Publié par Gaia - Dreuz le 30 novembre 2013

Mercredi, à 18 h 45, deux jeunes malfrats casqués ont tenté de voler la caisse du Carrefour Express, avenue Clemenceau à Vallauris.

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« Au départ, j’ai pensé que c’était une blague… Je servais une cliente quand j’ai entendu une voix derrière moi crier : “la caisse !”»

C’était du sérieux. Vingt-quatre heures après la tentative de braquage de son magasin, Frédéric Bousquet a encore la voix qui tremble. Et les images d’un mauvais film qui se bousculent.

« Il était 18 h 45. Casqués et vêtus de noir, deux hommes ont fait irruption. L’un me menaçait. L’autre bloquait les portes de l’entrée au volant de son scooter, raconte le commerçant. Le premier me redit : ” la caisse ! ” Je lui réponds que je ne peux pas l’ouvrir…»

Immédiatement, le braqueur asperge de gel lacrymogène le gérant du Carrefour Express.

« J’ai voulu m’essuyer, mais c’était encore plus irritant. »

Sur les images de la vidéosurveillance du magasin, on voit le malheureux, les mains en protection, s’écarter de la caisse. Le braqueur qui s’en approche. Tente de l’ouvrir.

En vain. Le malfrat marque un temps d’arrêt. Hésite. Et s’en va… Les secondes défilent.

On imagine la fin du calvaire. On se trompe.

Irrité que son collègue sorte certainement bredouille, le second malfrat revient à la charge.

Il tente à son tour de forcer le « verrou ». Toujours sans résultat. Il renonce. Définitivement. « Cela paraît très long sur le moment, mais cela n’a même pas duré une minute !»

Les deux hommes prennent la fuite. Sans argent. Mais en laissant des traces dans les esprits. « Je n’ai pas eu peur. On n’a pas le temps. On est surpris, on ne comprend pas ce qui arrive, précise le commerçant. Heureusement, ce n’était pas ma femme ou mes employées qui étaient derrière la caisse. Cela aurait pu être plus dramatique…»

Frédéric Bousquet pense que ses agresseurs « étaient très jeunes. Ils n’étaient pas sûrs d’eux. Comme si c’était leur premier coup…»

Après un cambriolage en juillet 2010 et un braquage en mars 2011, le gérant en est déjà à sa troisième agression.

« C’est un stress permanent. On vit tous les jours avec la hantise de se faire braquer »,souffle l’homme. Qui regrette le manque de soutien. « On a l’impression d’être seul. A croire que l’on attend que quelque chose de grave arrive. J’en ai marre. La prochaine fois, je lui rentre dedans. Je fonce dans le tas. »

http://www.varmatin.com/faits-divers/braquage-avorte-a-vallauris-jai-entendu-une-voix-crier-derriere-moi.1493847.html

© Gaïa pour www.Dreuz.info

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