Michel Garroté, réd en chef –- Caroline Glick est une Israélienne d’origine américaine. Experte en politique de sécurité, journaliste et conférencière, elle n’hésite pas à écrire des vérités qui insupportent l’intelligentsia de gauche. Caroline Glick a publié de nombreuses analyses géopolitiques sur la Corée du Nord, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas, le Fatah et l’Iran. Ci-dessous, elle revient sans concessions sur le récent accord signé avec les mollahs intégristes et génocidaires iraniens.
Caroline B. Glick (extraits adaptés ; voir sources en bas de page) : « Obama n’a jamais expliqué en quoi permettre à l’Iran de poursuivre l’enrichissement de l’uranium réduirait la probabilité d’une guerre. Il n’est donc pas étonnant que les États-Unis et les cinq autres puissances aient signé un accord avec l’Iran. Ces dernières semaines Barak Obama et le secrétaire d’État John Kerry ont fait savoir clairement qu’ils s’étaient engagés à signer un accord avec l’Iran aussi rapidement que possible. Et il n’est pas surprenant non plus qu’un accord, signé par des dirigeants très pressés avec l’un des principaux États impliqués dans le terrorisme, fasse du monde un endroit beaucoup plus dangereux qu’il ne l’était auparavant ».
Caroline B. Glick : « Les États-Unis et leurs alliés brûlaient de parvenir à un accord avec l’Iran sur son programme illégal d’armement nucléaire, beaucoup plus que l’Iran lui-même. Avec des négociations menées dans un tel état d’esprit, il était d’emblée évident qu’un accord ne pourrait que faciliter, et non prévenir, le développement de l’arsenal nucléaire de Téhéran. Et en fait, l’allégement des sanctions dont l’Iran a bénéficié en signant simplement dans la bonne case, sera suffisant pour stimuler son économie, au vu de ce test réussi sur les armes nucléaires. Grâce à cet accord, l’Iran obtiendra la capacité d’enrichissement sur son territoire car l’allégement des sanctions n’est pas subordonné à des concessions irréversibles ».
Caroline B. Glick : « En réalité, l’Iran vient de recevoir l’agrément de la communauté internationale pour poursuivre l’enrichissement de l’uranium, conserver toutes ses installations nucléaires, et construire de nouvelles centrifugeuses. Si en lui-même l’accord n’est pas surprenant, la décision d’Obama de le conclure maintenant permet de comprendre le véritable objectif de sa politique étrangère. Pour mettre à jour cet objectif il est nécessaire d’observer un aspect de l’accord sans grande importance au premier regard. Les négociations avec les Iraniens qui ont abouti à un accord, ont commencé il y a un an. Malgré cela, l’accord final reflète les positions initiales de l’Iran. C’est-à-dire que tout au long d’une année entière, les négociateurs américains et européens n’ont pas été capables de faire évoluer d’un iota les positions de l’Iran ».
Caroline B. Glick : « Mais alors à quoi s’est employée l’administration Obama au cours de cette année ? Pourquoi n’a-t-elle pas signé un an plus tôt puisque les positions de l’Iran sont restées les mêmes ? Les rapports de force entre les États-Unis et l’Iran ne se sont pas dégradés significativement depuis un an. Les États-Unis n’avaient donc pas davantage besoin d’un accord aujourd’hui qu’il y a un an. Il est clair qu’Obama n’a pas utilisé l’année écoulée pour convaincre l’opinion intérieure américaine de soutenir un accord qui permet à un régime qui appelle tous les jours à l’annihilation de l’Amérique de devenir une puissance nucléaire ».
Caroline B. Glick : « Dans la mesure où l’Iran construit des bases militaires en Amérique centrale et du Sud, Obama n’allait pas provoquer l’inquiétude en plaidant auprès du peuple américain que sa sécurité serait mieux assurée si un tel régime était doté du pouvoir de tuer des millions d’Américains avec une seule bombe. Obama n’a jamais rencontré le Congrès pour lui expliquer pourquoi un accord revêtu du sceau de l’Amérique, autorisant le programme illégal d’armes nucléaires de l’Iran, permettrait d’améliorer la sécurité nationale des États-Unis. Il n’a jamais expliqué pourquoi l’autorisation donnée à l’Iran de poursuivre l’enrichissement de l’uranium diminuerait la probabilité d’une guerre ».
Caroline B. Glick : « Alors dans quel but Obama s’est-il octroyé une année de délai ? S’il ne voulait pas un accord moins dangereux et s’il ne se préoccupait pas de ce que le peuple américain pensait de cet encouragement au programme nucléaire de l’Iran, qu’est-ce qui l’empêchait de dire oui à l’accord dès l’an dernier ? Pour apporter une réponse solide à cette question, il est utile de partir d’un commentaire du ministre israélien des finances, Yair Lapid. Après avoir souligné les dangers de l’accord nucléaire pour la sécurité d’Israël, Lapid a déclaré : je ne suis pas seulement préoccupé par l’accord mais aussi parce que nous n’avons pas su conserver l’attention du monde ».
