Publié par Hervé Roubaix le 17 octobre 2013

Olympic_Boxing

A ma gauche, le virtuose du ring de la pensée unique, Maurice Szafran (dont les ventes de Marianne s’écroulent tellement que même Jean François Kahn, sorti de son formol, n’a pas réussi à les redresser).

Face à lui, le nouveau hype des médias, Dreuz.info, défonceur du consensus et des extrêmes : gauche droite et islam.

L’arbitre donne l’ordre de boxer.

A la boxe, on se fait un nom sur un nom. Szafran est en manque, il prend les petits boulots : traduction de notices d’aspirateurs, petit soldat de Claude Askolovitch pour attaquer Dreuz…

Szafran frappe : “Dreuz, c’est l’influence grandissante d’ultras”*

Le public frémit. Certains ricanent : “il n’évoluera jamais ? Il avait les mêmes arguments pour Sarkozy !”

Dreuz esquive : “Maurice Szafran a trop peur de son judaïsme. Quand Esther Benbassa dénonce «la Shoah comme religion» des Juifs de France, lui, caché sous une table, demande à être épargné. Quand le Crif se plaint du procès du criminel antisémite Fofana, lui Szafran, qui ronronnait en juif honteux, tremble que le Crif fasse l’exigeant.

Szafran reprend la main : “des sites juifs d’extrême droite, notamment Dreuz de tonalité néo-fasciste, entendent réduire [Claude Askolovitch] au silence.”

Quelqu’un dans les gradins : “où est-il allé chercher que Dreuz est un site juif ? Le rédac chef est catholique pratiquant, il y a un prêtre à la rédaction, c’est marqué site chrétien en gros !”

Son voisin, à voix basse : “Szafran est pas futé mais il sait lire. Il ment, sinon il n’a plus d’arguments, même si c’est pas finaud”.

Le premier : “et pourquoi néo-fasciste ?”

Son voisin : “tu sais pas ? Staline disait : « lorsque tu débats avec un homme de droite, commence par le traiter de fasciste. Le temps qu’il prendra pour se justifier, ce sera du temps qu’il aura en moins pour argumenter». Szafran, il pose pas de questions, il applique.

Dreuz place une grosse droite : “dans Marianne, Maurice Szafran fait parler les juifs antisionistes, les anti-israéliens, c’est son ail pour repousser le vampire qui veut lui coller une étoile jaune.”

Tourmenté, Szafran, qui n’arrive pas à rendre à Israël le mal que cette saine démocratie lui fait, tente une gauche puissante : “En France en 2013, [la] communauté juive [est] attaquée et rongée par des fanatiques”.

Le combat est d’une rare violence. Le public retient son souffle…

Dreuz place un crochet : “Se faire traiter de crétin par un imbécile est déjà hilarant, mais de fanatique par un bolchévique frustré, c’est aussi bon qu’un dîner chez Lapérouse.”

Et Dreuz ajoute : “Szafran exprime sa haine de soi (si nous nous détestons assez fort, ceux qui n’aiment pas les Juifs nous accepterons peut-être ?) en revendiquant son attachement à une paix pour deux Etats avec les Palestiniens. Le pauvre n’a toujours pas remarqué que Netanyahou, cible de ses flèches empoisonnées, déclare à l’ONU la négocier – c’est ballot…”

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Szafran s’élance contre Dreuz : “la communauté juive organisée …subit les coups à répétition d’ultras de plus en plus nombreux, de plus en plus écoutés, de plus en plus influents. La preuve par Askolovitch et sa censure au salon du livre de Neuilly.”

Szafran ne peut pas se permettre une défaite et perdre en valeur, il lui en reste si peu, mais il est émoussé : “on espérerait un comportement exemplaire de la communauté juive (ah ce complexe du juif définit par les autres) … quelle misère, quelle déchéance. Comment et pourquoi le judaïsme français en est-il aussi arrivé là ?”

Dreuz assène un dernier crochet alors que la cloche sonne : ”Maurice Szafran s’enivre des ulcères d’Edgar Morin sur Israël, et signe des deux mains la pétition de soutien au reportage truqué d’Enderlin sur la mort palywoodienne d’al Dura. Dreuz, lui, est sur la ligne du juif néo-fasciste Woody Allen, qui déclarait cette semaine : “il n’y a pas de différence entre être anti-israélien et anti-sémite. La critique politique d’Israël cache une haine plus profonde, celle du peuple juif”.

Et Woody Allen ajoutait :

“beaucoup de gens déguisent leurs sentiments négatifs envers les Juifs en une critique anti-israélienne, une critique politique, alors que ce qu’ils veulent dire en fait, c’est qu’ils n’aiment pas les Juifs”.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

* http://www.marianne.net/Le-judaisme-francais-et-ses-censeurs_a233029.html

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