Publié par Michel Garroté le 27 décembre 2013

 

Crans-Montana-1

Depuis mes montagnes, je ne sais trop que vous dire en cette fin d’année 2013.


Michel Garroté, réd en chef  –-  Non, je n’ai pas intégré tous les événements majeurs de l’année 2013 dans la petite rétrospective que voici. Et non, je ne me livre pas ici à des considérations hautement géopolitiques. En cette fin d’année, je suis quelque peu fatigué, une fatigue saine et agréable. C’est donc sans la moindre prétention stratégique ou métaphysique que je rédige ma petite rétrospective 2013 à moi, de manière intuitive, fluide et décontractée.

11 janvier : début de l’opération Serval au Mali. Après Sarkozy en Libye, voici Flanby au Mali. Sarkozy avec son inconstance avait d’abord grossièrement dragué le criminel Kadhafi. Seulement celui-ci signa ses juteux contrats non pas avec Sarkozy, mais avec Berlusconi.

Du coup, vexé, le petit Nicolas s’est payé une guerre contre celui-là même qu’il avait d’abord tenté de charmer. Ce fut le début du chaos en Libye et dans un certain nombre d’Etats du continent africain, y compris le Mali, le Niger, le Centrafrique et d’autres pays encore.

Du reste, cinq jours seulement après le début de l’opération Serval au Mali, le 16 janvier, avait lieu la sanglante prise d’otages à In Amenas, en Algérie, prise d’otages perpétrée par le terroriste Mokhtar Belmokhtar. La triste réalité, c’est que depuis l’intervention française en Libye, le terrorisme islamique africain est plus fort et plus mobile que jamais.

20 janvier : investiture de Barack Obama pour son deuxième mandat de quatre ans (2012-2016). La vieille Europe – autiste et en voie de dégénérescence – ne réalise toujours pas qu’Obama est le pire président de l’histoire des Etats-Unis. Et que cela demeure et restera désastreux pour tous les pays libres et démocratiques. Obama le retors restera dans l’histoire comme le président américain qui aura permis une progression sans précédent du djihad mondial et de la terreur islamique.

11 février : le pape Benoît XVI annonce sa renonciation. L’acharnement médiatique contre sa personne et les manœuvres au sein de la Curie romaine ont épuisé un pape âgé. Cela dit, la profondeur de ses nombreux écrits théologiques et philosophiques ont imprégné et imprégneront encore longtemps les catholiques.

13 mars : l’Argentin Jorge Mario Bergoglio est élu pape et prend le nom de François. Au début, les médias encensent le nouveau pape qu’ils pensent être « progressiste ». Mais au fil des mois, ils finissent tout de même par comprendre que sur le fond, sur l’essentiel, le pape François est fidèle au magistère constant de l’Eglise.

15 avril : attentats au marathon de Boston près de la ligne d’arrivée. Le pays d’Obama n’est pas à l’abri de la terreur islamique. On se demande comment et pourquoi des ressortissants islamiques du Caucase obtiennent un permis de séjour aux Etats-Unis.

18 mai : la loi autorisant le mariage homosexuel avec adoption d’enfants est promulguée en France. Ce thème aura mobilisé de nombreux opposants : un million à Paris ; et un million en province. La répression policière et judiciaire des opposants feront qu’à l’étranger, les médias ne parleront plus de gouvernement socialiste français mais de régime socialiste français. Pour les Chrétiens de France, notamment les jeunes, s’expatrier dans un pays moins christianophobe que le leur devient une hypothèse sérieuse.

14 juin : l’ayatollah Hassan Rohani est élu à la présidence de la République Islamique d’Iran. Celui que les diplomates et les journalistes présentent comme un modéré n’est qu’un ayatollah iranien comme les autres, c’est-à-dire un ayatollah intégriste et génocidaire.

3 juillet : Mohamed Morsi, président fondamentaliste égyptien, est déposé par l’armée. Les médias occidentaux pleurent leur frère musulman Morsi déchu. Le peuple égyptien, lui, a le sentiment d’être débarrassé d’un intégriste halluciné voulant faire revenir son pays au huitième siècle.

21 août : en Syrie, les djihadistes allèguent que les forces gouvernementales auraient gazé des centaines de personnes, ce qui par la suite se révélera totalement faux. Si quelqu’un a utilisé des armes chimiques, il faudrait plutôt chercher les coupables du côté des mercenaires voulant transformer la Syrie laïque en Califat.

