Michel Garroté, réd en chef –- Après les affirmations du quotidien parisien de gauche Le Monde sur l’espionnage de la France par l’Agence Nationale de Sécurité américaine (NSA : National Security Agency), c’est le journal de gauche britannique The Guardian et l’hebdomadaire de gauche allemand Der Spiegel qui s’y mettent à leur tour.
Der Spiegel accuse les services de renseignement américains de surveiller Angela Merkel. Une possibilité qui a donné lieu à un communiqué de la chancellerie allemande : « Le gouvernement fédéral a obtenu des informations indiquant que le téléphone portable de la chancelière pourrait être surveillé par les services secrets américains » a expliqué le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert.
Selon le journal allemand Die Welt, le Bureau Fédéral pour la sécurité des informations techniques (BSI : Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik) mène l’enquête depuis quelques jours sur un éventuel accès de la NSA aux données du téléphone de la chancelière.
A qui profite le « crime » ?
« Enfin, la chancelière s’indigne des pratiques d’espionnage de la NSA », écrit le journal allemand de gauche Frankfurter Rundschau, qui poursuit : « Tous les hommes naissent égaux en droits. Les services de renseignement américains de la NSA prennent visiblement ce principe de la Constitution américaine au sérieux : si déjà ils espionnent le peuple allemand, alors ils ont bien le droit d’espionner la première servante du peuple allemand, Angela Merkel. Merci, la NSA. Peut-être que la chancelière va maintenant gamberger. Et peut-être va-t-elle être sérieusement indignée.
En tout cas, considère le quotidien de centre gauche, ce moment est une chance. Une chance pour endiguer l’espionnage le plus total de l’histoire de l’humanité. Si elle saisit l’opportunité de pénétrer cette terre inconnue de la communication numérique, Merkel pourrait s’attirer beaucoup de respect. Si elle ne réagit qu’avec tiédeur, le SPD — le Parti social-démocrate, en cours de négociation avec elle pour former le gouvernement de grande coalition — pourrait la dynamiser.
La Frankfurter Rundschau recommande au SPD – au nom des citoyens et de sa propre crédibilité – qu’il fasse en sorte que des mesures contre l’espionnage des citoyens et le traité de libre-échange avec les Etats-Unis fassent désormais partie des négociations de coalition.
Si la résistance contre ces pratiques qui menacent les libertés est trop faible aux Etats-Unis, alors l’ami américain a besoin de toute urgence d’une critique constructive de l’étranger, conclut le quotidien. A l’appui de ces vigoureuses exigences, la FR rappelle que l’écrivain et essayiste Ilija Trojanow — qui avait signé une lettre ouverte à la chancelière sur l’affaire de la NSA en septembre dernier — a récemment été refusé sur le territoire américain au motif qu’il avait exprimé des critiques sur la folie de l’espionnage.
De son côté, Cicero souligne combien la chancelière aura été naïve et combien elle aura raté d’occasions jusqu’à ces dernières révélations la touchant personnellement. N’avait-elle pas lancé cette phrase devenue légendaire, selon laquelle Internet est pour nous tous une terre inconnue, au moment même où Barack Obama faisait halte à Berlin ?
Et n’avait-elle pas été en retrait par rapport aux libéraux (FDP) de sa coalition voire au parti frère de la CSU, en affirmant sa confiance en ses propres services de renseignement et en allant jusqu’à laisser son directeur de la chancellerie déclarer en août que l’affaire était close ?
La Süddeutsche Zeitung stigmatise aussi la naïveté dont aura fait preuve la chancelière Angela Merkel durant l’été, mais elle tient à souligner que Angela Merkel est naturellement d’abord victime de l’espionnage de la NSA. Son portable est sa salle des machines. Les images de la chancelière envoyant des SMS sont légendaires.
Toutefois, la Süddeutsche Zeitung dénonce deux erreurs de sa part : celle d’avoir toléré la banalisation de l’affaire par ceux-là mêmes qui devaient faire la lumière (directeur de la chancellerie et ministre de l’Intérieur) et celle de ne prendre l’affaire en main que quand l’espionnage américain concerne son propre portable, non le peuple allemand. Mais la chancelière a de la chance, estime le quotidien de Munich.
Contrairement à la Frankfurter Rundschau, la Süddeutsche Zeitung n’attend pas grand-chose des sociaux-démocrates du SPD qui se réjouissent déjà à l’idée d’obtenir des portefeuilles ministériels et sont devenus mou comme du beurre. Pour finir, la Süddeutsche Zeitung décoche une flèche cinglante au président américain : Barack Obama n’est pas prix Nobel de la paix, mais un fauteur de troubles déstabilisant la paix.
