Michel Garroté, réd en chef –- Le Financial Times déplore que pour défendre les librairies indépendantes, les députés français — qui ont voté contre le cumul de la gratuité des frais de port et de la remise autorisée de 5% sur le prix unique du livre — ont oublié un principe fondamental du commerce : la satisfaction du client.
L’esprit de Pierre Poujade, vaillant défenseur des petits commerçants au cours des années 1950, souffle sur la vie politique française. L’Assemblée nationale a voté cette semaine à l’unanimité une loi interdisant aux concurrents en ligne des libraires d’offrir les frais de livraison à leurs clients, ou plus exactement, de cumuler la gratuité de la livraison et la remise de 5% de la loi Lang sur le prix unique du livre. Cette mesure s’inscrit dans un combat plus ambitieux destiné à préserver les symboles de la culture française comme la librairie de quartier.
Et c’est avec les mêmes intentions que les législateurs défendent bec et ongles la pureté de la langue française ou les quotas de films en langue française. Qu’un gouvernement prenne des mesures quand la dérégulation du marché est sur le point de mettre en péril un équilibre social vers lequel un pays aspire est parfaitement légitime.
Si cette loi conduit les plus pingres des amateurs de livres à pousser les portes des petites librairies au lieu de satisfaire leurs caprices littéraires en quelques clics, ça pourrait certes permettre à certaines librairies en difficulté de remonter la pente. Mais cette exception culturelle a beau se comprendre dans un certain contexte, cette loi montre également l’ineptie de l’interventionnisme de l’Etat.
Au lieu de subventionner les petites boutiques, les députés ont préféré pénaliser leurs concurrents en ligne. Ce soutien indirect va-t-il vraiment encourager les clients à se rendre dans les magasins du centre-ville ? Cela reste à prouver.
Cette mesure devrait au contraire faire gonfler les profits des vendeurs en ligne, puisque les bibliophiles vont probablement continuer à préférer le confort de la vente par Internet. Les milieux d’affaires reprochent souvent aux gouvernements de préférer miser sur les gagnants au lieu de mener une véritable politique industrielle. Mais ici, la France a apparemment misé sur le mauvais cheval. Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a reconnu que cette loi visait surtout Amazon, le géant de la vente en ligne.
Et rappelons qu’il y a quelques mois le président François Hollande avait réussi à racketter Google de 60 millions d’euros au profit de la presse française, en le menaçant de tout un arsenal de lois répressives si le moteur de recherches américain ne s’exécutait pas. Les commerces prospèrent parce qu’ils donnent entière satisfaction à leurs clients, et non parce les dirigeants politiques poussent les clients à entrer chez eux.
Reproduction autorisée avec mention :
M. Garroté réd chef www.dreuz.info
Et sources :
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3c173108-2c3a-11e3-acf4-00144feab7de.html#axzz1sI728srl
http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/08/loi-anti-amazon-le-retour-de-poujade
amazon= liberté de choix
librairie de quartier= imposition d’une petite quantité de livre à lire ( des livres tous aussi pathétique que notre gouvernement )
Habitant dans un petit village, sans grande librairie à proximité, il me semblait pourtant que commander depuis mon salon était mieux que de faire 50 kms et ainsi aggraver mon “bilan carbone” !
Sans compter que la plupart des livres que j’achète ne se trouve que difficilement chez les libraires, ou sur commande et en devant supporter la mine consternée du dit libraire….
De plus, on est bien en France où une entreprise ne fait pas ce qu’elle veut pour ses clients, où rien ne peut se faire sans une règle édictée par l’état…
Ceci dit, dans mon cas, je ne changerai pas mes habitudes et si les libraires y trouvent avantage, ce ne sera pas grâce à moi !
Pour acheter des BONS livres sur le web et le design graphique il faut parfois les commander à l’étranger…Ce n’est pas cette loi qui m’en empêchera.
Qui dit librairie dit ville. (rare sont les librairies dans les petites communes)
Qui dit ville dit déplacement et donc utilisation de transports en commun, où de sa voiture (à la consommation de carburant de celle-ci il faut ajouter l’horodateur…) bref l’état à tout intérêt à faire ce qu’il fait.
Les bons livres il faut souvent (toujours) les commander, et ne sont parfois même pas édités en France. Voilà ce que répond l’Atlante (éditeur) quand on leur pose des questions sur la sortie d’un roman de Orson Scott qui fait suite à l’excellent “Empire” et qui a pour héros des républicains: –Concernant “Hidden Empire” il s’agit de la suite de “Empire” qui décrit la guerre civile entre gauche et droite au Etats-Unis. Nous ne souhaitons pas éditer cette série–. Oui “NOUS NE SOUHAITONS PAS EDITER CETTE SERIE”
La France bride l’accès à la culture. Les librairies c’est bien sympa mais on ne trouve que les livres d’Onfray, d’Askolovitch ou le dernier livre d’une star de la télé qui raconte sa rupture avec untel, bref tous les étrons qui passent chez Ruquier et qui sont validés par cet idiot de Caron.
