et de Claude Allègre. A l’échelle planétaire, ce sont des milliers de chercheurs que je devrais citer. Quand un rapport inepte du GIEC est publié, ils publient en général des contre rapports aux fins, très scientifiquement, de fournir un antidote au mensonge. Nous vivons dans une époque où dès lors que le mensonge a des estampilles officielles, les antidotes sont relégués vers la marge, et c’est ce qui se passe.

Effroyable époque que celle du mensonge triomphant, et que celle où des scientifiques acceptent de se conduire comme Lyssenko au temps de Staline, mais sur les cinq continents, et plus seulement à Moscou.

Hideuse époque que celle où la vérité vérifiable se trouve remplacée par des faux mortifères qu’on présente comme la vérité vérifiable, sans écouter une seule seconde ceux qui montrent que les vérités en question n’en sont pas.

La vérité vérifiable montre que les températures sur la terre sont stables depuis dix sept ans, que la fréquence des tornades et des ouragans est à son plus bas depuis des décennies, que les moments de sécheresse partout sur terre sont à leur plus bas depuis les années 1950, sauf là où le désert avance (et où il avance pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le climat), que les calottes glaciaires ne sont pas en recul, mais au contraire avancent (l’été arctique a été cette année le plus froid depuis des décennies), que, parce qu’il existe un léger réchauffement de long terme commencé à la fin de la dernière ère glaciaire, le niveau des mers monte de dix à quinze centimètres par siècle, depuis des siècles, que le développement économique produit moins de gaz à effets de serre, qu’une augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est un facteur positif pour l’agriculture et les plantes en général.

Je pourrais allonger la liste.

Un institut de recherche américain, le Heartland Institute, vient de faire paraître l’un des contre rapports à même de servir d’antidote, Climate Change Reconsidered. J’en conseille la lecture à tous ceux qui veulent savoir. Les autres peuvent regarder les journaux télévisés et lire la grande presse aux fins de remplacer leur matière grise par du fromage blanc.

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