Publié par Michel Garroté le 7 novembre 2013

 

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Le Christ de Dali

Michel Garroté, réd en chef  –-  Le professeur Gregor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Centre for Law and Justice, se livre à une intéressante réflexion anthropologique sur les chrétiens d’aujourd’hui (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : « Les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société. Il y a un climat d’hostilité croissante envers le christianisme. Il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femen s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église ».

« C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le monde. Le concept de non-discrimination est une impasse, car il est fondé sur une égalité abstraite : le vrai problème n’est pas d’abord dans une volonté réelle ou supposée de discriminer les chrétiens, mais dans le fait que la loi s’éloigne de la justice et qu’elle envahit tous les domaines de l’existence ».

« Ce ne sont pas les chrétiens qui sont moralisateurs, c’est la loi qui s’est mise à faire de la morale, plus encore, c’est la loi qui prétend être la morale commune. La véritable question est celle de la définition de la justice et de la source de la morale publique. Ce que les chrétiens perçoivent comme une discrimination antichrétienne n’est autre que la violence avec laquelle une autre morale prétend remplacer l’anthropologie chrétienne ».

« Dans notre culture subjectiviste, peuplée de sujets supposés irrationnels, la conscience individuelle a perdu toute son autorité, si bien que la loi serait la seule norme morale sociale objective admissible et praticable : la pensée unique. Il ne faut pas chercher à entrer dans le concert des minorités opprimées. Demander à être toléré, c’est renoncer à être compris et donc à témoigner ».

« L’injustice particulière que certains chrétiens subissent est la conséquence d’une injustice plus grande tenant à la définition même de l’homme. Il faut garder à l’esprit que le devoir des chrétiens n’est pas de se faire une existence à l’abri des ennuis, mais de témoigner pour tous. Le combat porte aujourd’hui sur la détermination de la source de la morale, dont le monde essaie de déposséder l’Église et les consciences » (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

De son côté, le cardinal guinéen Robert Sarah a récemment déclaré (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : « Même parmi les baptisés et les disciples du Christ, il y a aujourd’hui une sorte ‘d’apostasie silencieuse’, un rejet de Dieu et de la foi chrétienne en politique, en économie, dans le domaine éthique et moral ainsi que dans la culture occidentale postmoderne ».

« Involontairement nous respirons à pleins poumons des doctrines qui vont à l’encontre des êtres humains et qui génèrent de nouvelles politiques qui ont un impact en érodant, en détruisant, en démolissant et en agressant gravement, de façon lente mais constante, par-dessus tout sur l’être humain, sur sa vie, sur sa famille, sur son travail et sur ses relations interpersonnelles. Nous n’avons même plus le temps de vivre, ni d’aimer, ou d’adorer. Voici un défi exceptionnel pour l’Église et pour la pastorale de la charité. L’Église, en effet, pointe également les différentes formes de souffrance dont est victime la personne humaine ».

« Un humanisme sans Dieu, jumelé à un subjectivisme exacerbé, idéologies qui sont aujourd’hui véhiculées par les médias et par le biais de groupes très influents et très puissants financièrement, se cachent sous les apparences de l’aide internationale et opèrent également dans l’environnement ecclésial ainsi que dans nos agences caritatives ».

« Les valeurs chrétiennes qui la guident et l’identité ecclésiale de l’activité caritative ne sont pas négociables ; elles doivent rejeter toute idéologie contraire à l’enseignement divin, rejeter catégoriquement tout soutien économique ou culturel qui imposerait des conditionnements idéologiques opposés à la vision chrétienne de l’homme » (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous liens vers sources).

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Sources :

http://www.abc.net.au/radionational/programs/spiritofthings/religion-under-attack/3653090#transcript

http://eclj.org/

http://www.thinksite.eu/userfiles/file/Guest%20Speakers%20and%20Participants.pdf

http://www.lanef.net/t_article/quelle-non-discrimination-gregor-puppinck-25844.asp?page=1

http://www.ncregister.com/daily-news/what-is-authentic-catholic-charity/

http://vaticaninsider.lastampa.it/nel-mondo/dettaglio-articolo/articolo/vescovi-obispos-bishop-sarah-29329/

http://www.zenit.org/fr/articles/la-charite-revele-l-amour-de-dieu

   

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