L’agressivité du gouvernement américain contre les fuites d’informations sensibles vers les médias, ses efforts pour contrôler l’information, ont eu un effet radical sur les journalistes, la liberté de la presse, et ceux qui leurs livrent des informations encombrantes pour le pouvoir.
Au point que le Comité pour la protection du journalisme, habitué à encourager la liberté de la presse à l’étranger, s’est retrouvé à enquêter pour la première fois sur la liberté de la presse aux Etats Unis sous l’administration Obama, après avoir constaté que le nombre de poursuites judiciaires et de saisies de documents de journalistes a atteint des sommets inconnus jusque là.
Leonard Downie Jr., ancien éditeur exécutif du Washington Post, a publié pour le Comité un rapport intitulé “l’administration Obama et la presse”, qui rappelle que lorsque le président Obama a pris ses fonctions, il avait promis de mettre en place un gouvernement “ouvert, transparent”, après avoir longuement critiqué la culture du secret de l’administration Bush, “mais il est très loin d’avoir tenu sa promesse.”
Et quand la presse est tenue, docile ou complaisante, le citoyen ne dispose plus d’une information lisible et complète sur laquelle réfléchir pour faire ses choix, et le processus démocratique se grippe – comme à New York la semaine passée, où l’élection a été noyée dans l’autocratie médiatique.
Sans doute que Leonard Downie Jr. n’a pas remarqué que l’Amérique de 2013 est beaucoup moins concernée par les valeurs fondatrices et la liberté de la presse.
“Sous l’administration Obama, les officiels et employés de Washington ont de plus en plus peur de parler à la presse” écrit Downie, maintenant professeur de journalisme à l’Université de l’Etat d’Arizona. “La guerre menée par l’administration contre les fuites à la presse et les efforts pour contrôler l’information sont les plus agressifs que j’ai observé depuis Nixon, quand j’étais un des éditeurs impliqué dans l’enquête sur le Watergate au Washington Post.”
Downie a interrogé de nombreux journalistes et éditeurs, y compris chez Associated Press, après qu’il eut été divulgué que le gouvernement a secrètement espionné les lignes téléphoniques de plus de 100 journalistes de l’AP. Downie a également interrogé des journalistes qui ont été poursuivis en justice.
Les personnes suspectées de divulguer des informations classifiées font l’objet d’enquêtes, sont soumis à des tests avec détecteur de mensonge, voient leurs emails et leurs appels téléphoniques épluchés, et se retrouvent épiés par leurs collègues dans le cadre du “programme de menace intérieure” mis en place dans tous les ministères.
“Il n’y a aucun doute. Nos sources se sentent espionnées” a déclaré Michael Oreskes, l’un des senior éditeurs d’Associated Press à Downie. “Nous sources sont craintives, réservées, et pas seulement sur les sujets de sécurité nationale. La peur est partout au quotidien. L’administration Obama contrôle tout, et elle résiste avec une force extrême à toute intervention journalistique.”
Frank Sesno, ancien responsable de l’agence de CNN à Washington, qui est maintenant directeur de l’école des médias et des affaires publiques à l’université George Washington, a déclaré à Downie, dans le cadre de son enquête, que les efforts répétés de l’administration Obama “étranglent le flux d’informations.”
“Le dialogue ouvert avec le public, sans aucun intermédiaire, est une bonne chose, explique Sesno, mais s’il est utilisé pour diffuser de la propagande et pour remplacer tout contact avec les journalistes, on se retrouve sur une pente facilement glissante”.
Pour Downie, les attentats terroristes du 11 septembre marquent un “tournant” vers plus de secret, plus de surveillance, et plus de contrôle de l’information. Cependant, dit le rapport, des journalistes affirment que l’administration Obama exerce encore plus de contrôle.
A la date d’aujourd’hui, 6 fonctionnaires du gouvernement et 2 sous traitants sont poursuivis pour espionage en vertu d’une loi de 1917, et accusés d’avoir transmis des informations top secrètes à la presse. Par comparaison, avant cela, il y a eu en tout et pour tout trois poursuites sous la totalité des présidents américains.
Kathleen Carroll, directrice exécutive d’Associated Press, affirme que l’augmentation des menaces contre le journalisme indépendant contraste dans un pays qui soutient depuis deux siècles que la liberté de la presse est un marqueur démocratique.
