Publié par Guy Millière le 17 mars 2014

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Cela devait venir. Après avoir bétonné les centres des grandes villes, asphyxié la circulation créé des embouteillages à l’infini, les socialistes français sont revenus ce lundi à la circulation alternée. Et ce n’est sans doute qu’un début. D’autres mesures du même type viendront sans doute. Les écologistes couleur pastèque et lecteurs de Lénine veillent.

Il y a eu, sans aucun doute, ces derniers jours, une accumulation de particules fines au dessus de plusieurs régions françaises. Cette accumulation est le fruit de conditions météorologiques passagères et les particules concernées ne viennent pas toutes, loin de là, du territoire français. Seule une part très mineure de celles-ci vient de la circulation automobile. Seules les voitures diesel anciennes sont concernées. Ce sont néanmoins tous les véhicules dotés d’une plaque d’immatriculation au numéro pair qui sont condamnés à l’immobilité, et tandis que la délinquance avance, des centaines de policiers seront chargés de faire la chasse aux plaques d’immatriculation incorrectes.

D’improbables études médicales, aussi plausibles que les études sur le monstre du Loch Ness, sont brandies. Et, bien sûr, on parle d’augmentations de taxes sur le carburant lui-même.

Doit-on le rappeler ? Non seulement, comme je l’ai écrit, les particules concernées ne viennent pas toutes, loin de là, du territoire français et ne viennent que pour une part très mineure de la circulation automobile, mais les voitures diesel récentes ne sont pas concernées, et moins encore les voitures à essence.

Quant aux voitures diesel anciennes : c’est parce que le gazole n’est pas taxé au niveau où est taxée l’essence que le nombre de véhicules diesel est si important en France. Et si le gazole n’est pas taxé au niveau où est taxée l’essence, c’est parce que les transports de marchandises se font par camions équipés de moteurs diesel et qu’il a été décidé d’éviter de surtaxer les transports de marchandises (donc les marchandises). Il aurait été possible d’établir des carnets de rationnement faisant que les transporteurs routiers auraient payer un prix de carburant, et les automobilistes un autre prix, mais le projet a été mis au placard.

Diminuer la proportion de voitures diesel anciennes serait simple : baisser la TVA sur les voitures à la vente serait une mesure intelligente, voire traiter les voitures comme un bien de première nécessité et aller vers une TVA proche de zéro pour cent.

Diminuer les rejets d’effluents par les voitures serait simple aussi : fluidifier la circulation serait une mesure intelligente, dès lors que les voitures roulant à faible allure et condamnées à la semi-immobilité dans les embouteillages rejettent davantage d’effluents. On fait le contraire, exactement le contraire depuis des années, et on transforme des avenues autrefois aérées en vastes parkings à ciel ouvert.

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Le socialisme, c’est toujours un jour ou l’autre le rationnement, et les carnets de rationnement qui n’ont pas vu le jour se trouvent aujourd’hui remplacés par le rationnement par le numéro de plaque d’immatriculation. Ce rationnement vient s’ajouter au rationnement de la circulation, car la création des embouteillages est une mesure de rationnement de la circulation et une mesure de coercition arbitraire destinée à contraindre au recours aux transports collectivistes (j’ai bien dit collectivistes).

Le socialisme, c’est en outre le rationnement par les prix qui sont tous plus élevés en raison de la multitude des taxes et impôts qui s’ajoutent à tous les prix (si vous pensiez à chaque instant à la quantité de taxes et d’impôts que vous payez dès que vous faites le moindre achat, vous tomberiez en dépression).

Le socialisme c’est la haine de la liberté, et la voiture est un instrument de liberté. Mais le socialisme restreint toutes les formes de liberté, graduellement, imperceptiblement, à commencer par la liberté de penser.

Pour détruire la liberté, le socialisme dissémine des phobies : phobie des organismes génétiquement modifiés (qui sauvent des vies), phobie de la pollution (attention : respirer pollue puisqu’on absorbe de l’oxygène et qu’on rejette du dioxyde de carbone ! Vivre pollue !), phobie du changement climatique (car un bon climat est sans doute celui qui ne change pas d’un millimètre trois cent soixante cinq jours par an), phobie de la mondialisation et de la liberté d’entreprendre (de la part de gens qui utilisent néanmoins des smartphones fabriqués aux quatre coins du monde et conçus par des entrepreneurs géniaux), phobie vis-à-vis des idées libérales et conservatrices, phobie vis-à-vis des critiques de l’islam (rebaptisées islamophobie par les socialistes).

Le socialisme multiplie les chômeurs, les pauvres, les ignorants, les dogmatiques, les sectaires. Il règne en France. Et la France en crève ! Les Français aussi. Si les socialistes pouvaient crever seuls dans leur coin sans faire crever les autres, ce serait mieux, mais ce ne serait pas socialiste.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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