Vous êtes-vous récemment demandé quelles sont les sources d’inspiration politique des socialistes ?
Ne cherchez pas loin.
Pour Marx, toutes les ressources et tous les moyens de production du pays doivent devenir la propriété de la collectivité et ils sont gérés par un collectif, ou par l’État représentant cette collectivité…
Pour Jean-Marc Germain, rapporteur socialiste de la “loi Florange” qui vient d’être déclarée inconstitutionnelle pour atteinte à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété, c’est la même chose.
Son texte retoqué, il ne se démonte pas.
Si le droit de propriété protégé par la constitution est mis en danger par la loi, soutient le représentant socialiste au parlement, et bien il faut.. supprimer la protection et “mettre au même niveau le droit à l’emploi et le droit de propriété dans la Constitution”. Autrement dit, Germain reprend Marx et considère le droit de propriété comme un moyen de production au service de la collectivité.
Les propos imbéciles en matière économique, la gauche en a le privilège, avec les conséquence sur l’emploi que chacun peut observer, sauf les relativistes bien entendu.
Le député socialiste Jean-Marc Germain qui parle au nom de la majorité (la loi Florange a été votée à la majorité), est un trésor de théorie collectiviste, celle qui permet à un pays d’aller droit dans le mur.
Germain demande notamment que “la fiscalité [puisse] permettre de restreindre le droit de propriété lorsque l’emploi est en jeu si la pénalisation n’est pas de nature excessive”.
Comprenez bien : En France, un jeune créateur d’entreprise n’est déjà pas spécialement ravi à l’idée qu’il devra reverser 60% de la valeur de son entreprise à l’Etat – entre la plus value de l’entreprise et la sienne – le jour où il la vendra.
Comprenez encore : Jean-Marc Germain, répondant aux questions de Marc Vignaud pour Le Point considère que les socialistes savent mieux qu’un chef d’entreprise comment diriger sa propre entreprise : “On est dans le cas d’une usine rentable où le chef d’entreprise veut seulement éviter un concurrent !” dit-il, ce qui laisse à croire que Germain ne sait ni ce qu’est une usine, ni ce qu’est la rentabilité, et encore moins quels défis représentent “un concurrent”. Triste constat.
Interrogé sur le fait que le Conseil constitutionnel estime que le juge ne doit pas être celui qui apprécie du “sérieux” d’un projet de reprise, Germain répond : “Si ce n’est pas le juge qui peut juger de cela, qui peut le faire ?”
Suggérer qu’un patron est peut-être en droit de décider ce qu’il veut faire dans et de son entreprise doit être un propos insultant, pour Germain.
Un jour les socialistes comprendront qu’une entreprise a besoin de liberté et de sécurité pour s’épanouir, qu’elle a besoin, avant d’investir et de s’installer dans un pays, de savoir qu’elle pourra librement désinvestir et le quitter si elle le juge opportun dans son environnement concurrentiel et pour son bon développement.
Un jour, les socialistes comprendront que l’investissement repose sur la sécurité, et que si l’investissement est l’otage de la politique, et que la politique est un potentiel prédateur du capital, aucun entrepreneur n’est assez stupide pour mettre son capital ainsi en danger.
Le jour où les socialistes comprendront tout cela arrivera : c’est le jour où il n’existera plus de socialistes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
j’espère que Taubira est aussi sur un siège éjectable
http://www.lepoint.fr/politique/les-embarrassants-faux-doctorats-de-christiane-taubira-29-03-2014-1806932_20.php
voilà a quoi nous devons nous attendre si B.Delanoé entre au gouvernement ..
http://www.liguedefensejuive.com/bertrand-delanoe-maire-de-paris-et-le-conseil-de-paris-engages-en-faveur-de-letat-palestinien-2014-03-30.html
Merci Jacqueline pour votre pièce jointe. Très intéressant blog de Véronique Chemla. L’avenir semble bien obscur.
Les socialistes sont habités par une idéologie réactionnaire inspirée des idées communistes liberticides, arbitraires et anachroniques.
Ils sont tombés dans les poubelles de l’histoire et le pire c’est qu’ils ne s’en sont même pas aperçus!
“Un jour, les socialistes comprendront que l’investissement repose sur la sécurité, et que si l’investissement est l’otage de la politique, et que la politique est un potentiel prédateur du capital, aucun entrepreneur n’est assez stupide pour mettre son capital ainsi en danger.
Le jour où les socialistes comprendront tout cela arrivera : c’est le jour où il n’existera plus de socialistes.”
Et c’est tellement vrai Mr Grumberg.
Le socialisme ne peut être qu’une restriction des libertés individuelles, malgré les apparences..
Leur force est de jouer sur le mot “socialisme” ! Cela leur donne bonne conscience. Le jeu sur les mots est absolument épouvantable, il vous enlève pratiquement le droit de réponse.
aujourd’hui les français leur ont dit qu’ils ne les écoutaient plus (les gauchos)
On touche ici du doigt précisément ce qui fait la différence entre le libéralisme et le socialisme.
D’un côté un droit naturel (la propriété) dont la protection et la garantie est le rôle dévolu à l’état par les individus.
Le travail n’ y est pas un droit, mais un devoir – je dirais même une fatalité – car c’est l’effort que nous devons fournir en contrepartie pour notre autonomie, notre responsabilité vis-à-vis de nos droits à la liberté, la sécurité, la propriété. Notre humanité.
Pour les socialistes le travail est un droit social. L’Etat, la société, doit fournir ce travail.
Que reste-t-il alors aux personnes de leur responsabilité, de leur autonomie, de leur liberté ? Les personnes ne sont plus des êtres humains mais des fourmis et c’est la société des fourmis (l’état socialiste) qui décidera du rôle de chacun. Et les fourmis qui s’aviseraient de trop travailler, on leur mettra une charge supplémentaire sur le dos au profit d’une fourmis qui n’a pas assez de travail (à qui l’état ne peut fournir un travail, ce n’est pas sa faute, sa responsabilité)
D’un côté la vision d’une société libérale humaniste, libre et auto-organisée et de l’autre… celle des fourmis.
oui les fourmis comme à Limoges et son socialisme centenaire. Aujourd’hui ce n’est plus la civilisation des fourmis. Ils ont choisi celle des abeilles, mais le miel est toujours sous contrôle de l’état socialiste qui le distribue avec du beurre en signe de bienvenue aux acridiens.
super ce blog ! :-))