Les électeurs suisses ont dit “non” à l’initiative 1 :12, proposée par la Jeunesse socialiste suisse, qui se ramasse une claque historique.
65.3% des Suisses ont rejeté cette proposition dont nous avons anticipé hier le rejet, et qui voulait qu’aucun employé d’une entreprise ne puisse gagner moins en un an que ce que gagne le dirigeant en un mois.
Le texte voulait tourner les projecteurs sur les salaires exorbitants des patrons de multinationales installées en Suisse, qui se chiffrent à des dizaines de millions de francs suisses et sont régulièrement dénoncés par la gauche comme immoraux. Les Suisses ont considéré que finalement, non, ces salaires exorbitants ne sont pas immoraux, bien au contraire (il faut noter qu’aucun canton n’a voté pour, mais que les plus gros scores de oui se situent près de la France)
“Nous ne sommes pas parvenus à persuader le peuple que l’escroquerie pratiquée dans les cercles de direction des entreprises devait prendre fin”, a déclaré le président des Jeunes socialistes suisses, David Roth, à l’origine de se projet, qui décidement semble manquer de matière grise pour comprendre que le peuple conteste tout simplement qu’il y a escroquerie.
En ces temps où les idées collectivistes et de répartition des richesses semblent être l’étalon pour mesurer les Droits de l’homme – en contradiction totale avec la souveraine protection du patrimoine de chacun garanti par ces mêmes Droits de l’homme, et du devoir moral de laisser chacun profiter du fruit de son travail, les Suisses illuminent de leur bon sens l’Europe de l’ouest assombrie par la nomenklatura de gauche.
Ce sont les bons résultats économiques de la Suisse que veulent détruire les Socialistes. Et ils s’acharnent. Ils voudraient même, un comble quand on regarde le naufrage en cours, faire adhérer la Suisse à l’UE.
Les Suisses ne se sont pas laissés berner. Les Français peuvent prendre des leçons – si c’est encore possible, car je vous mets mon chapeau qu’aux prochaines élections, ils vont élire un candidat collectiviste qui aurai l’étiquette FN ou UMP ou PS, et ils ne comprendront pas pourquoi leurs niveau de vie continue de baisser. Alors ils continueront d’accuser tour à tour la mondialisation, l’ultra-libéralisme, le capitalisme, la finance, la perte de souveraineté par leur monnaie, la concurrence déloyale des pays à bas salaires, ou je ne sais encore quel chimérique bouc émissaire, au lieu de se demander pourquoi, juste sous leur nez, leurs voisins suisses, se portent si bien.
Selon «24 Heures» et «La Tribune de Genève», le Parti socialiste s’est tiré une balle dans le pied, en proposant ce vote. Son échec «laisse la gauche et les syndicats bien mal en point», indiquent ces médias – qui ne sont pas de Droite loin s’en faut. Ils ajoutent que «la large victoire de la droite lui offre un avantage imparable à l’heure d’entamer la campagne autrement plus importante du salaire minimum» : Le PS veut faire voter un salaire minimum d’environ 3300 euros pour 42 heures de travail.
Ce que ni 24 Heures, ni La Tribune de Genève, ni les médias français qui commentent ce rejet en cachant à peine que, pour eux, les Suisses, décidément, sont toujours socialement arriérés, ne se donnent la peine de préciser, est que la bonne santé de la Suisse, son absence de chômage, son niveau de vie, et le degré élevé de bien-être de sa population (6e au monde selon l’indice Gallup), s’expliquent par un concept simple auquel la France n’a jamais gouté : la libre entreprise, c’est à dire la limitation de l’Etat dans la marche des entreprises.
Chez Novartis, l’écart de salaire est de 1 à 266. Au Crédit Suisse, le patron touche 72 millions d’euros, soit 1.812 fois plus que le plus petit salarié de la banque. Mais les Suisses, qui comprennent l’économie dans sa dimension globale, ont vite réalisé que toute intervention plomberait la compétitivité de la Suisse que veulent les socialistes, afin de transformer le système en un pays d’assistés par l’Etat – et se fabriquer ainsi un énorme réservoir d’électeurs captifs, comme en France.