Les livres de Guy Millière ne sont jamais dispos ou même en stocks, comment pourrait-on se les procurer sans le net?
Je pense que vous avez touché juste. Librairie = choix contrôlé. Bingo!
Cette loi stupide ne changera rien. L’Etat augmente régulièrement le prix du tabac : vous croyez que ça a changé les habitudes des fumeurs ? Le régime socialiste a taxé la bière : vous croyez que la consommation a drastiquement baissé ?
Les consommateurs continueront à acheter en ligne. Bien sûr, au début ils feront semblant de râler, mais le choix et le confort d’utilisation l’emporteront toujours. Et puis les e-commerçants pourront contourner le problème en proposant des coupons de réduction et autres codes promotionnels déjà largement utilisés.
“Bien sûr, au début ils feront semblant de râler…”
Heu…moi ça me les brise menu plutôt !
Mes proches et moi-même achetons depuis des années sur l’excellent site Amazon (France et UK). Que ce soit une simple barrette mémoire d’ordinateur ou une énorme divan 3 places, le service est toujours impeccable (choix incroyable de produits, prix super intéressants, livraison ultra rapide…). L’argument commercial imparable du géant Américain est de nous offrir les frais de livraison au delà de 15 euros d’achat, et donc, si je comprends bien le sujet évoqué ici, le Régime socialiste a l’intention de contraindre Amazon à nous faire raquer lesdits frais de livraison ?!..
C’est sûr que cette énième taxe ne nous empêchera pas de continuer à acheter sur Amazon mais elle réduira forcément notre ‘consommation’.
Y a pas à dire, les socialo-trotskistes sont des champions toutes catégories !
Les UKASES du soviet qui régne à l’assemblée Française,n’empécherons pas les citoyens lecteurs,de savoir
aussi compter !!! S’il faut rajouter au prix remisé le prix du ticket de
stationnement ,éventuellement le P.V. ainsi que les frais kilométriques,
LE CALCUL EST VITE FAIT !!!! AMAZONE a de beaux jours
devant lui ,pour cause d’économie et de variété !!!!
Qui dit librairie, dit livre !! et qui dit livre doit lire, mais, vos gouvernement………..alors???
Si, si, beaucoup de nos dirigeants actuels et précédents lisent…….
le Coran ! Certains ont même appris à lire avec çà !
Le personnel qui travaille dans cette sympathique boîte américaine (en France) dans les entrepôts sont payés au lance pierres et traités comme de la merde.
Il faudrait ne pas oublier cet aspect. De plus, cette entreprise qui génère des centaines de millions de dollars ne paye qu’une infime partie d’impôts en France car domiciliée au Luxembourg.
C’est loin d’être un modèle, même si pour le consommateur c’est pratique. Mais le cumul des frais + l’abattement de 5% rendait l’affaire totalement déloyale.
Cela ne va pas tuer l’énorme amazone américaine, même si comme mesure de vengeance suprême elle a suspendu la vente de foies gras français 🙂 LOL
“sont payés au lance pierres et traités comme de la merde”. C’est quoi cette propagande ? Rien ne les oblige à aller chercher du travail ailleurs.
Monsieur, le jour ou l’état et les politiques cesseront de se mêler de tout et de vouloir faire du business alors qu’ils sont totalement incapable et incompétent, les choses changeront….
toutaffé
Dans les centres de distribution d’Amazon, le salaire net moyen est de 1.200 euros
http://www.challenges.fr/entreprise/20121031.CHA2627/amazon-met-le-paquet-sur-la-france.html
.
1200 euros pour emballé des colis je trouve sa sympa comme job et comme salaire malheureusement tous le monde ne peut pas être fonctionnaire boire des café, rigolé sur le bas peuple et ne rien faire de ses journées à part envoyer des lettres de menaces au Français
Pour faire des paquets, ils devraient être payés 150 euros par mois. Comme au bled.
Toutaffé, vous devez comparer les esclaves d’Amazon avec les travailleurs rayonnants du tri de la poste connus depuis des lustres pour leurs cadence infernales, leur temps de travail impressionnant et leur efficacité légendaire ?
“LOL” effectivement !
La vision ‘kolkhozienne’ typiquement française de l’Entreprise. Les pauv’ petits salariés francaouis exploités par le méchant esclavagiste américain ! Double lol, vraiment.
J ai rarement trouvé en librairie les livres sur les sujets qui interessent les visiteurs du site DREUZ .
