Un adolescent toulousain a pris un abonnement avec la justice. Placé en détention, soupçonné de braquage, il a été arrêté samedi soir à Saint-Orens. Il sortait de prison.
Dans la famille des mauvais garçons, la justice des mineurs ne manque pas de candidat. Mais à Toulouse, le dernier en date, du haut de son petit mètre 50, démontre une remarquable – et triste – suite dans les idées. Et apparemment, ses passages en centre éducatif fermé, où il fugue dès que l’occasion se présente ou au centre de détention pour mineurs de Lavaur ne calment pas ses mauvaises envies.
Samedi, à 18 heures, après 15 jours à méditer sur ses derniers coups tordus, il a quitté la prison de Lavaur. Calmé ? On peut en douter puisque deux heures plus tard, il était replacé en garde à vue par les gendarmes, cette fois à Saint-Orens. Il était soupçonné dans un vol de téléphone portable où il avait été pris en flagrant délit. Un retour immédiat à la case prison ? Non après quelques heures d’explications, le parquet a délivré une convocation pour le juge des enfants. Prochain rendez-vous dans quinze jours à moins qu’une nouvelle arrestation empêche sa liberté.
Trahi par son ADN
Rien d’impossible tant cet adolescent à la fausse gueule d’ange accumule les embrouilles. Les policiers de la sûreté départementale viennent de mettre en cause cet enfant des cités qui a grandi entre La Farourette et Bagatelle dans l’attaque à la masse de la bijouterie de l’avenue de Muret, le mardi 17 septembre. Aspergé de gaz lacrymogène, le commerçant avait vu sa vitrine voler en éclats. C’était sa troisième agression en neuf mois… L’exploitation d’une goutte de sang a permis de mettre en évidence l’ADN du jeune mineur. Il aurait agi avec un complice toujours recherché. Et face aux policiers du groupe des atteintes aux personnes, le jeune suspect a reconnu les faits. Il a ensuite été mis en examen par le juge Élodie Billot qui ne l’a pas placé sous mandat de dépôt. Un oubli qui s’explique par une autre affaire de violences où il avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le juge Colson. Il avait été arrêté et placé à Lavaur. Son avocat, Me Jacques Derieux, a réussi à convaincre le juge des libertés et de la détention de ne pas renouveler son mandat de dépôt la semaine dernière. Une «dernière chance» qui explique sa remise en liberté samedi, et son nouveau mauvais coup dans la foulée. Un vrai stakhanoviste.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
J’ai pas trouvé de signature sous l’article d’origine, et c’est peut-être logique, car…
“Il était soupçonné dans un vol de téléphone portable où il avait été pris en flagrant délit.”
Et oui braves gens, ont peut aujourd’hui être pris en flagrant délit et être seulement SOUPÇONNÉ ! Le journaleux lui est à coup sûr en flagrant délire !
Elodie Billot ? A noter .
Attendons qu’il poignarde un bijoutier il écopera peut être d’un mois de tole…..
@blabla ! pourquoi un Bijoutier ? ça suffit la profession des HBJO a eu assez de victimes de braquages ces temps ci !!
Qui est ce qui dit que le flagrant délit est un preuve ?? non mais sans blague !!
Un ado toulousain ?? En tout cas celui là il n arrètera jamais, c’est enraciné en lui.
Et que font les parents de ce charmant garçon pendant ce temps ?
“…..• A Nice, le bijoutier braqué est « bien amoché – Rhône : un boucher et sa famille ligotés et braqués à Villeurbanne – la tenancière d’un bistrot de campagne, molestée et dévalisée à 80 ans -les usagers du RER dépouillés durant la nuit de Noël – Hauts-de-Seine : une balle en plein testicule pour le réveillon -Oise : il poignarde un gendarme et se fait tirer dessus – La Ferté-sous-Jouarre: les adolescentes avaient tabassé une collégienne – L’ado de 15 ans sort de prison : il est arrêté deux heures après. ”
Ces quelques incivilités mises à part, comme dirait vals, la délinquance est en net recul