Notre ami Walid Pharès
Dans une interview accordée à L’Orient-Le Jour (lien vers source en bas de page), notre ami Walid Pharès souligne que les soulèvements dans les pays arabes constituent « une chaîne à dimension historique ». « Le printemps arabe n’est pas le fruit d’événements récents, mais bien l’aboutissement de longues décennies de lutte entre les sociétés civiles et les régimes oppressifs, relève notamment l’auteur. L’histoire des mouvements démocratiques de la région nous éclaire sur la réalité de ces soulèvements. Ces révoltes arabes, qui ont été enclenchées en Tunisie, se sont inspirées des bouleversements politiques survenus quelques années plus tôt en Afghanistan, en Irak, au Liban et en Iran. Les révolutions du Moyen-Orient, à quelques différences près, constituent les maillons d’une même chaîne. Les premières vagues de soulèvements, à la base, étaient l’œuvre de jeunes révolutionnaires appuyés par les forces des sociétés civiles. Les manœuvres subtiles des islamistes, force bien organisée, ont permis à ces derniers de s’emparer des rênes du pouvoir en Tunisie, en Libye, en Égypte, partiellement au Yémen, tandis que le sort de la Syrie se joue encore. L’Égypte, comme nous le voyons, se libère des islamistes. »
Assiste-t-on actuellement dans la région à une lutte entre les forces laïques et les factions islamistes, et dans ce cadre l’Occident a-t-il une vision suffisamment claire de la situation présente ?
« Dans chacun des pays concernés par ces soulèvements, la confrontation s’intensifie entre des forces fondamentalistes brandissant le spectre de la régression et des forces démocratiques aspirant à un futur laïc. C’est là qu’intervient le rôle de l’Occident, dans le sens où il peut aider les démocrates à faire basculer la région dans le camp des laïcs et des libéraux, ou alors consentir à abandonner cette zone cruciale à des islamistes prêts à établir une force régionale radicale. »
En sa qualité de fin observateur de l’environnement politique aussi bien arabe qu’américain (il s’est établi aux États-Unis en 1991), Walid Pharès souligne que « depuis l’avènement de l’administration Obama, les États-Unis ont favorisé les islamistes, à commencer par les Frères musulmans, sans pour autant le clamer clairement ». « Le président américain, indique-t-il à cet égard, a entraîné dans son sillage le reste du monde libre, qui a calqué son attitude sur celle du leader de la première puissance mondiale dans son approche des révolutions au Moyen-Orient, en Iran et dans le reste du monde arabe. Mais les sociétés civiles n’ont pas abdiqué. De la Tunisie à l’Égypte, ainsi qu’au Liban et en Iran, les jeunes, les libéraux et les intellectuels font face aux régimes islamistes, signalant un nouveau printemps qui guette les nouveaux pouvoirs autoritaires. L’Égypte et la Tunisie annoncent le nouveau printemps, la vraie saison, celle qui s’est manifestée à Beyrouth en 2005 puis en Iran en 2009. C’est une course implacable mais incontournable entres les deux forces idéologiques de la région. »
Où se situent, dans un tel contexte, les minorités religieuses et ethniques ?
« Les minorités ethniques et religieuses de la région sont extrêmement affectées par les révolutions, affirme Walid Pharès. Objets d’une persécution depuis des siècles déjà, les communautés chrétiennes, mais aussi les minorités musulmanes, sont la cible des islamistes salafistes, comme c’est le cas en Égypte, en Irak et en Syrie. Les minorités ethniques, comme les Kurdes et les Balouches en Iran, les Africains au Soudan, les Berbères dans le grand Maghreb, surtout en Kabylie, sont aussi malmenées et traversent donc une crise existentielle. Pour la plupart des minorités, leur printemps est encore un hiver. La communauté internationale n’est malheureusement pas à l’écoute de leurs revendications. »
Qu’en est-il en outre de la révolution syrienne ?
« Dans mon livre qui avait prédit les révoltes un an avant qu’elle n’éclatent (The Coming Revolution, en 2010), j’avais mis en garde contre une guerre civile dévastatrice si la communauté internationale n’intervenait pas au début de la crise en Syrie, souligne M. Pharès. L’année 2011 a été perdue car l’Occident, surtout l’Amérique, s’est abstenu de régler le contexte régional avant la fin de 2011. Les États-Unis étaient encore en Irak, isolant Assad de l’Iran. Les protestations en Syrie étaient encore non violentes et el-Qaëda n’avait pas encore noyauté l’opposition civile. Mais, malheureusement, l’administration Obama n’as pas agi rapidement en 2011, et elle n’as pas agi du tout en 2012 a cause des présidentielle. En 2013, le champ de bataille a changé radicalement. Le prix d’une action US est trop élevé, et la Maison-Blanche n’est pas prête à payer. Donc la Syrie est entrée dans la zone des guerres longues. Assad ne pourra plus reconquérir la Syrie comme son père l’avait fait, et l’opposition va avoir beaucoup de peine a faire basculer la dictature. Qui plus est, si Assad tombe, ou quitte son palais, la question reste de savoir qui sera en charge du pays. À mon avis, sans appui international pour un plan sérieux et stratégique, il y aura des enclaves, des poches et des milices partout. »
Quels seraient les risques encourus par le Liban au cas où la guerre syrienne se prolongerait de la sorte ?