Caroline B. Glick : « Et en réalité, Israël ne focalise plus l’attention du monde. Sa profonde inquiétude – devant le comportement nucléaire de l’Iran – a été minorée, ignorée, et, tournée en ridicule, avant tout par l’administration Obama. Obama et Kerry ont fait pire que minimiser les préoccupations d’Israël qui sont partagées par le monde arabe sunnite. Ils ont qualifié de va-t-en-guerre les Américains qui sont d’accord avec les préoccupations d’Israël. Ils les ont accusés d’être des traîtres qui essaient de pousser l’Amérique dans une guerre inutile. En même temps, ils ont présenté le désaccord comme le refus d’Israël seul contre le reste de la planète, comme si le monde arabe sunnite ne partageait pas ses inquiétudes ».
Caroline B. Glick : « Il y a eu à cet effet des déclarations innombrables de responsables américains depuis que les détails de l’accord ont été divulgués par Israël et les États du Golfe, par les Français et les Britanniques trois semaines plus tôt. L’outrance de ces déclarations anti-israéliennes permet de comprendre l’activité principale déployée par Obama et ses conseillers durant l’année au cours de laquelle ils n’ont pas fait évoluer l’Iran d’un millimètre sur sa position initiale dans la négociation nucléaire. L’année dernière, Obama s’est consacré à l’affaiblissement systématique de la position d’Israël, dans la région, et, à Washington ».
Caroline B. Glick : « Dans la région, les États-Unis ont contraint Israël à participer à des négociations avec les Palestiniens dans l’intention de l’affaiblir stratégiquement et diplomatiquement. Les États-Unis ont nié le droit d’Israël à la souveraineté et son droit de se défendre. En même temps, ils ont donné crédit aux terroristes palestiniens dont les menées devenaient – dans leurs discours – des réponses soi-disant légitimes à Israël, lequel agit, lui, dans une parfaite légalité. De plus les États-Unis ont donné un feu vert à la guerre économique illégale et discriminatoire que mène l’Union européenne contre l’État juif ».
Caroline B. Glick : « Pire encore, l’administration Obama a accru significativement la probabilité d’une guerre entre Israël et la Syrie en organisant des fuites sur les frappes Israéliennes contre des cibles syriennes qui constituaient une menace pour sa sécurité. Les États-Unis ont aussi affaibli la capacité d’Israël d’entreprendre des actions de guerre limitée pour empêcher l’Iran de se doter de la bombe, en organisant des fuites sur des éléments-clé des opérations secrètes Israéliennes contre le programme nucléaire iranien. Aux États-Unis, l’administration Obama a pris pour cible les soutiens américains d’Israël. En premier lieu elle a cherché activement à affaiblir l’AIPAC ».
Caroline B. Glick : « Comme Lee Smith l’a expliqué dans Tablet, l’administration a pris trois mesures pour neutraliser l’efficacité de l’AIPAC à Washington. Obama a soutenu J Street, légitimant ainsi des acteurs politiques anti-israéliens. Il a nommé des critiques déterminés de l’alliance israélo-américaine à des postes clé au sein de son équipe en charge de la sécurité nationale. Dans ce domaine, la mesure phare a été la nomination de Chuck Hagel comme secrétaire à la Défense. Enfin, en forçant l’AIPAC à faire pression sur le Congrès pour qu’il soutienne l’entrée en guerre contre la Syrie, Obama l’a discrédité et déguisé en organisation foncièrement belliciste ».
Caroline B. Glick : « Quand le président a abandonné soudainement de son projet de bombardement de la Syrie, il l’a laissé en plan. L’AIPAC était alors réduit à une caricature antisémite de lui-même. Israël a été présenté comme un allié belliciste et ingrat, et ses soutiens comme des renégats incitant les États-Unis à se mettre en danger au bénéfice de l’État juif. Ce long processus de délégitimation a culminé dans une campagne hystérique de l’administration contre Israël et ses soutiens dans la foulée de la cérémonie de signature de l’accord à Genève. De la Maison-Blanche à John Kerry, tout le monde a accusé Israël et ses partisans de vouloir contraindre les États-Unis à s’engager dans une guerre inutile » (fin des extraits adaptés ; voir sources en bas de page).
Reproduction autorisée avec mention :
© Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info
Source (s) :
Version originale : The goal of Obama’s foreign policy
Par Caroline B. Glick, Jerusalem Post, le 25 novembre 2013
Traduction : Jean-Pierre Bensimon
Adaptation : Michel Garroté
JFK a été shooté pour moins que ça.
Excellent analyse ! la disparition r’vs d’Israël et du monde libre est programmée …
Et les américains qui ouvrent seulement les yeux…
Qu’en font-ils de la procédure de destitution liée à la mort de l’ambassadeur US à Benghazi ?
Et quid de la plainte pour faux au sujet du certificat de naissance de Hussein Obama ?
La consolation : il brûlera en enfer.
Non, ce n’est pas une consolation. Cela peut pendant un temps soulager notre sentiment d’injustice ou notre indignation. Mais en vérité, la seule vraie consolation, c’est que ce triste sire président trouve la voie de la vérité et de l’amour, et avec d’abondantes larmes, se repente du mal qu’il a fait.