Kathleen Carroll :
“Nous nous retrouvons à nous battre au quotidien pour cette liberté tandis qu’un brouillard épais entoure les activités du gouvernement”.
Kevin Jackson, sur le site conservateur americanthinker.com, va plus loin encore :
En tant qu’ancien consultant en management auprès des plus grandes entreprises mondiales, j’affirme que pas un seul de mes anciens clients n’aurait gardé Obama plus de deux ans avant de le jeter dehors. Obama n’aurait pas tenu un an sans que ses performances ne soient évaluées. Et au bout de deux ans, ils auraient dit “ça suffit !”, et les actionnaires auraient dit : “trop c’est trop”.
L’homme qui a dit qu’il divisera le déficit par deux avant la fin de son premier terme a fait plus que le doubler. L’homme qui a traité le président républicain d'”anti-patriote” pour avoir laissé la dette atteindre 9 trillions, l’aura fait monter jusqu’à plus de 20 trillions de dollars avant la fin de son mandat sans que les journalistes ne lui fassent la moindre remarque. Et personne n’a traité Obama de raciste lorsqu’il a fait ce commentaire à propos de GW Bush.
Ma conclusion : Obama est traité par les médias comme s’il était un enfant. Et encore, ce n’est même pas certain. Car au moins, les enfants, on leur donne des leçons. Mais les médias gauchistes refusent qu’Obama apprenne de ses erreurs. En fait, ils l’encouragent à en faire, tout simplement parce qu’ils ne veulent pas apparaître comme racistes – même s’ils le sont, et beaucoup le sont.
Kevin Jackson :
Nous vivons dans un système très élaboré ou les médias couvrent les erreurs d’Obama. L’ironie est que le système révèle le plus terrible des racismes : celui qui veut qu’il ne faut pas attendre trop d’un noir, qu’il fait ce qu’il peut parce qu’il est noir, et qu’il faut être indulgent envers les noirs.
Kevin Jackson :
Obama, c’est le Frankenstein des gauchistes : une expérimentation qui a mal tourné. Le monstre, malheureusement, a été lâché sur l’Amérique.
Kevin Jackson est le blogueur noir de The Black Sphere. A ce titre, l’élection de Bill de Blasio, avec un faramineux 74% des votes, à la mairie de New York, manque à sa démonstration.
Lorsqu’une amie new-yorkaise me disait, dépitée : “c’est normal que De Blasio a été élu, on nous parlait de lui du matin au soir à la télé et dans les journaux, c’est comme s’il n’avait pas de concurrent. On a eu droit à un vrai bourrage de crâne.”
J’ai vérifié : mon amie ne croyait pas si bien dire.
Dans le New York Times, Bill de Blasio est mentionné 194.000 fois. Joe Lhota, 460 fois. La Corée du Nord ne ferait pas mieux.
Comment la démocratie peut-elle s’épanouir avec un tel décalage ?
Certes le NYT est libre de soutenir qui il veut. Mais si le message de Lhota n’est jamais arrivé jusqu’aux oreilles des électeurs, ils n’avaient pas les éléments pour choisir. Nous sommes, là, en rupture du processus démocratique dans la ville qui, dans le monde, l’incarne le plus.
Pour ces raisons et d’autres encore, Hillary Clinton sera le prochain président des Etats Unis.
Les progressistes veulent encore entrer dans l’histoire : il faut maintenant faire élire une femme. Si les critiques de Barack Obama sont systématiquement accusés de racisme, ceux de Clinton seront d’affreux machistes, ne pas voter pour elle sera réactionnaire. Elle a déjà une longueur d’avance sur les Républicains.
Verra-t-on un jour les Démocrates rechercher un militant LGBT pour la Maison-Blanche ? Ce serait faire montre d’une si grande ouverture d’esprit. Il suffit que les médias le décident. De Blasio a créé un précédent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
http://www.americanthinker.com/2013/10/how_the_left_treats_obama_like_a_child.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
http://www.foxnews.com/politics/2013/11/11/fox-reporter-faces-jail-for-reporting-on-murder-case/
Le prochain qui gagne l’investiture Républicaine avec un discours macho propre à s’affirmer jusque sur l’aile droite pourra toujours subir ensuite une opération et battre Hillary… Il faut se donner les moyens de ses ambitions parfois !