Espionner ses amis cela se fait depuis toujours
Les révélations concernant les écoutes téléphoniques de la NSA dont Angela Merkel aurait été la cible laissent plutôt de marbre les spécialistes français du renseignement. « Cela se fait depuis toujours », lâche l’un d’entre eux, pour qui la France tient naturellement sa place dans une guerre de l’ombre qui se déploie sur le terrain de la lutte antiterroriste et de l’intelligence économique. Mais si « tout le monde le fait », comme le confirme Alain Chouet, ancien chef du service de renseignements de sécurité de la DGSE, ces pratiques sont toutefois soumises à « une question de moyens et d’éthique », ce dernier aspect entrant malgré tout en ligne de compte dans un État de droit.
Par ailleurs, à chaque pays ses priorités. En ce qui concerne la France, « nous nous concentrons sur les menaces et l’interception d’écoutes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la criminalité internationale », souligne Alain Chouet. L’accent est mis sur l’interprétation et l’analyse. « Dans les pays démocratiques, les actions de désinformation en matière de contre-terrorisme sont difficiles à tenir sur le long terme ».
En matière de lutte antiterroriste, le système est jugé assez efficace, dans l’anticipation et l’identification des individus pouvant mener à bonne fin une action hostile. « On peut ainsi concentrer l’action sur eux et éviter un passage à l’acte », relève l’ex-agent de la DGSE. Même efficience en ce qui concerne le renseignement industriel. Cloud, big data : ces systèmes sont perméables du fait aussi de l’imprudence ou de la méconnaissance des usagers du Web.
« Quand on balance des données dans l’atmosphère, ce n’est pas illégal d’aller les y chercher », souligne Alain Chouet. Les serveurs informatiques se trouvent, pour 98% d’entre eux, aux États-Unis. « C’est comme si on mettait son coffre-fort en dépôt chez les voleurs et qu’en plus on leur donnait la combinaison », ironise l’ex-agent. Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit d’engager des actions de désinformation.
« Dans les pays démocratiques, ces actions, employées en matière de contre-terrorisme, sont difficiles à tenir sur le long terme », dit Alain Chouet. Reste un principe de base, à considérer dans la parade comme dans l’offensive, qu’aucun « espion » ne démentirait : « Quand on ne veut pas ébruiter un secret, on ne le répand pas soi-même. Car quoi que vous disiez, vous pouvez être intercepté ».
Quand c’est la NSA qui se fait espionner
Michael Hayden, en tant qu’ancien patron de la NSA et de la CIA, devrait réviser les bases de l’espionnage. Tom Matzzie, consultant politique et contributeur au Huffington Post, s’est retrouvé témoin d’une conversation téléphonique de son voisin de train, qui n’était autre que l’agent retraité. Ce dernier était en plein entretien avec un journaliste de Time, Massimo Calabresi, auquel il acceptait de parler seulement s’il était mentionné anonymement en tant qu’ancien haut responsable de l’administration.
Quand c’est la France qui espionne les Américains
Les Américains ne sont pas les seuls à espionner les diplomates. À en croire Madeleine Albright, Paris en fait autant et c’est normal. En pleine polémique sur l’ampleur des écoutes de la NSA, l’ex-secrétaire d’État américaine Madeleine Albright monte au créneau. Elle affirme que la France l’a espionnée quand elle représentait les États-Unis à l’ONU, minimisant les critiques des Européens face aux écoutes menées par Washington. « Ce n’est une surprise pour personne, les pays s’espionnent les uns les autres », a déclaré Madeleine Albright.
Ambassadrice à l’ONU de 1993 à 1997 avant que Bill Clinton ne la nomme à la tête du département d’État, la diplomate a assuré en avoir eu la confirmation à ses dépens lorsqu’elle travaillait aux Nations unies. « Je me rappelle très bien que quand j’étais aux Nations unies, l’ambassadeur français est venu me voir en me demandant : Pourquoi avez-vous dit cela à telle personne, à propos de la raison pour laquelle vous voulez des femmes dans le gouvernement ? », a raconté Mme Albright. « Je lui ai répondu : Excusez-moi ? ». « Ils avaient intercepté une de mes conversations », a-t-elle poursuivi.
Madeleine Albright a jugé que les fuites orchestrées par Edward Snowden avaient été très dommageables pour les États-Unis. « Une grande partie de la politique étrangère, c’est du commérage, et récupérer ce que quelqu’un dit de quelqu’un d’autre est utile à long terme pour essayer de déterminer comment agir face à tel ou tel pays », a-t-elle poursuivi. « Glorifier Snowden est une erreur. Ce qu’il a fait relève de la justice et cela nous a fait beaucoup, beaucoup de mal », a-t-elle conclu.
