Publié par Guy Millière le 17 février 2014

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L’Organisation des Nations Unies est devenue, on le sait, une monstruosité qui produit à la chaîne des textes ineptes, et qui vote en assemblée générale des décisions abjectes que n’arrêtent, pour l’heure, que le droit de veto des Etats Unis au Conseil de Sécurité. C’est aussi une monstruosité dévorante qui vise à annihiler ce qui ne lui ressemble pas et ne se plie pas à ses visées totalitaires proliférantes. Cette monstruosité est dotée d’un Conseil des droits de l’homme qui, dès lors qu’il relève des Nations Unies est une instance dirigée frontalement contre les droits de la personne humaine partout sur terre. Elle s’intéresse aux enfants, et est pourvue d’un Comité des Droits de l’enfant. On a vu siéger dans ce Comité jusqu’à l’année 2013 un représentant du régime syrien, dont on sait à quel point il se fait un point d’honneur de préserver les enfants syriens. Y siègent présentement des représentants d’autres régimes tout aussi impeccables dans leur traitement des enfants : la Russie, l’Equateur, le Sri Lanka, le Bahrein, ou l’Arabie Saoudite.

Ce Comité des droits de l’enfant est chargé de veiller sur le respect d’une Déclaration des droits de l’enfant, un texte grotesque et délétère publié et promulgué en 1990, et empli de droits créances clamant que tout enfant a droit à des parents, à la nourriture, à un toit, à une éducation, à la santé et à diverses autres choses parmi lesquelles ne manquent que les croissants au beurre au moment du petit déjeuner. Le Vatican a eu la très malencontreuse idée de signer ce texte.

Il se trouve aujourd’hui accusé par le Comité des Droits de l’enfant de le violer, et de couvrir des actes de pédophilie pratiqués au sein de l’Eglise catholique.

S’il est exact, hélas, que des cas de pédophilie se sont rencontrés dans l’Eglise catholique, ceux-ci ont été fort loin d’être généralisés, et accuser l’ensemble de l’Eglise catholique pour les crimes de quelques uns de ses membres est un procédé assez répugnant.

Voir que les accusations proviennent de pays où on marie parfois de force des petites filles à peine pubères, où les viols sur enfants et autres abus sont monnaie courante, donne aux accusations une dimension obscène. Voir que ces accusations, d’une manière plus large, viennent de l’ONU, incriminée pour d’innombrables affaires de viols, y compris des viols d’enfants, commis par des « casques bleus » sur divers continents au cours des dernières décennies donne aux accusations une dimension plus obscène encore.

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Il s’agit là d’une attaque contre l’Eglise catholique elle-même et, au delà, contre le Christianisme qui, lorsque les Nations Unies se fatiguent de s’en prendre sans cesse à Israël, aux Juifs et au judaïsme, constitue une autre cible de prédilection.

L’Eglise catholique n’a pas à se plier aux demandes de l’ubuesque Comité des Droits de l’Enfant (qui lui demande aussi de revoir ses principes sur la famille, la contraception et l’avortement, en somme de jeter au panier tous les principes éthiques sur lesquels elle est fondée).

L’Eglise catholique n’aurait pas dû répondre, et surtout pas comme elle l’a fait : de manière défensive et maladroite en disant que le Comité n’avait pas tenu compte des documents transmis par le Vatican (comme s’il fallait attendre autre chose d’un comité de l’ONU).

Il est juste regrettable que les grands médias aient repris les accusations comme s’il s’agissait d’une « information » : mais il est vrai qu’ils prennent tout ce qui vient de l’ONU sur ce mode, ce qui est l’une des multiples preuves que ce ne sont pas des médias d’information.

L’Eglise catholique n’aurait pas du répondre, non, ou si elle tenait à répondre, aurait du le faire de manière plus forte.

Elle devrait envisager de prendre ses distances avec l’ONU et avec le Comité susdit. Ce serait un geste de courage. Ce serait un geste éthique. Ce serait un geste salubre que d’autres pourraient, ensuite, imiter.

Il est des gens qu’il vaut mieux ne pas fréquenter, ce qui permet aux propos de ces gens de rester dans le cloaque où ils ont leur place.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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