Publié par Les 150000 Francais en Israël le 13 octobre 2013

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Nous apprenons que le proviseur du Lycée français de Doha a été obligé de quitter précipitamment le Qatar en abandonnant même sa famille.

Mieux encore, il est parti après avoir été emprisonné pour « attitude anti-musulmane ».

Il avait osé demander à une de ses employées qu’il jugeait incompétente à assumer la gestion financière de l’établissement, de lui présenter ses diplômes. L’employée ne les possédait pas. Alors elle est allé porter plainte pour « attitude anti-musulmane ». Au Qatar il ne faut jamais mettre en cause un Qatari.

Le proviseur se retrouve immédiatement emprisonné suite au dépôt de plainte. Au Qatar on ne perd pas son temps avec des procès : les juges condamnent selon les ordres reçus et non selon les faits, surtout s’il s’agit d’étrangers.

A l’AFP, le Quai d’Orsay confirme qu’il a du négocier avec les autorités qataries une “solution de compromis” pour que la situation ne “s’aggrave pas”. Ah ? Elle aurait pu s’aggraver ? Des coups de fouet ?

Et bien entendu, les médias français en font tous état.

Mais souvenez-vous : il y a quelques mois, un autre proviseur, celui du lycée français de Jérusalem, s’était rendu coupable, dans une note, d’avoir demandé au corps professoral de son lycée de ne pas respecter la minute de silence du jour de la Shoah – règlementaire en Israël. Deux élèves de l’établissement firent même le salut nazi en pleine cour de récréation pendant que la ville était devenue silencieuse. Pour toute punition, ils ne reçurent qu’une remontrance.

N’est ce pas autrement plus grave que la “faute” du proviseur du lycée français Bonaparte de Doha ? Les médias si prompts à condamner tout acte antisémite deviennent coupablement complices si ces juifs sont israéliens ?

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Prenant acte des regrets emailés par le proviseur le Tortorec aux professeurs du lycée, les 150 000 Français en Israël avaient retiré la plainte au pénal qu’ils avaient déposée.

Qui en France a parlé de ce grave manquement du proviseur et des gestes antisémites ?

Personne. Ni la télévision, ni la presse écrite.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que le Quai d’Orsay n’a pas eu à négocier la libération du proviseur.

Israël que l’on traite si facilement d’état voyou, d’état terroriste, d’état qui assassine les enfants palestiniens, d’état d’apartheid, contrairement à l’exemplaire Qatar, au modéré Qatar, au moderne Qatar, n’a pas incarcéré le proviseur, ni les deux élèves palestiniens qui par le salut nazi ont appelé de leurs vœux une nouvelle extermination des Juifs.

Constatant le bruit que l’expulsion du proviseur du lycée français du Qatar a provoqué, on en viendrait presque à regretter que le proviseur le Tortorec de Jérusalem n’ait pas été jeté en prison.

La France aurait peut-être alors “regretté” l’indélicatesse de son proviseur, et l’ambassadeur de France en Israël et son Consul Général à Jérusalem seraient peut-être sortis de leur coupable silence.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © 150 000 Français en Israël pour Dreuz.info.

Les150000francaisenisrael@gmail.com

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