Publié par Rosaly le 1 février 2014
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James Comey, Directeur du FBI et Obama

Le FBI, conformément aux ordres du grand protecteur des Frères musulmans, Barack Hussein Obama, n’utilise pas les mots « musulmans », “islam”, et « jihadistes » pour désigner le terrorisme, mais « citoyens américains », et certains responsables politiques qualifient même de « bad boys »… Belle hypocrisie de l’Administration Obama. Trompe-t-elle les Américains ? Leur méfiance envers les musulmans depuis les attentats du 11 septembre ne semblent pas le démontrer, et elle aurait tendance à produire l’effet inverse.

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Quels « citoyens américains » sont susceptibles d’aller faire du « tourisme » en Syrie, déchirée par une guerre terrible entre diverses factions islamistes, s’y radicaliser au contact des organisations terroristes, puis revenir dans leur pays afin de mettre en pratique l’entraînement au jihad, dispensé par l’altruiste Al-Qaïda ?  La réponse est évidente : ce sont les Musulmans américains, déjà radicalisés par les prêches d’imams recruteurs, partis accomplir leur jihad sacré.

Avec l’explosion du nombre de militants d’Al-Qaïda au Moyen Orient et en Afrique du Nord, les Autorités américaines sont de plus en plus préoccupées par les efforts entrepris par Al-Qaïda pour recruter et radicaliser les « citoyens américains », les envoyer en Syrie, les entraîner au combat, puis les renvoyer aux USA, afin d’y mener des attaques terroristes.

James B. Comey, Directeur du FBI, considère cette menace comme l’une des priorités et a déclaré que l’Agence travaille à identifier et à traquer les « résidents » américains, qui voyagent à l’étranger, notamment vers cette région troublée, y embrassent l’idéologie d’Al-Qaïda, puis reviennent aux USA, prêts à commettre les attentats les plus monstrueux.

“Nous essayons de comprendre, quelles sont les intentions de certains de nos concitoyens, de savoir à qui nous devrions nous adresser et qui devrait être poursuivi » déclarait Comey lors d’une conférence de presse dans les bureaux du FBI.

Le Député Michael McCaul (Républicain-Texas), Président de la Commission de la Sécurité intérieure a déclaré, lors d’une réunion, mercredi 29 janvier, qu’Al-Qaïda, qui s’est subdivisé en un certain nombre de groupes dissidents, demeure une menace des plus inquiétantes :

« Al Qaïda n’est pas hors course (contrairement à ce qu’affirmait fièrement Obama). En fait, l’organisation terroriste se renforce à un rythme de plus en plus alarmant à travers le Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. »

Cette « renaissance » d’Al-Qaïda, (qu’Obama avait bien trop vite enterré) a –t- elle un rapport quelconque avec la faiblesse et l’irresponsabilité du Président américain, et le fait qu’il arme les jihadistes en Syrie et en Libye, se demandent certains observateurs géo-politiques.

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Les combattants d’Al-Qaïda ont pris récemment le contrôle de plusieurs parties de la ville irakienne de Fallouja, et en Syrie, ils continuent à jouer un rôle important dans les groupes d’opposition qui cherchent à renverser le gouvernement de Bashar al-Assad.

Le Député Peter T. King (Républicain -N.Y.), qui a attentivement étudié la menace posée par les « Américains » radicalisés à l’étranger, reconnaît qu’Al-Qaïda est loin d’avoir été neutralisé :

« A bien des égards, la menace est beaucoup plus dangereuse qu’auparavant et nous devons y faire face de façon plus intelligente encore ».

Mais la vraie chose intelligente à faire ne serait-elle pas d’arrêter de se voiler la face, et d’avoir le courage de pointer exactement d’où vient la menace, de désigner clairement l’ennemi, ses motivations et ses objectifs ? Comment vaincre un ennemi si l’on craint de le nommer et si l’on refuse d’en parler honnêtement ?

Plusieurs cas d’Américains radicalisés ont été révélés l’année dernière :

Nicole Lynn Mansfield, une infirmière de Flint, Michigan âgée de 33 ans, fut tuée en combattant aux côtés de militants anti-Bachar dans le Nord de la Syrie alors qu’elle jetait une grenade, depuis sa voiture, sur des soldats gouvernementaux syriens. Elle fut abattue ainsi que deux autres rebelles, qui ouvrirent le feu sur le véhicule.
Mansfield avait encore sur elle son permis de conduire du Michigan. Dans sa voiture, on trouva une bannière d’un groupe de rebelles affilié à Al Qaïda en Syrie. Mariée à un Dubaïote, elle s’était convertie à l’islam. Le couple avait participé à une manifestation à Washington en soutien au “printemps arabe” égyptien.