Je trouve cette mesure d’une grande stupidité
Je lis énormément et pour mes petits revenus les livres sont chers
J’habite un petit village qui ne possède pas de librairie ( il n’y a même pas un dépôt de pain c’est dire) et je dois aller à 13 km de chez moi pour me “ravitailler” en livres a l’espace culturel du Leclerc sinon si je vais en librairie à La Rochelle les bouquins y sont plus chers et je n’ai pas les moyens,donc j’ai pris depuis peu l’habitude d’aller sur le net pour certains livres qui ne sont pas en vente à L’Espace
Je ne vois pas en quoi le fait que les frais de port soient gratuits gênent les librairies qui ont leurs habitués mais sont innacessibles quand on habite à la campagne!!!
On voudrait tuer la culture par les livres qu’on ne s’y prendrait pas autrement
Messieurs les décideurs pensez un peu aux petits revenus qui veulent continuer à assouvir leur soif de lecture et à ceux souvent les mêmes
qui ne peuvent se permettre de faire 70km aller retour pour aller en boutique quand on trouve ce qu’on cherche ce qui n’est pas toujours ,loin s’en faut, le cas !!!!!
Alors merde aux gouvernants et si les frais ne sont plus gratuits j’irai quand même sur Amazone en cas de manque au centre Leclerc ,le même livre qu’en librairie y est moins cher ça ma permet d’en acheter plus !!!!!!! non mais zut à la fin de telles décision me mettent en rogne !!!!!!
Les librairie de “quartier” proposent proposent des livres qui hors des romans vont dans une optique bien pensante, dans le cas contraire si on en parle beaucoup ils restent en vitrine 2 ou 3 jours puis pffou plus rien, les libraires tiennent à leurs vitrines.
Le net reste pour l’instant l’accès a ce que l’on ne trouve plus librement.
Il faut interdire PAYPAL, une véritable mafia, qui se fait : intermédiare bancaire, policier, juge et exécuteur de peines…Ce truc est contraire à tous les principes de présomption d’innocence et à notre droit d’être jugé équitablement par des juges, il faut l’interdire de tout urgence. Le Flamby grand persécuteur de la finance, s’est allongé devant ce machin.
Que se passe-t-il avec Paypal ?
en payant paypal on prive les banques d’un juteux business – les frais d’agios !
Je remarque que les USA sont toujours prompts à réagir contre tout ce qui vient de France et aujourd’hui c’est le tour de la défense de la langue française. Or, les USA sont très protectionistes: ils ont programmé la mort du Concord en l’nterdisant d’attérir à New York sur des rapports biaisés selon lesquels notre avion faisait un bruit terrifiant, puis ce fut le tour d’Alstom qui devait créer des lignes TGV au Texas qui ne se fit pas en raison du lobby aérien américain, avant ce fut l’affaire Perrier dont – soit-disant- l’eau contenait une substance nuisible ??? exit donc Perrier, ne parlons pas de l’importation du foie gras que les USA comparent presque à un crime contre l’Humanité, ni les fromages (les burgers de chez eux sont sains et non, non, ils ne provoquent pas d’obésité), les labos pharmaceutiques français sont toujours à la peine pour faire homologuer leurs nouveaux médicaments alors que bon nombre de médicaments US que nous importons se révèlent néfastes. Très sincèrement, je me fiche d’Amazon et autres réseaux sociaux qui à qques exceptions près s’avèrent être une poubelle. Google n’a pas été “extorqué”, il n’a payé que très peu d’impôts alors qu’il profite totalement et en toute impunité de notre territoire. Si Google n’est pas satisfait, qu’il se retire, ce ne sont pas les moteurs de recherche qui manquent. Que les USA, surtout sous la présidence du plus incompétent président de toute l’histoire américaine depuis 1930 cessent de nous donner des leçons. Nous aimons beaucoup le cinéma américain, certaines oeuvres littéraires, mais les USA sont entrés dans une phase descendante par leur arrogance, leur dette pharaonique; “l’american dream” et le pseudo melting pot n’ont pas survécu à leur “affirmative action”, le politiquement correct, le glissement incompréhensible vers un gauchisme dévastateur et surtout à TROIS guerres lamentablement perdues: Viet-Nam (on allait montrer aux Frenchies combien nous leur sommes supéreurs ! on a vu…), l’Irak et l’Afghanistan. Sans la Chine qui détient 3 milliards de dollars de leur dette les USA seraient mis en faillite mais il est vrai qu’ils se permettent de battre monnaie autant qu’ils le veulent; les USA font tout pour affaiblir la France et l’Europe en nous filant la Turquie. Même l’Angleterre commence à réagir pour protéger la langue de Shakespeare si malmenée aux USA. Too bad !!
bien dit
mon fils a acheté le livre de Zlatan en français sur Amazon le prix 18 euros, mon mari qui ne lit pas français a acheté le meme livre chez amazon mais en anglais il a couté 8 euros !