Parlons un peu des espions russes
Depuis l’arrivée au pouvoir de Poutine, les services de Moscou redoublent d’activité. Assoupis après la chute de l’Union soviétique, les services de renseignement extérieurs russes – le SVR, qui a succédé à la 1re direction générale du KGB – ont redoublé d’activité depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Un ancien officier du KGB. Le niveau de l’espionnage russe en Europe aurait même atteint, selon certains experts, celui qu’il avait pendant la guerre froide. Les services russes sont particulièrement actifs dans les ex-Républiques soviétiques, surtout celles qui lorgnent vers l’Otan et l’Union européenne. « En Géorgie, les hommes du KGB ont été placés dans les structures de sécurité. En Ukraine et en Biélorussie, la pénétration des services russes est très profonde: les KGB locaux sont contrôlés par Moscou », explique un diplomate en poste dans la région. Les affaires d’espionnage ponctuent la vie politique régionale.
En 2008, Herman Simm, un haut fonctionnaire estonien, a été arrêté à Tallinn pour espionnage au profit de la Russie. L’ouverture rapide de l’UE et de l’Otan aux anciens pays d’Europe de l’Est a fourni aux Russes une opportunité unique d’infiltration. Les réseaux dormants ont été réactivés. En Pologne, le bureau du SVR avait été installé juste en face du ministère des Affaires étrangères. En Bulgarie, sur fond de crise politique, le gouvernement a réhabilité des anciens dignitaires des services secrets de l’époque communiste. Dans un récent rapport, les services tchèques estiment que la Russie entretient le réseau d’espionnage le plus actif dans le pays. Mais ce retour de flamme concerne aussi l’Europe occidentale et les États-Unis.
À Bruxelles, siège de l’Otan, de l’UE et de l’Agence européenne de défense, plusieurs fonctionnaires européens issus des pays de l’Est, notamment de Hongrie et de Bulgarie, ont récemment été discrètement écartés car ils travaillaient pour la Russie, confie un diplomate européen. En 2010, la Direction centrale du renseignement intérieur français s’est alarmée du projet de construction – suspendu depuis – d’une cathédrale orthodoxe russe Quai Branly, à portée d’écoute des annexes de l’Élysée. À l’époque, un responsable de la DCRI confiait au Figaro que l’activité des services russes en France était aussi intense qu’en 1985. En juin 2010, dix espions russes ayant infiltré l’entourage d’Obama ont été arrêtés. Les services occidentaux, qui ont recentré leurs efforts sur al-Qaïda et la lutte contre le terrorisme, seraient moins armés qu’avant pour faire face à ces offensives clandestines.
Dopés par la relance des dépenses en matière de défense, les services extérieurs russes s’intéressent surtout à l’armement, au spatial, à l’aéronautique et au nucléaire. « Ils ont conservé un réel savoir-faire dans les écoutes électroniques », explique un spécialiste. Depuis quelque temps, l’activité de renseignement a été renforcée par l’envoi de sous-marins russes en Méditerranée. Le SVR surveille aussi les activités des opposants et des Caucasiens. Ils se servent aussi, à des fins stratégiques, des minorités russes dans les ex-Républiques soviétiques. Le SVR est aussi accusé d’avoir rétabli une ancienne pratique stalinienne de « liquidation » des « ennemis » du régime à l’étranger.
L’assassinat de l’ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium à Londres en 2006, n’a jamais été élucidé. Les experts ont aussi noté un regain d’influence du SVR en Azerbaïdjan et au Kazakhstan. Les services russes font aussi une percée au Vietnam et en Malaisie. Si l’on excepte les anciennes Républiques d’URSS, on est encore loin, cependant, d’atteindre, en matière d’espionnage, le rythme de croisière de la grande période soviétique. « À l’époque, le régime était organisé autour du KGB. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », relativise Thomas Gomart, spécialiste de l’Ifri.
Reproduction autorisée avec mention :
Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info
Sources :
http://www.valeursactuelles.com/international/merkel-surveill%C3%A9e-nsa20131024.html
https://www.bsi.bund.de/DE/Home/home_node.html
http://www.lepoint.fr/monde/espionnee-par-la-france-24-10-2013-1747653_24.php
On savait depuis longtemps que les flux téléphoniques et numériques partaient tous aux USA et retour Europe pour ceux adressés dans les pays Européens. Des cris d’orfraie tout d’un coup !!! Pourquoi a-t’ on laisser construire cela ?