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les USA sont en train de pourrir exactement comme la vieille Europe. Ca a commencé avec les accointances avec l’Arabie Saoudite, ça a continué avec le refus de GW BUSH de s’en prendre à la vraie source du mal et sa diversion en Afghanistan. Et maintenant le squatteur semi musulman réélu à la Maison Blanche. Dans l’état actuel des chose, la putréfaction des USA ira jusqu’à son terme. SI résurrection il doit y avoir, ni nous, ni nos enfants ne la verrons. Peut-être nos petits enfants. Les partisans de la Liberté de tous les pays et de toutes les religions, doivent s’unir pour vaincre l’obscurantisme et l’asservissement. Ce n’est plus une guerre des peuples, ce n’est plus une guerre des pays, ce n’est plus une guerre des idées, C’est la guerre du Bien contre le Mal.
Entièrement d’accord avec vous, Charles Dalger.
La démocratie américaine est morte et il ne reste qu’une fiction de démocratie , en un mot une “démocrature” .
MacCarthy revisited, socialist version
“MacCarthy revisited, socialist version”
Bien vu !!!
Mais le “maccarthisme” est ancré dans la gauche , il suffit de regarder tous les pays où le social-communisme existe pour s’en rendre compte, la liberté a été oubliée et bannie :
URSS, Chine, Cuba etc…
Le Bien contre le Mal comme dit-ci-dessus, pas réjouissant pour l’avenir !
Il serait temps que la presse US cesse de couvrir les mensonges et les crapuleries d’obama qui est loin d’être un enfant. Il est tempsz qu’elle comprenne que c’est un MENTEUR PATENTE qu’il faut sortit de la Maison Blanche avant qu’il ne détruise l’Amérique de l’intérieur et de l’extérieur. Il faut rechercher ses origines et le MENSONGE de sa nationalité NON-AMERICAINE. Il faut surtout faire cesser ce véritable scandale qu’est le favoritisme des noirs.
Je voulais dire faire cesser la DISCRIMINATION POSITIVE qui est un vrqai scandale et la raison de l’arrivée au pouvoir de ce frankenstein national-socialiste non-américain qu’est obama. Je ne comprends pas pourquoi je suis interrompu sans arrêt par une page de pub sans intérêt.
Pour quelle raison la presse Americaine est etonne du controle quand dans l`administration d`Obama il y a 6-7 de ses Freres Musulmans ?? qui sans aucun doute, ils sont pas la pour planter des roses. Obama a reusi a eppeure pas seulement “We the Citizens” meme la libre presse sur qui il exerce plus de controle, car un menteur n`a jamais de confiance, en personne. Le media qui couvrent les erreurs d`Obama, n`est pa suffisamment grande compare aus erreurs. Si on peut pas attendre trop d`un noir, alors pourquoi on est obliger d`avoir un comme president ?? Sont ils si bettes q`au lieux de faire des experiences dans un laboratoire ils font a la presidentie ??, et dans les prochains avec la Clinton, qui elle aussi n`est pas un reve rose bonbon?? ?:-) ?:-) ?:-)
Voilà un article passablement excessif, et il suffit d’une dizaine de secondes pour en avoir la preuve, en consultant la page d’accueil de REAL CLEAR POLITICS.
Aux Etats-Unis, il existe effectivement une presse bêtement acquise à Obama. Mais il existe aussi une presse largement acquise au fondamentalisme conservateur, à commencer par le Weekly Standard, néanmoins d’une remarquable qualité!
Entre ces deux extrêmes, on trouve aussi une presse (il s’agit évidemment de presse écrite) relativement indépendante et objective, certes généralement peu aimable à l’égard du Tea Party…
Pour être tout à fait juste, je vous accorde que les grands TV networks sont plutôt favorables au pouvoir en place. A la notable exception de Fox!
Magistrale, voilà la réalité d’obama, le fascisme rouge!
La démocratie, pour lui, n’est qu’un tremplin à l’islam.
