Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 mars 2014

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Vous êtes-vous récemment demandé quelles sont les sources d’inspiration politique des socialistes ?

Ne cherchez pas loin.

Pour Marx, toutes les ressources et tous les moyens de production du pays doivent devenir la propriété de la collectivité et ils sont gérés par un collectif, ou par l’État représentant cette collectivité…

Pour Jean-Marc Germain, rapporteur socialiste de la “loi Florange” qui vient d’être déclarée inconstitutionnelle pour atteinte à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété, c’est la même chose.

Son texte retoqué, il ne se démonte pas.

Si le droit de propriété protégé par la constitution est mis en danger par la loi, soutient le représentant socialiste au parlement, et bien il faut.. supprimer la protection et “mettre au même niveau le droit à l’emploi et le droit de propriété dans la Constitution”. Autrement dit, Germain reprend Marx et considère le droit de propriété comme un moyen de production au service de la collectivité.

Les propos imbéciles en matière économique, la gauche en a le privilège, avec les conséquence sur l’emploi que chacun peut observer, sauf les relativistes bien entendu.

Le député socialiste Jean-Marc Germain qui parle au nom de la majorité (la loi Florange a été votée à la majorité), est un trésor de théorie collectiviste, celle qui permet à un pays d’aller droit dans le mur.

Germain demande notamment que “la fiscalité [puisse] permettre de restreindre le droit de propriété lorsque l’emploi est en jeu si la pénalisation n’est pas de nature excessive”.

Comprenez bien : En France, un jeune créateur d’entreprise n’est déjà pas spécialement ravi à l’idée qu’il devra reverser 60% de la valeur de son entreprise à l’Etat – entre la plus value de l’entreprise et la sienne – le jour où il la vendra.

Comprenez encore : Jean-Marc Germain, répondant aux questions de Marc Vignaud pour Le Point considère que les socialistes savent mieux qu’un chef d’entreprise comment diriger sa propre entreprise : “On est dans le cas d’une usine rentable où le chef d’entreprise veut seulement éviter un concurrent !” dit-il, ce qui laisse à croire que Germain ne sait ni ce qu’est une usine, ni ce qu’est la rentabilité, et encore moins quels défis représentent “un concurrent”. Triste constat.

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Interrogé sur le fait que le Conseil constitutionnel estime que le juge ne doit pas être celui qui apprécie du “sérieux” d’un projet de reprise, Germain répond : “Si ce n’est pas le juge qui peut juger de cela, qui peut le faire ?”

Suggérer qu’un patron est peut-être en droit de décider ce qu’il veut faire dans et de son entreprise doit être un propos insultant, pour Germain.

Un jour les socialistes comprendront qu’une entreprise a besoin de liberté et de sécurité pour s’épanouir, qu’elle a besoin, avant d’investir et de s’installer dans un pays, de savoir qu’elle pourra librement désinvestir et le quitter si elle le juge opportun dans son environnement concurrentiel et pour son bon développement.

Un jour, les socialistes comprendront que l’investissement repose sur la sécurité, et que si l’investissement est l’otage de la politique, et que la politique est un potentiel prédateur du capital, aucun entrepreneur n’est assez stupide pour mettre son capital ainsi en danger.

Le jour où les socialistes comprendront tout cela arrivera : c’est le jour où il n’existera plus de socialistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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