Pendant que l’on nous enffume d’un côté, de l’autre : – La Turquie qui reffait surface dans l’Empire Européen ! On condamne la Hollande pour ses lois restrictives pour les étrangers ! On relâche des terroristes en Espagne ! Et j’en passe ! Et comme par “hasard” l’OCI s’est installé a Bruxelles il n’y a que quelques mois !!!
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/25/97001-20131025FILWWW00271-elle-mord-une-policiere-6-mois-de-prison.php
Pour le commentaire repris ci-dessous
“Reiko
Sur l’article référencé ci-dessus,il y avait ce jour des dizaines de commentaires, et ce soir 3 seulement !!
pour mémoire :
1- L’article XI de la déclaration des droits de l’homme de 1789 :
“La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi”.
2- Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948
Art. 19 : “Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit”
3- le jeudi 5 juillet 2012, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a affirmé le droit à s’exprimer librement sur Internet.
Le texte, soutenu par 83 États, affirme que les droits qui s’appliquent hors ligne, en particulier la liberté d’expression, doivent être protégés aussi en ligne, à travers n’importe quel media, et indépendamment des frontières”
ils feraient mieux d’écouter les conversations des imams pédophiles qui arrivent de toute la France et d’Europe pour violé la petite fionna qui est caché dans une mosquée
Il ne faut pas confondre cueillette d’informations et espionnage. C’est comme le ramassage d’olives au filet sans connaitre la recette pour les rendre comestibles. 😎
Si pour Obama l’espionnage “entre amis” n’est pas grave, qu’attend t-il pour gracier Pollard, interné depuis 28 ans, pour un espionnage au profit d’israel, mais qui n’a jamais porté le moindre tort aux intérêts sécuritaires américains?
Selon BFM & co, derrière tout ça, il y a Israël et son Mossad… L’ “info” est rabachée en continu une dizaine de fois par heure.
VOUS EN AVEZ LA PREUVE que c’est le Mossad ?????
Non, les journalistes le disent, les journalistes n’ont pas besoin de preuves puisque ce qu’ils disent au conditionnel est pris pour argent comptant. Ils avaient juste besoin d’un dérivatif pour que leur idole Obama ne soit pas coupable, avec le Mossad derrière, ils l’ont blanchi mdr.
@Antiburkah. Alors, derriere la NSA. est aussi le Mossad ??? Comme ils sont grand ces Israeliens.!! Formidables.!! Mais je doite verifie, car c`est peut-etre moi qui les envoiee?? :laugh: :clown:
autre analyse
Angela Merkel, de la STASI à la NSA…
“L’affaire des écoutes de la NSA, révélée par Edward Snowden, n’aura finalement fait tomber que les naïfs du cocotier. Tout le monde écoute tout le monde, mais certains plus que d’autres. Ceux qui incarnent, pour quelque temps encore, la puissance dominante. Logique.
Mais là, avec les écoutes des téléphones portables personnels de quelque trente-cinq chefs d’État, la chancelière Angela Merkel au premier chef, nos amis américains se sont-ils manifestement un peu trop énervés dans leur désir de bien faire, humanistes incompris qu’ils sont. D’où ce communiqué berlinois : « Entre des amis proches et des pays partenaires comme le sont la République fédérale d’Allemagne et les États-Unis depuis des décennies, une telle surveillance d’un chef de gouvernement ne peut exister… » Ben oui, sauf que ça existe, les coups de putes entre amis.
Il faut donc véritablement vivre dans le monde de L’Île aux enfants pour croire aux fables que nous racontent les Américains depuis 2001 et même plus loin avant. Guerre au terrorisme… Occident démocrate pris d’assaut par l’Orient barbare. De cette farce, il en va comme du mur du Berlin : à force de taper sur une imposture, politique et dialectique, fût-elle solide, elle finit tôt ou tard par s’effondrer. Et toutes ces guerres que nous menons depuis, en tant que mercenaires de la Maison-Blanche, ne sont jamais que conflits pétroliers…
Autrefois, il ne fallait pas désespérer Billancourt en disant aux ouvriers la vérité sur les horreurs soviétiques. Désormais, il faudrait éviter que Boulogne ne sombre dans la dépression en rappelant aux bourgeois que s’il est évidemment heureux que l’Europe ne soit plus occupée par des bases militaires bolcheviques de l’oncle Joe, elle l’est chaque jour davantage par celles de l’oncle Sam.
