Publié par Abbé Alain René Arbez le 9 janvier 2014

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Il y a 3800 ans, Abraham claquait la porte d’un clan familial pourvoyeur d’idoles malfaisantes, et il partait à l’aventure sur la base d’une foi qui serait génératrice d’un peuple, et il le faisait pour répondre à un appel intérieur riche de promesses. Sans rien savoir de son avenir, il allait de l’avant, traversant les déserts comme un pionnier habité d’une présence initiatrice d’humanité.

Il y a 3300 ans, le petit hébreu Moïse était déposé sur un fragile panier d’osier voguant au fil de l’eau du Nil, au milieu de crocodiles féroces prêts à l’avaler. Providentiellement sauvé et éduqué par une femme de cœur, puis devenu adulte ayant fait ses choix, il guidait les siens de son feu intérieur et transmettait au peuple libéré les bases éthiques d’un vivre ensemble qui se montrent encore de nos jours utiles au monde entier.

Israël, l’état moderne est la résurgence récente de toute une communauté agressée maintes fois sur sa terre et au cours des siècles dispersée aux quatre horizons par des adversaires jaloux de son message. « L’an prochain à Jérusalem ! » Jérusalem d’hier, d’aujourd’hui et de demain, pôle de lumière, indéfectible lieu de la Présence et capitale éternelle du peuple de l’alliance…

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Depuis 65 ans, Israël est une nation reconnue qui a réussi à survivre dans un environnement hostile et dont la société démocratique et interculturelle a atteint les plus hauts niveaux technologiques. Tandis que la plupart de ses voisins sont de plus en plus soumis à une culture de mort jurant de faire disparaître Israël dans les délirants abîmes du djihad, sa devise reste vaillamment celle de la Tora : « Choisis la vie pour que tu vives ! » Comme le petit David face au géant Goliath, Israël doit sans cesse rester sur ses gardes et faire front sur son minuscule espace vital pour ne pas être déchiqueté par une brutalité adverse parée de soit-disant nobles causes dont la duplicité n’échappe à personne.

Cloué au pilori sur le Golgotha des bien-pensances aveuglées, il lui est lancé au visage, comme à un certain rabbi d’il y a 2000 ans : « si tu es ce que tu prétends, fais-nous tout de suite le miracle de la paix ! » Mais la paix qu’il lui est sommé d’offrir peut-elle prendre forme lorsque la haine habite les arrière-pensées de ceux qui l’exigent sans concertation, telle une soumission unilatérale à leur projet religieusement totalitaire ?

La paix authentique ne s’appelle pas salam, seul le shalom biblique se veut harmonie respectueuse de réciprocité ouverte à l’universel, inspirée des 10 commandements et vecteur humaniste de droits de l’homme, incompatible avec les emprises discriminatoires de l’hégémonie coranique.

L’histoire biblique se poursuit donc aujourd’hui avec Israël confronté à l’acharnement de ses adversaires, et le combat culturel et spirituel entre oppression et liberté monte en puissance, tel un miroir prophétique de notre humanité à venir.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

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