Harroun, 31 ans, ne fut jamais envoyé en Syrie par l’Armée américaine. Il s’y rendit de son propre chef en janvier 2013 et se mit à poster des images et des vidéos de combats sur Internet en se plaignant de Bachar al-Assad. Cet ancien militaire de Tucson avait combattu en Syrie avec Al Nusra, une branche d’Al-Qaïda. Arrêté en mars 2013, il fut accusé de conspiration, de violation des lois sur le contrôle des armes, et condamné à une peine de prison de 30 ans pour avoir lancé une grenade propulsée par une fusée lors d’un affrontement en Syrie. Il plaida coupable et fut relâché en septembre 2013.
Dans un « exposé des faits » signé par Harroun, et rendu public le 9 janvier dernier par la Cour fédérale, les procureurs ont déclaré que le prévenu avait agi illégalement et en toute connaissance de cause et non par erreur, par accident, ou pour naïveté. Pour le gouvernement américain, l’individu avait rejoint les rebelles syriens à dessein et s’était converti à leur idéologie.

• Deux autres « citoyens américains », s’étaient radicalisés au Pakistan, puis revinrent aux USA dans le but de perpétrer des attentats à NY. Ils furent sur le point de réussir.
Najibullah Zazi, un Américain afghan, planifiait un attentat dans le métro et Faisan Shahza, un « Américain » né au Pakistan, essaya de faire exploser une voiture piégée à Times Square.
Zasi, 28 ans, fut arrêté en 2009 et admit avoir été recruté par des militants pakistanais pour faire un carnage dans le métro. Il plaida coupable et fut condamné à la perpétuité, mais sa sentence fut reportée et il fut transféré dans un lieu secret. Aucune nouvelle depuis.
Shahzad, 34 ans, arrêté en 2010, pour tentative d’attentat à la voiture piégée à Times Square, plaida aussi coupable et reconnut avoir reçu une formation au Pakistan sur la fabrication de bombes. Il fut condamné à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle.

Il est ridicule de considérer Mansfield ou Harroun comme des exemples de citoyens américains qui se rendirent à l’étranger et se radicalisèrent par hasard. Il est clair que ces gens étaient déjà « radicalisés » en tant que Musulmans américains. Sinon, ils ne seraient pas partis faire du tourisme en Syrie, un pays en guerre.

Les Autorités fédérales chargées de l’application de la loi sont sur la trace d’autres « citoyens américains » voyageant à l’étranger, en particulier, des Américains somaliens du Minnesota, partis se battre en Somalie. Ils surveillent également plusieurs individus, identifiés peu après les attaques du 11 septembre, parmi lesquels six hommes de la banlieue de Buffalo – Lackawanna, NY, qui suivirent un entraînement dans un centre d’Al-Qaida en Afghanistan.

Selon Comey, le Directeur du FBI, ces suspects sont toujours les plus difficiles à identifier et à arrêter. Et il est d’autant plus difficile de le faire aujourd’hui, car Al-Qaïda a “produit des métastases” dans les groupes dissidents en Irak, la Syrie et la Libye.

« Malgré le succès remporté par le FBI contre Al-Qaïda en Afghanistan et au Pakistan, nous voyons une résurgence des filiales d’Al-Qaïda » dans les régions non gouvernées ou mal gouvernés en Afrique et au Moyen-Orient. »

Pour Jane Harma, ex-députée de Californie, ancienne président du Comité de Sécurité intérieure, présidente actuelle du Wilson Center, un groupe de réflexion de Washington, l’un des plus grands défis actuels est d’identifier les “citoyens américains” ou les immigrants mécontents qui pourraient basculer dans la violence.

« Les loups solitaires sont une partie importante de ce problème » a-t-elle déclaré. « Nous devons créer un système efficace qui permette de repérer les “bad guys” et les empêcher de nous nuire. »

La seule façon efficace de lutter contre le terrorisme islamiste est de cesser ce langage puéril, hypocrite et irresponsable et avoir le courage d’appeler un chat un chat, car le danger qui plane sur l’Occident, les USA, le Canada, l’Australie est celui du terrorisme islamiste et le retour dans nos pays de ces jihadistes formés en Syrie, au Pakistan, en Afghanistan, et ailleurs …

Existe-t-il aujourd’hui un seul coin de la planète qui ne soit pas menacé par les adorateurs d’Allah ? A mon avis, aucun.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : “Americans radicalized by Al Qaeda are a big concern,” by Richard A. Serrano for the Los Angeles Times, January 18 (traduit, adapté et commenté par Rosaly)

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