Au fait, cette guerre contre le terrorisme qui semble maintenant tout justifier, de quoi s’agit-il exactement ? Ben Laden est mort en 2011, tandis que les réseaux d’Al-Qaïda ont été démantelés peu de temps après les attentats du 11 septembre 2001. Guerre en forme de nouvelle croisade qui n’est donc que énième prétexte à ce que les Européens servent, au mieux de harkis aux Américains, au pis d’idiots utiles… D’ailleurs, la guerre contre le terrorisme ne se fait pas à l’ancienne, front contre front ; c’est l’affaire des services secrets ou d’unités discrètes ; demandez à nos anciens soldats des conflits coloniaux. Surtout quand on sait que l’écrasante majorité de ces mouvements terroristes ont été suscités, financés, et après infiltrés par les services secrets. Et, dernier détail, ne jamais oublier que le véritable terrorisme est généralement terrorisme d’État, apanage des grandes nations et de services secrets ayant les moyens d’objectifs préalablement fixés : CIA, Mossad ou FSB. Les autres ? Des pouilleux, des sous-traitants, plus ou moins contrôlés ou contrôlables, mais destinés à être sacrifiés, au premier drone venu.
En 1987, soit deux ans avant la chute du mur de Berlin, François Mitterrand affirmait déjà à la DST et à la DGSE : « Nous sommes en guerre contre les USA. Et le problème, en France, c’est que personne ne s’en rend compte. » Roland Dumas, l’un de nos meilleurs ministres des Affaires étrangères, avec Hubert Védrine il va de soi, confirmait, presque vingt ans plus tard, le diagnostic à l’auteur de ces lignes.
Aujourd’hui, nous en sommes toujours là. En attendant, l’Allemagne qui, elle au moins, a la chance d’avoir une présidente un brin plus testiculaire que notre Président – lui aussi écouté, mais pour écouter quoi ? –, commence à ruer dans les brancards. Ce, au moins pour ces deux raisons : née après-guerre, elle n’a pas à expier pour l’éternité le péché originel du national-socialisme. Pis : ayant grandi en RDA, elle a été suffisamment écoutée par la STASI pour ne pas remettre le couvert avec ses homologues de la NSA.
La guerre secrète obéit a des lois non écrites. Lesquelles consistent principalement à savoir jusqu’où ne pas aller trop loin. Là, les USA sont tout près d’avoir été un peu trop loin, justement.”
http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/angela-merkel-stasi-nsa,39425
pour ceux qui aiment la plongée en eaux profondes :
http://www.dedefensa.org/article-alexander-de-la-nsa_allo_maman_bobo__26_10_2013.html
Declaration Des Droite de l`Homme ??? L`espionne, espionne, l`espionne, qui espionne l`espionne, et dans cette commerage calambouresque, personne ne faite rien pour le bien de l`humanite , sauf entende leurs propre honte.!! Alors, pourqoi le Mossad est toujour accusee, car il est le seulle qui garde notre securite??? :knife: :zombiekiller:
Le renseignement, c’est récolter l’information( souvent dans les magasines, ou en écoutant une conversation à voix haute dans un café, salle d’attente…) ensuite la transmettre, enfin l’interprêter et la noter de 1 à 5 selon sa fiabilité et sa pertinence.
C’est ce dernier point qui fait mal à la NSA. Ainsi les documents projetant une attaque de tours jumelles étaient connus, mais soit pas pris au sérieux ou même le receveur ne connaissait pas l’Arabe, ce qui est gênant pour espionner des arabophones.
Si la nouvelle gorge profonde H. laisse fuiter ce que l’on sait tous officieusement, c’est peut être parce que l’intelligence finale des Services n’a toujours pas été améliorée et quil ne lui reste que ce choc pour remettre la Maison d’équerre.
Quant aux cris de vierges effarouchées des européens, l’article ci dessus en fait justement litière: les Politiques se foutent encore une fois de plus de nous!
IL DOIT LIBERER POLLARD……!
Un petit kidnapping de Snowden par le Mossad, ça serait marrant. Après, si Obama le veut, qu’il libère J. Pollard emprisonné à vie sans aucune preuve.
Rien de choquant…la NSA ne fait que contrôler son agent Merkel …des fois qu´elle ne jouerait pas le double jeux …celui d´arrêter de trahir le pays qu´elle représente !
Tout celà n´est fait que pour nous cacher la véritable face de Merkel…comme celle du clown Sarkosy (en son temps)….dangereux clown !
Bientôt la Turquie sera européenne…grace à ces traîtres !
Je plains Israel !
Pourquoi, sur la photo, le reflet d’Obama porte-t-il des papillotes ?
on le savait déja,pourquoi redéballé ça maintenant,juste pour faire écran de fumée hé hé.