Big brother est dans les murs. Plus insidieux que le nazisme de naguère, le nazislamisme se répand dans les salons feutrés d’occident, et certains s’en accomodent. La réveil sera dur, parce qu’il passera par la création de la nouvelle résistance à l’occupant. Afuttons nos baïonnettes…
Votre article est trés interessant et c’est une trés bonne nouvelle mais que signifie cet acronyme lgbt? en tous cas il faut absolumment que le “positive discrimination(sic) disparaisse sinon le prochain président sera un singe (ou taubira…)
Rien d’étonnant à cette situation annoncée depuis la publication du Patriot Act (immédiatement après le 11/09/2001) qui ouvrait la porte à tous les abus dans tous les domaines, notamment le journalisme. C’est la preuve de la mise en place progressive de la dictature mondiale. La censure inquisitrice n’est pas une exclusivité US, il suffit de regarder nos médiats qui font du zèle bien pensant sans les mêmes contraintes. Ceux qui ne vont pas dans le bon sens de par le monde : décès rapide (Amérique du Sud, plusieurs au Moyen Orient, …).
Lbgt = lesbiennes bis gays trans , les minorités sexuelles quoi .
C’est bien l’humour de JPG ça .
Et tiens , à propos des minorités sexuelles je viens d’en découvrir une nouvelle : la claustrophilie !
GB: l’espion trouvé mort dans un sac cadenassé victime d’un accident
LONDRES – Un espion britannique dont le corps décomposé a été découvert à Londres en 2010 dans un sac cadenassé a été victime d’un accident, a affirmé mercredi Scotland Yard, contredisant les conclusions d’une précédente enquête sans cependant apporter de preuve décisive. Le corps de Gareth Williams, un agent de 31 ans employé par l’agence de surveillance britannique (GCHQ) mais détaché au moment des faits aux services de renseignements extérieurs britanniques (MI6), avait été trouvé enfermé dans un sac de sport posé dans sa baignoire, en août 2010. Mon opinion personnelle, à l’issue de l’enquête, est que ce qui s’est passé était un accident, a déclaré Martin Hewitt, un haut responsable de la police britannique, à l’issue d’une nouvelle enquête sur ce décès mystérieux. Je crois que nous avons affaire à une mort tragique inexpliquée, a-t-il ajouté. Je suis convaincu que la mort de Gareth n’est en aucune manière liée à son travail, a-t-il également dit. Ces conclusions contredisent celles de l’enquête publique qui avait été menée au printemps 2012. En mai 2012, Fiona Wilcox, le coroner (nom du fonctionnaire chargé de l’enquête publique), avait déclaré, après avoir évalué toutes les probabilités, être convaincue que Gareth a été tué. D’après elle, une tierce personne a très vraisemblablement transporté le sac de sport contenant Gareth jusqu’à la salle de bain de son appartement. Martin Hewitt a refusé mercredi de spéculer sur le fait que la mort de l’agent ait pu être liée à ses intérêts supposés pour le bondage et le sadomasochisme. La police avait en effet trouvé dans l’appartement londonien de Gareth Williams des habits et chaussures de femmes, ainsi que des perruques. Sur son ordinateur personnel, des sites de claustrophilie (attirance pour l’enfermement) et de sadomasochisme avaient été consultés. Il est maintenant prouvé qu’il est théoriquement possible pour une personne de s’enfermer elle-même dans ce sac, avec le même type de cadenas et dans la configuration dans laquelle Gareth a été découvert, a déclaré mercredi le responsable de Scotland Yard. Pour soutenir sa thèse d’une mort accidentelle, il a affirmé qu’il n’y avait pas de preuve formelle de la présence d’une tierce personne au moment de la mort de l’agent. Il a cependant reconnu que plusieurs éléments demeuraient étranges, notamment le fait qu’aucune trace ADN sur le cadenas et aucune empreinte sur la baignoire n’aient été retrouvées. Il a également précisé que des traces d’ADN retrouvées dans l’appartement n’avaient toujours pas pu être identifiées. La plupart des questions clés sur la mort de Gareth restent sans réponse, a-t-il admis, ajoutant qu’il était improbable que sa mort soit un jour élucidée de façon satisfaisante. Le MI6 avait mis une semaine avant de signaler l’absence de l’espion. L’examen du corps avait été réalisé neuf jours après le décès et les résultats des tests toxicologiques n’étaient pas fiables, en raison de son état de décomposition, avaient jugé les experts pendant l’enquête publique. Sa famille continue de croire à la thèse du meurtre. Nous considérons que sur la base des faits connus, les conclusions du coroner reflètent correctement les circonstances de la mort de Gareth, a-t-elle déclaré dans un communiqué mercredi. (©AFP / 13 novembre 2013 14h56)
ce serait drôle si ce n’était pas une catastrophe
Obama imite Hollande
nul contre nul