Les crimes abominables perpétrés depuis deux générations par la dynastie des al-Assad, en Syrie et surtout au Liban, ne devraient pas occulter le fait que l’opposition syrienne est en très grande partie composée de criminels intégristes, de mercenaires djihadistes. Or, c’est précisément ce que font Obama et Hollande : soutenir des criminels intégristes.

22 septembre : le parti démocrate-chrétien d’Angela Merkel, CDU-CSU, remporte une large victoire lors des législatives. Il forme une coalition gouvernementale avec les sociaux-démocrates du SPD. Angela Merkel est réélue Chancelière en décembre. Le peuple allemand en a assez de payer pour les pays surendettés de l’Union européenne. L’année 2014 sera difficile pour la coalition démocrate-chrétienne / sociale-démocrate allemande au pouvoir à Berlin.

23 novembre : accord sur le nucléaire signé avec l’Iran. Ce que les diplomates et les journalistes présentent comme un succès historique n’est qu’un lamentable échec historique. Israël découvre une fois de plus que ses soi-disant amis ne sont que des lâches et des hypocrites. Pour la deuxième fois en moins de 70 ans, le peuple juif est menacé d’extermination. La presse gauchiste israélienne et européenne semble trouver cela amusant.

25 novembre : selon les statistiques publiées par l’Agence juive, 2’185 Français ont fait leur Alyah (se sont installés en Israël) entre janvier et septembre. Une hausse de près de 50% par rapport à la période équivalente en 2012.

De fait, la judéophobie est de retour en France. L’islamo-gauchisme a trouvé une légitimité de fait au pays des droits de l’homme. L’israélophobie, la fixation obsessionnelle sur tout ce que fait ou ne fait pas Israël, augmentent également en France ; et servent de prétexte à relancer la haine du Juif. Finalement, la « tolérance » à l’égard des Juifs en France aura duré moins de 200 ans.

5 décembre : décès de Nelson Mandela. L’interprète chargé de traduire en langue des signes la cérémonie d’hommage à Mandela, ne la maîtrise pas. Les associations de sourds-muets expriment leur indignation contre les gesticulations de ce faux spécialiste de la langue des signes sur la tribune où personnalités et chefs d’État rendent hommage à Mandela. Le faux signeur, un jeune homme noir en costume qui a un badge de sécurité officiel passé autour du cou.

Il multiplie les gestes qui ne veulent rien dire au côté des orateurs. Il est interné en hôpital psychiatrique. Des cambrioleurs visitent la résidence de Mgr Desmond Tutu au Cap, alors que l’archevêque se trouve à Soweto, près de Johannesburg, pour la cérémonie d’hommage à Mandela. Le président sud-africain au pouvoir est hué par la foule lors de son discours.

6 décembre : début de l’intervention de l’armée française en République centrafricaine. Après la Libye et le Mali, voici Bangui. Quelques jours après le début de l’intervention, François Hollande mendie l’aide militaire des pays membres de l’Union européenne. L’improvisation et l’irresponsabilité de la politique étrangère et militaire française sont aussi nulles sous Hollande qu’elles ne l’étaient déjà sous Sarkozy.

Conclusion : la zone euro demeure la maillon faible de l’économie mondiale ; et la France, avec son étatisme, inhérent à tous les partis politiques de ce pays, reste le maillon faible de la zone euro. Le régime socialiste français semble prendre plaisir à saborder l’économie de son propre pays. Face à la “Zone Pacifique”, qui englobe la côte ouest des Amériques et l’Asie, l’Europe est devenue un nain politique et économique.

La bureaucratie européenne de Bruxelles est devenue une gérontocratie de nature cryptocommuniste. Sa politique étrangère est tantôt inexistante, tantôt néfaste à l’Europe. L’islam politique progresse, ce qui ne fera qu’augmenter le nombre de conflits déjà existants de par le monde. 200 millions de chrétiens sont persécutés en terre d’islam dans l’indifférence quasi-générale. Désormais, il n’est plus possible de se livrer à des prospectives. Car depuis 2008-2011, le monde vit dans la plus grande incertitude politique et économique.

Cela dit, je crois fermement que dans le long terme, le bien triomphe toujours du mal. C’est donc un message d’espérance que j’aimerais adresser, en cette fin d’année 2013, à nos lectrices et à nos lecteurs.

Rétrospective achevée le vendredi 27 décembre 2013

Reproduction autorisée avec mention :

© Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

  

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