« Malheureusement, les Libanais ont eu plusieurs occasions de se libérer, du moins partiellement, depuis 2005, mais leurs politiciens ont misé surtout sur une force extérieure qui résoudrait leurs problèmes, ce qui ne saurait être le cas, souligne Walid Pharès. Le Liban, par le biais du Hezbollah et de l’influence syrienne toujours présente dans le pays, est l’otage des événements en Syrie, surtout depuis l’intervention du Hezbollah aux côtés du régime. Parallèlement, les milices islamistes appuient les fondamentalistes depuis le Liban. L’État libanais a joué, certes, la carte de la neutralité, mais en fait il est sous l’influence décisive du camp iranien. »
Il reste que l’auteur estime que « le Hezbollah a intérêt à maintenir une paix économique au Liban et a laissé un peu d’espace à ses opposants ». « Mais son intention finale est tout à fait différente, surtout si son allié gagne la manche à Damas, indique-t-il. Les Libanais se rappellent de mai 2008. Le Hezbollah répétera ce scénario encore, quand les circonstances le lui permettront. »
Peut-on dire, pour conclure, que le printemps arabe risque de se diriger vers un automne islamiste, comme le suggère le titre de l’ouvrage ?
« En fait, les révoltes du Moyen-Orient se dirigent dans les deux directions en même temps, estime Walid Pharès. Les forces islamistes, ayant gagné une manche depuis 2011, essayent de se maintenir au pouvoir en Tunisie, au Soudan et au Maroc, elles tentent de gagner du terrain en Libye, au Yémen, et en Jordanie, et de surmonter leur revers en Égypte. »
« Quant aux forces laïques et libérales, ajoute-t-il, elles luttent dans tous ces pays contre la dominance islamiste. Donc l’automne est là, mais il sera encore suivi d’un autre printemps. Le grand défi stratégique se trouve du côté des régimes du bloc iranien. Tant au Liban qu’en Iran, la prépondérance est aux khomeinistes, le régime à Téhéran et le Hezbollah au Liban. Mais dans ces deux pays, il existe une opposition libérale à ces régimes. En 2005, la révolution du Cèdre a exprimé les aspirations de la société civile en rejetant l’occupation syrienne ainsi que les milices pro-iraniennes. En 2009, on a bien vu la révolution verte se répandre dans les rues de la capitale iranienne pour s’opposer aux ayatollahs. Les deux révolutions n’ont pas pu aboutir totalement, mais la lame de fond existe toujours. »
Et de conclure : « Le vrai problème au Levant est l’explosion d’une lutte sectaire non pas entre sunnites et chiites, mais entre les extrémistes des deux bords. Tandis que le régime iranien et le Hezbollah représentent l’idéologie extrémiste khomeiniste dans les milieux chiites, les salafistes jihadistes, aussi appelés takfiristes, représentent l’extrémisme opposé dans les milieux sunnites. La guerre civile de Syrie, qui avait commencé comme une révolution de la société civile contre le régime d’Assad, s’est transformée en lutte sectaire et idéologique entre l’axe iranien et les salafistes. Cependant, je crois toujours dans la capacité des forces de la société civile en Syrie. Mais c’est à l’Occident de tendre la main à ces forces. »
Source :
et je lisais l’histoire d’un Orient compliqué , avec mes idées simples !
ont s’en fou des musulmans vivant dans leurs pays régie par allah et Mahomet le pédophile qu’ils continuent à s’entretuer pour une couche pampers usagé
Oui, allah babar, ont s`en fou des musulmans, mais Israel est au millieux de l`auspice. ?:-) :alien:
Si ce que dit Walid Pharès est juste, c’est très encourageant. si, DANS LEUR PAYS, ils nous démontrent, qu’ils n’en veulent plus de leur coran barbare et qu’ils veulent sincèrement le respect et la fraternité entre eux et envers les autres peuples, alors il se pourrait que nous les regardions avec plus de sollicitude. Mais hélas, maintenant, au vu de ce que nous voyons, c’est impossible.