Et moi aussi, et nous aussi ! Et vous aussi, Pépère sévère !
Hello,
Apres avoir discute avec un ex-marines et ingineur dans l’aviation, il m’a rassure que acune bombe atomique touchera les USA. D’apres lui, tout est fait pour que ca n’arrive pas. Donc je lui ai pose une autre question: meme avec l’administration actuele a la MB?..a tu oublie qui est le commander en chef? Zuut, il n’a pas su repondre, just fait un signe de tete qui signifie son degout.
Conclusion: la situation est delicate, mais j’ai du mal a envisage une bombe atomique atterrir sur les US, surtout que les consequances seront devastatrice everywhere. Si US est touche, l’occident entier l’est, donc nos dirigents joue t’ils avec les feux? Peut etre qu’ils ont envisage deja de quitte nos pays et vivre sur une ille paradisiaque si il y on aura encore?..hmm ?:-)
Et Israël ne pourra pas intervenir en Iran parce qu’Obama ne le laissera pas faire. Il usera même de menaces pour l’en empêcher. Sans les USA l’intervention était déjà difficile mais avec les USA comme ennemi, elle n’est plus possible. Ni militairement, ni politiquement. Reste à Israël de trouver de nouveaux alliés car les USA d’Obama sont des ennemis d’Israël. Le pire qui existe, celui qui joue à l’ami de la famille. pour mieux la torpiller. Mais le seul retournement d’alliance qui vaille militairement, c’est la Russie de Poutine. Et la Russie est engagée déjà du côté de Téhéran. A priori, pas vraiment le chemin pour une intervention… encore qu’il ne faille jamais jurer de rien ! Les voies des Nations sont parfois comme celles de Dieu, impénétrables….
Et il n’est pas sûr que pour une bonne alliance avec Israël, la Russie ne soit prête à certains aménagements stratégiques (?).
Merci Caroline pour votre clairvoyance.
Ce jour là sera la fin du monde musulman et peut-être
celui de l’humanité!
Si j’ai bien compris, par cet accord avec l’Iran qui obtient tout ce qu’il a réclamé, BO lâche Israël et ses alliés sunnites qui deviennent trop exigeants… Mais dans le même temps il fait prendre un gros risque aux américains. Mais ce qui m’échappe c’est le but ultime… Pourquoi ce changement d’allégeance ? Pour aller où et faire quoi ? Même question aux européens et aux autres russes… Pourquoi laisser l’Iran s’armer de la sorte ? Pour un pseudo équilibre au Moyen Orient ?
Pour la plupart, mon opinion sur le but ultime serai un aberration. Mais l`Iran deteste Obama et hait l`Amerique, presque plus que l`Israel . {petit pays qui ne represente pas grand danger pour les Mullah.} , et est tres bon-ami avec Putin et la Rusie. Alors, ca serai pas une surprise, si la premiere Bombe nucleare, est a la destination d`Amerique. Comme Obama a choisi le deshonneur, il aurais aussi la guerre. !! 😯 :pain:
Sachant TOUT CELA , pourquoi M.Netanyahu associé aux pays sunnites,
contre l’Iran , ne se décide pas d’intervenir SANS L’AVAL d’obamerde ?????
Un autre scénario possible :
Maintenant que l’Iran s’est engagé diplomatiquement à ne pas continuer ses Coranneries avec l’atome, un pas de travers et ce sera plus facile de leur faire comprendre, que la partie est définitivement finie. On peut espérer… :thunder:
J’espere que maintenant les americains vont ouvrir les yeux sur ce traitre qui veut detruire l’Amerique et Israel.Qu’il soit aneanti comme tous les ennemis genocidaires d’Israel .
La roue tourne… Qui est responsable de l’un des plus grands d génocide de l’histoire de l’humanité…Qui a balancé deux bombes atomiques sur des villes? Qui a déclenché une guerre en Ex-yougoslavie pour affaiblir l’Europe? Qui a financé le 3e. Reich… Qui a vendu aux nazis de quoi quantifié rapidement les déportés dans les camps de concentration…(Pour ceux qui font semblant de ne pas ce souvenir…” IBM “. Vous avez un sacré culot.!!!
Qui sème le vent récolte la tempête..!!
Nos enfants ou nos petits-enfants apprendront dans quelques années par des historiens que Hussein Obama voulait détruire les USA.
Trés bonne analyse de Caroline Glick. obama veut affaiblir aussi bien les USA que Israel mais je ne pense pas qu’il y arrivera. Il y aura un moment où Israel interviendra sur l’iran et obama ne pourra PAS l’en empêcher. Je pense qu’il n’essayera même pas c’est un simple joueur de poker qui fait TOUT au bluff. La gauche TOTALITAIRE a les mêmes vues de suprématie mondiale que les musulmans c’est pourquoi ils s’accordent si bien sur les principes mais ils ne peuvent s’accorder jusqu’au bout car il ne peut y avoir 2 suprématies. En outre le Congres finira par réagir le moment venu.