Surtout, il ne se sont pas laissés berner par un faux débat moral. «Les hauts salaires sont essentiels pour attirer les bons PDG”, déclarait la semaine dernière le président de l’Usam, Jean-François Rime. Et un bon PDG, c’est une entreprise compétitive, bien gérée, qui produit de la richesse, fournit du travail et enrichit la collectivité. Autrement dit, un PDG payé 14 millions d’euros, c’est une excellente affaire pour toute la population Suisse, et non une intolérable injustice. Et si le vote s’était soldé par un encadrement des hauts salaires, “ils n’auront pas d’état d’âme à partir» et cela pèserait sur la croissance, sur l’emploi, et les recettes des impôts diminueraient.
Dans le même temps, de l’autre coté d’une frontière qui arrête le bon sens, le premier ministre va encore augmenter les impôts sous le couvert d’une “remise à plat”. Un sondage affirme que 50% des Français redoutent une hausse d’impôts. C’est oublier un peu vite que seule 50% de la population paie des impots. Ceux qui ne craignent pas de hausse sont ceux qui n’en payent pas…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
Eux au moins ils ne sont pas cons.
Le PS, créateur de pauvres depuis 125 ans!
Les Suisses ont tout compris ; le fonctionnement économique, la liberté d’entreprendre, et la liberté tout court. En France, le chef de la bande considère que gagner 4000 € / mois est un haut revenu, donc un cadre bien trop riche …. Les revenus les plus élevés sont les salaires des patrons du CAC 40, autrement dit les grandes 40 entreprises qui font vivre quelques milliers d’emplois. Ceux-là ont compris très rapidement que l’ entrepreneuriat était ailleurs …. Pendant ce temps là, les subventions ont augmenté en gros de 50% entre 2011 et 2012 pour un montant de 1,8 Milliards d’euros soit 3% du déficit … Mais tout va bien Mme la Marquise, les jeunes sont heureux, les chances pour la France sont au boulot, et les vieux perçoivent des retraites mirobolantes …
Non mais !!!! nous sommes en Socialie et toutes les recettes n’ont pas été essayées sur le terrain de la soviétisation des esprits à l’instar de la belle URSS de Staline, ou de feu la RDA .
Comme d’autres libéraux je pense que décidément “ce pays est foutu” (CPEF)
Je reprends mon propos in-exhaustif : 1,8 Milliards d’euros en subventions directes à des petits organismes :
(fédérations de sports, ou autres associations etc …)
En fait, la Cour des comptes estime le montant des subventions à + de 30 Milliards d’euros, il ne faut bien-sûr, pas compter sur le gouvernement pour jouer la transparence
“Et un bon PDG, c’est une entreprise compétitive, bien gérée, qui produit de la richesse, fournit du travail et enrichit la collectivité. Autrement dit, un PDG payé 14 millions d’euros, c’est une excellente affaire pour toute la population Suisse, et non une intolérable injustice. ”
Ce n’est pas faux, car on a vu des boites péricliter à cause de patrons ineptes. Mais attention: le vice de cette remarque, quen Frace, les PDG sont plus ou moins alignés sur ceux de Suisse. Et là ça devient franchement immoral: des apparatchiks, des énarques socialistes du capitalisme de connivence étatique touchent de grosses prébendes alors qu’ils ne sont que des parasites. Car l’autre aspect des entreprises suisses prospères, c’est qu’elles n’ont ni les structures, ni le contexte social et réglementaire qui sévit en France.
Pour prendre une analogie sommaire: en formule 1, le salaire de Vettel est x fois supérieur à celui du balayeur du hangar, mais il semble justifié au vu des résultats. Nous dirons que Red Bull est une entreprise à la Suisse et la voiture roule comme une horloge (Suisse).
Mais si Vettel prend le volant d’une Marussia ou Caterham, il ne gagnera aucune course, et pas de quoi mener la belle vie. . . Et n’importe quel muletier casse-cou pourrait alors le remplacer au volant de son tacot. Ces marques symbolisant en l’occurrence la compétitivité des entreprises en pays socialiste comme la France. Sauf; là s’arrête l’analogie, qu’il n’y a pas de contribuables pour financer des hauts salaires de dirigeants et de pilotes dans ces écuries à la dérive.
