Publié par Michel Garroté le 16 janvier 2014

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Michel Garroté, réd en chef  —  En France, lorsque la gauche se retrouve au pouvoir, elle perd totalement son sens de l’humour, elle devient carrément sectaire et elle finit par se révéler franchement liberticide. La récente conférence de presse de François Hollande fut éloquente à cet égard. L’Elysée ressembla ce jour-là au Kremlin.

On peut toujours alléguer que certains médias français, tel l’hebdomadaire Valeurs actuelles, demeureraient libres et indépendants. Cela ne change rien au fait qu’il n’y a pas de presse libre en France. Et depuis que les socialistes français sont au pouvoir, l’absence de vraie liberté d’information, d’expression et de manifestation dans l’Hexagone est plus évidente que jamais.

A ce propos, on peut lire sur rtl.fr (extraits adaptés ; source en bas de page) : Volontiers impertinente, la presse britannique s’attendait – avec délectation – à une rafale de questions sur la relation qu’entretient le chef de l’État français avec l’actrice de 41 ans, lors de la conférence de presse mardi à l’Élysée. Mais ils sont restés sur leur faim en constatant qu’un parterre de journalistes déférents a laissé François Hollande se lancer dans l’explication d’une série de réformes économiques.

rtl.fr : Le Daily Mail brocarde quant à lui ceux qui ont interrogé François Hollande qu’il désigne comme les plus invraisemblables bretteurs depuis l’inspecteur Clouseau. Enfin, le Sun descend en flamme la prestation de François Hollande comme étant le plus ennuyeux moment de la vie de n’importe qui. Le tabloïd populaire souligne que l’insistance de Hollande sur le respect de sa vie privée est une technique en usage parmi les élites du monde entier depuis l’aube de la démocratie pour se laisser voir comme elles veulent être vues, pas comme elles sont.

Par ailleurs, on peut lire sur switchie5.blog (extraits adaptés ; source en bas de page) : On voit bien, en regardant ce décor de théâtre d’ancien régime digne de Disneyland, que ces conférences de presse présidentielles ne sont qu’une vaste mise en scène destinée non pas à informer mais à faire estampiller « média » une simple propagande officielle récitée au pupitre.

switchie5.blog : Tout est organisé pour congeler la parole comme en Corée du Nord : il y a un Président, rigide derrière son pupitre conçu pour dominer l’espace. Il y a le carré monolithique de ministres déférents et au garde à vous. Il y a d’autres personnes – que je me refuse à appeler des journalistes car ils n’ont pas le courage de poser des questions – qui sont accréditées à l’Élysée, donc déjà suspects à mes yeux. Et il y a enfin un préposé officiel au micro-baladeur qui ne va solliciter que les bonnes questions sans autoriser le moindre droit de suite.

switchie5.blog : Les « journalistes » français n’ont pas le droit de poser de questions embarrassantes. Ils sont aux ordres, complaisants, déférents, obéissants, obséquieux, prosternés et soumis. Ils sont de la classe des journalistes courbés et reconnaissants parce que subventionnés. Ils ne sont pas seulement le déshonneur de la profession : ils ne font pas honneur à la France et la presse internationale les couvre d’ailleurs – à juste titre – de ses quolibets.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Sources :

http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/gayet-hollande-la-presse-britannique-deconcertee-par-les-journalistes-francais-7768856620

http://switchie5.wordpress.com/2014/01/15/des-journalistes-soumis-et-serviles-qui-font-honte-a-leur-profession/

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