hi
je crois que l’analyse a un troue important
le danger n’est pas seulement au moyenne orient
il est icic en occident
sur deux axes ; les dhimmiphié et les islamofaschiste de l’interieure de l’occidenty
il est evident que un printemps islamofaschiste et dhimmiphié ce profile en occident et c’et la en partie que ce joue la lutte entre islamo faschiste et laic
un soulevement ce deroulera en ocident et tout ela question est de savoir qui gagnera l’occident dhimmiphié et quelque patriote
ou les ialsmofaschiste de l’interieure
au vu de la strategie d’invasion , de soumission et d’islamisation il semble que ce soit les islamofaschiste et les dhimmiphié qui gagne pour l’instant
l’occcident et le ventre moue , et c’est la que ce jouera l’avenir ou pas des islamofaschiste
et c’est pas gagné pour les force laic , patriotique et autres
by
ce que monsieur Pharés oublie de dire ou alors cela m’a échappé c’est que sans les interventions de ces cons de “démocrates ” de tous les bords ces “révolutions ” auraient toutes sans exception etaient vouées a l’échec. Les dirigeants “dictateurs” de ces pays sachant comment diriger leurs peuples d’abrutis. Il oublie aussi de dire que dans ce cas nous ne serions pas dans ce merdier point final .
c’est encore moi, pardon pour la faute d’orthographe ….
Je crains fort, pour ne pas dire je suis assuré, que les mouvances islamistes et leurs dictatures ne mettent des siècles avant de disparaitre. Car le problème n’est pas dans la force des dictateurs, mais dans la force du coran et de la chariah, imprimés tous deux dans le crane des musulmans depuis leur enfance et qui se perpétue. De cela personne ne pourra les en débarrasser
http://youtu.be/BmbEefL14-Y documentaire riche d’enseignements.Je vous le recommande à tous.
Cela n’est que l’emballage pour le public dans la vraie réalité qui est exposé dans cet interview d’Henri Kissinger :
Henry Kissinger : “Si vous n’entendez pas les tambours de guerre, c’est que vous êtes sourd!”
12 February 2012 Par gribby 14 commentaires Lu 1,004 fois
NEW YORK – Lors d’un entretien rare et exceptionnel, l’ancien Secrétaire d’Etat de l’ère Nixon, Henry Kissinger révèle ce qui se passe en ce moment même dans le monde et plus particulièrement au Moyen-Orient.
S’exprimant depuis son luxueux appartement à Manhattan, le vétéran de la politique, qui aura 89 ans en mai, a une longueur d’avance sur la situation géopolitique et économique mondiale.
“Les États-Unis appâtent la Chine et la Russie, et le dernier clou pour fermer le cercueil sera l’Iran, qui est, bien sûr, la principale cible d’Israël.
Nous avons permis à la Chine d’accroître sa force militaire et à la Russie de se remettre de la soviétisation, pour leur donner un faux sentiment de bravade, cela va créer une mort conjointe plus rapide pour eux. Nous sommes comme le tireur d’élite provoquant l’amateur à ramasser le pistolet, et quand ils essaient, c’est sa fin.
La guerre à venir sera si grave qu’une seule superpuissance pourra gagner, et ce sera nous autres. C’est pourquoi les européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui se prépare, et pour survivre, l’Europe devra être un Etat fort et soudé. Leur empressement me prouve qu’ils savent très bien que la grande épreuve de force est à nos portes. O combien j’ai rêvé de ce moment délicieux.”
“Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple”
M. Kissinger a ensuite ajouté : “Si vous êtes une personne ordinaire, alors vous pouvez vous préparer à la guerre en vous déplaçant à la campagne et en construisant une ferme, mais vous devez prendre des armes avec vous, tellement des hordes affamés seront en errance. En outre, même si les élites auront leurs refuges et des abris spécialisés, elles devront être tout aussi prudentes, lors de la guerre que les civils ordinaires, parce que leurs abris peuvent toujours être détruits.”
Après une pause pendant quelques minutes pour rassembler ses pensées, M. Kissinger, poursuit :
«Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail, nous savons tous ce que je pense de l’armée, mais je dois avouer que cette fois, les ordres étaient superflus. Il est exact que le dernier pas, c’est à dire la conquête de l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Combien de temps la Chine et la Russie vont-elle se contenter de regarder l’Amérique faire le ménage ?
Le grand ours Russe et la faucille chinoise seront réveillés de leur sommeil et c’est à ce moment qu’Israël va devoir se battre de toutes ses forces et avec toutes ses armes pour tuer autant d’Arabes qu’elle le peut. Nous avons espoir que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens.
Nos jeunes ont été bien formés au cours de la dernière décennie aux jeux de combat sur console. En effet, le “jeu Call of Duty 3″ est un jeu de guerre moderne qui reflète exactement ce qui va se passer dans un avenir proche. Nos jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparés parce qu’ils ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon quand ils recevront l’ordre de sortir dans les rues et de lutter contre ces fous de “Chintocs” et de “Russkies”, ils obéiront aux ordres.
C’est sur ces cendres que nous bâtiront une nouvelle société. A la fin, il ne restera plus qu’une seule superpuissance (nous) et ce sera le vainqueur qui sera le nouveau gouvernement mondial.
N’oubliez pas que les États-Unis disposent des meilleures armes qu’aucune autre nation ne possède et nous utiliserons ces armes quand le moment sera venu. “
source : http://www.dailysquib.co.uk/index.php?news=3089
Optimiste et mégalo ce Kissinger…