Ces Jeunes Socialistes, et leurs vieux maîtres aussi bornés qu’eux, veulent tout niveler par le bas.
La cécité, c’est peut-être de se figurer qu’on pourra indéfiniment, sans autre conséquence, laisser s’élargir le fossé entre les plus riches et les plus pauvres… l’extrême opposé, le communisme, n’est pas viable, d’accord, mais on crève de froid comme de chaleur…
mais c’est à se taper la tête contre les murs : ne voter ni FN, ni UMP, ni PS .. alors qui ? … la révolution?… le peuple et les référendums comme en Suisse ??
A condition de changer d’équipe, mais, aussi supprimer quelques 5 millions de fonctionnaires et assimilés. En suite, on verra un peu plus clair.
Et on en fait quoi, de ces “5 millions” ? Parmi eux il y a la police, une partie du corps médical, du corps enseignant, etc.
Les Sots-cialos voulaient foutre leur merde en Suisse qui va bien mais le Citoyen suisse pas si niais qu’en France leur a mis une bonne claque …Chapeau Bas les Suisses …un peuple intelligent … c’est pas pour rien qu’il est riche et prospère …
en France on ne fait que payer notre stupidité à donner le pouvoir à des nazes…..qui n’ont rien compris ni à la vie ni au business ….
Désolé, mais votre article est aussi ridicule que l’utopie de vouloir limiter de 1 à 12 l’écart entre les plus faibles et les plus fortes rémunérations.
Un rapport de 1 à 12 et un rapport de 1 à 1812, ce n’est pas du tout la même chose!
Il n’est probablement pas souhaitable de limiter arbitrairement les rémunérations avant impôt des grands patrons salariés, ni même de les indexer strictement sur les résultats financiers (sinon nul dirigeant de talent ne prendra le risque de redresser une entreprise en difficulté), mais dans bien des cas les rémunérations des dirigeants simples salariés constituent une véritable spoliation des petits actionnaires.
Nul ne peut raisonnablement contester la fortune de Bill Gates (72 milliards de dollars), mais je doute que les 3 ou 4 derniers présidents de PSA aient mérité beaucoup plus qu’une douzaine de fois le SMIC!
Promenez vous sur les quais des port d’Antibes ou de Fort Lauderdale, et vous constaterez que, depuis une trentaine d’années, la longueur des yachts et leur nombre ont progressé infiniment plus vite que les résultats financiers des entreprises. Et puis allez donc visiter le rancho del cielo, où Ronald Reagan aimait passer ses vacances, cela vous donnera une plus juste perception de la réalité de ce monde…
CQFD ! Magnifique leçon d’économie.
Bon, il y a déjà une chose de certaine, c’est que si cette proposition stupide avait passé, ce n’est pas en France que les patrons suisses se seraient réfugiés !
un pays de rêve…
Depuis le temps que les Socialos font des conneries et se tirent des balles dans la tête, dans le pied ou ailleurs à chacune de leurs interventions, on se demande comment ils n’ont pas encore totalement disparu ! C’est qu’il y a suffisamment d’imbéciles pour croire leurs vessies puisqu’ils n’ont pas de lanterne !
Oui on redoute les impôts,quand ces mêmes impôts sont prélevés sur des patits salaires et des retraites indigeantes
Deux exemples: un célibataire,1250e de salaires en travaillant tous les samedis,un dimanche sur deux et les jours fériés,sauf le 25 décembre et le 1er janvier de 8 h du matin à 19h le soir,impôts pour l’année,revenus,taxe d’habitation,taxeà l’aménagement parce que maison construite depuis 2 ans (pour ceux qui disent,ah oui mais il a pu faire construire une maison,ancien loyer 748e,remboursement prêt 762e ) donc 1716 e d’impôts et je ne parle pas de tva,rds,csg
Deuxième exemple,deux retraités 1486 e de retraite ,pas d’impôts sur le revenu cette année parce que changement de chaudière donc crédit d’impôt,mais taxe foncière et d’habitation 1067 e avec un enfant encore à charge parce que n’ayant pas assez de revenus pour vivre seul !!!!!!
