Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 novembre 2013

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J’exagère, lorsque je parle de l’Obamacare comme d’un bras totalitaire tendu par Barack Obama ?

Ceux d’entre-vous qui ne s’appuient pas que sur les grands médias pour trouver l’information ont entendu parler de l’Obamacare – et surtout du désastre qu’il provoque, avec son site internet en panne depuis le 1er jour, avec ses 4 millions d’Américains dont les polices d’assurances ont été annulées et qui ne peuvent plus s’assurer parce que l’Obamacare est trop cher pour une moins bonne couverture, avec les jeunes – en bonne santé – dont l’adhésion est la condition vitale de l’équilibre du système, et qui préfèrent payer les amendes que s’assurer, sans parler des autres aberrations d’un système de santé par redistribution des richesses qui cache son nom. Les grands médias français restent silencieux me disait Guy Millière, qui se retrouve être le seul grand commentateur français à en parler.

L’Obamacare va mal. C’est un naufrage. Et si les Républicains n’étaient pas aussi stupides – ils veulent aider à le réparer au lieu de laisser les Démocrates s’enliser avec, il emporterait la majorité dans son sillage. Chaque jour apporte son lot de très mauvaises nouvelles. Il y a quinze jours, on évoquait le chiffre de 4 millions d’Américains dont les contrats d’assurance vont être résiliés – alors qu’Obama a martelé des dizaines de fois, depuis 2010, pour vendre sa réforme de la sécurité sociale : “si vous aimez votre contrat, vous pourrez le garder. Point final” C’est point final qui est important dans la phrase : vous aimez votre contrat, vous pouvez le garder, il n’y a aucune discussion là dessus. La réalité est tout l’inverse, les contrats sont résiliés par centaines de milles.

Et il vient de se passer un nouvel épisode dont les Démocrates se seraient bien passé, même si les médias américains sont très discrets à son sujet, un épisode qui donne une idée de l’esprit totalitaire qui anime l’administration et l’esprit d’Obama.

Bill Elliott est un américain atteint du cancer. Il avait une assurance qui prenait en charge sa maladie. Mais comme elle n’est pas conforme au minimum requis par Obamacare (officiellement appelé ACA pour Affordable Care Act), elle a été annulée, et celle qui lui est imposée par la nouvelle loi étant trop chère, il ne peut pas la payer. Il était l’invité de Megyn Kelley sur Fox News, et il a expliqué qu’il ne pouvait plus s’assurer, qu’il avait donc l’intention de payer l’amende, et de “laisser la nature faire son travail”.

C. Steven Tucker, un agent d’assurance de Chicago, regardait l’émission. Il a vu Bill Elliot raconter comment il a été éjecté de sa compagnie d’assurance à cause des exigences de l’ACA. Il est intervenu, et a aidé Elliot à conserver son contrat, ce qui contrarie l’objectif de l’Obamacare, mais permet à Elliot de continuer ses soins pour soigner son cancer.

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Tout est bien qui finit bien ?

Well…

Coïncidence, malchance, hasard ? Après l’émission, Bill Elliott a reçu un courrier de l’IRS (le fisc américain) lui disant qu’il allait faire l’objet d’un contrôle fiscal.

Et C. Steven Tucker a reçu un courrier de l’IRS lui indiquant qu’il allait lui aussi avoir un contrôle fiscal.

Comme je le dis, coïncidence, malchance, hasard.

Car il est bien entendu impossible que l’IRS, qui est déjà impliqué dans un scandale pour avoir déclenché des contrôles fiscaux sur de nombreuses associations hostiles à Obama et sur des organisations juives qui dénoncent sa politique au Moyen Orient, serve de bras totalitaire d’Obama contre ceux qui embarrassent l’Obamacare.

Car Obama est un grand président. Et un grand démocrate.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://www.americanthinker.com/blog/2013/11/speak_about_obamacare_get_audited.html#ixzz2m8ufD1qw

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