Alors oui les impôts ça suffit pendant que d’autres vivent mieux au rsa !!!!!!
Je n’ai jamais voté à gauche,mais je crois qu’il y a un peu d’angélisme à penser que tous les patrons sont honnêtes,et certains salaires d’employés ou d’ouvriers demanderaient un peu plus de considération
c’est aussi comme ça qu’on motive les travailleurs et un bon patron avec des employés payés correctement et donc interréssés au rendement de l’entreprise,c’est ce qui fait que cette même entreprise prospère,bien sur que celui qui a mis des fonds doit être rémunéré très correctement,mais il ne faut pas oublier que si les rendements sont là,c’est grâce à ceux et celles qu’il emploie
Ceci dit,la proposition des gauchos suisses est totalement ridicule !!!!!
Pour info : quelques liens sur la situation réelle de la France.
Il est certain que nous allons plonger avec nos incapables de politiques.
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LIEN 1 : http://www.bfmtv.com/economie/cour-comptes-l-etat-doit-surveiller-3-090-milliards-dette-virtuelle-526546.html
“…La dette de la France est-elle de 1.833 milliards d’euros, comme le raconte l’Insee, ou de 4.923 milliards, soit 3.090 milliards de plus ?
C’est la question que pose, en filigrane, la lecture du rapport de la Cour des Comptes consacré aux engagements hors bilan de l’Etat…”.(Romain, Fonsegrives, BFM BUSINESS, 30/05/2013)
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LIEN 2 : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/05/28/20002-20130528ARTFIG00604-ces-3090-milliards-de-dette-virtuelle.php
“…La dette de la France est-elle de 1833 milliards d’euros, comme le calcule l’Insee ou de 4923 milliards (246 % du PIB) comme pourrait le laisser croire, entre les lignes, la lecture du rapport de la Cour des comptes?
La question n’est pas anodine.
La différence entre les deux chiffres – 3090 milliards d’euros! – correspond au montant des engagements hors bilan de l’État calculés par les sages de la rue Cambon.
Il ne s’agit pas de dette à proprement parler: les engagements hors bilan représentent la somme de ce que l’État devrait verser s’il s’acquittait en une seule fois de toutes les sommes qu’il s’est engagé à payer dans le futur (retraite des fonctionnaires, prestations sociales ou éventuel sauvetage des banques et des États européens…)…”. (Cyrille Lachèvre, Le Figaro, 28/05/2013)
Flanby dernier sondage 15%, il gagne 6points à 29% : c’est ce type de statistiques que l’on applique au chômage, au PIB, à l’immigration…Tout est faux.
Vous oubliez de préciser que les Suisses ont voté pour l’initiative Minder, qui avait aussi pour but de limiter les salaires excessifs des PDG, mais d’une façon beaucoup plus indirecte et modérée. L’initative Minder interdit les parachutes dorés et soumet la rémunération des PDG à l’assemblée générale des actionnaires, et non plus au seul conseil d’administration.
Ce qui est raisonnable, et, d’ailleurs, libéral.
L’initative 1:12 était une proposition extrémiste. Les Suisses l’ont rejetée. Sa prétention à limiter l’échelle des salaires par la loi, et à fixer un éventail aussi restreint, faisait que cette initiative n’avait aucune chance.
Autrement dit, les Suisses ne sont pas extrémistes dans leur libéralisme. Ils sont pragmatiques et modérés. Ce qui est une qualité proprement libérale.
Notez que les médias français déforment systématiquement l’actualité suisse. L’adoption de l’initiative Minder a été annoncée partout comme une limitation des salaires des PDG. Les socialistes qui écrivent dans tous les médias français, de droite comme de gauche, ont pris leurs désirs pour des réalités. C’était une façon pour eux de dire : vous voyez, même les Suisses le font, donc il faut le faire en France.
Hervé Roubaix oublie juste de préciser que la santé financière de la Suisse est très largement dû à son statut de paradis fiscal. Les institutions financières abolissent les paradis fiscaux l’économie suisse s’écroule en 24 heures.