Israël semble ne pas avoir besoin d’un effet de surprise, et les médias israéliens ont été autorisés à publier que le gouvernement a inclut un budget spécial de 2,89 milliards de dollars pour frapper les sites nucléaires iraniens, malgré les négociations en cours entre Téhéran et les puissances occidentales.
Les détails du budget ont été mentionnés lors d’une session conjointe qui s’est tenue en janvier entre l’armée israélienne et des membres de la Knesset, l’assemblée nationale israélienne. Trois députés qui étaient présents lors de la réunion et ont demandé à conserver l’anonymat ont indiqué que le financement était destiné à couvrir le coût d’une intervention en Iran en 2014, et était d’un montant équivalent au budget alloué en 2013.
Selon les médias, le Major Général Gadi Eizenkot, et le Brigadier Général Agai Yehezkel ont insisté sur la nécessité de prévoir une frappe contre l’Iran malgré les négociations en cours. Les officiels de l’armée auraient reçu comme réponse du gouvernement, apparemment du premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la défense Moshe Ya’alon, de continuer à se préparer à frapper l’Iran.
“Celui qui devrait diriger les campagnes contre l’Iran, c’est les Etats Unis, mais au lieu de cela, ils ont décidé de négocier avec eux, mais malheureusement, dans le bazar perse, les iraniens sont meilleurs qu’eux,” a déclaré Ya’alon. Par conséquent, “nous devons nous occuper de nous-mêmes.”
Mais d’une part, alors qu’en janvier dernier Barack Obama évoquait Israël comme l’Etat du peuple juif, reconnaissance essentielle exigée par Israël des Palestiniens pour tout accord de paix, aucune mention n’était faite de cette demande lors de la rencontre entre Barack Obama et Mahmoud Abbas à Washington fin de semaine dernière, et John Kerry il y a une semaine, devant le Congrès, a déclaré que les lois internationales définissaient déjà Israël comme un Etat juif, et que la demande continue de Netanyahu pour une déclaration publique du caractère juif de l’Etat d’Israël par les Palestiniens était une “erreur”. Kerry, par cette demande, a à la fois révélé que les Etats Unis ne sont pas le partenaire fiable dont les acteurs du Moyen Orient ont besoin pour avancer vers la paix, mais également qu’il place plus les pressions sur Israël que sur les Palestiniens lorsque le fond du problème se dresse devant lui, à savoir le refus par les Palestiniens d’accepter toute présence d’un Etat juif en Palestine.
Et d’autre part, Poutine, qui a la main sur la situation en Crimée et se prépare à de nouvelles extensions impérialistes, a maintenant menacé que les tensions avec les Etats Unis et l’Europe concernant l’annexion de la Crimée pourraient l’encourager à revoir sa position concernant le nucléaire iranien, ce qui indique qu’il ne craint pas la nucléarisation de l’Iran, et qu’il n’est pas décidé à plier face aux menaces et aux sanctions de l’Occident bien au contraire, car il domine le psychologiquement faible, hésitant et inexpérimenté Obama et sait pouvoir le pousser à reculer, comme en Syrie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Malhereusement, on depend de US. car Poutin est un homme, et Obama un clown incapable, et de ses menaces, Poutin s`en f…!, et avec raison. :clown: 😀 :laugh: :laugh:
D’après une étude de la NASA, nous arrivons en fin de civilisation. Eh bien, peut-être que les “psychologiquement faibles, hésitants et inexpérimentés” sont justement là pour accélérer le processus !
Israël a bien raison de ne plus compter sur l’appui des USA qui ne viendra jamais avec des pantins comme Obama et Kerry qui tremblent devant les palestiniens et les iraniens.
Annoncer l’intervention sur l’Iran a un pouvoir réellement dissuasif alors que Obama lui, a fait tout le contraire en annonçant quand il retirait ses troupes d’Afghanistan et Hollande du Mali et de Centrafrique !
Obama ne tremble devant personne il exécute les ordre de l’arabie saoudite qui pense grand bien de lui – vu l’un d’entre eux chez Charlie Roze -Bloomberg télé qui ne tarit pas d’éloge !
“a maintenant menacé que les tensions avec les Etats Unis et l’Europe concernant l’annexion de la Crimée pourraient l’encourager à revoir sa position concernant le nucléaire iranien, ce qui indique qu’il ne craint pas la nucléarisation de l’Iran,”
Au départ de cette histoire de Crimée j”ai commis la grosse bévue de ne pas forcément voir d’un mauvais œil le retour de la Crimée en Russie. De toute évidence j’ai fait preuve de naïveté et de vision pour le moins courte. Clairement je n’ai pas pensé au fait que Putin mettrait le nucléaire iranien dans le balance du chantage face à Obama, et pourtant… c’est bien ce qui se passe.
Et il se pourrait qu’une nouvelle fois ce soit Israel qui se défendrait fort légitimement et assurerait du même coup la sécurité du monde libre.
“Et d’autre part, Poutine, qui a la main sur la situation en Crimée et se prépare à de nouvelles extensions impérialistes”
Je viens tout juste de trouver ceci :
http://thehill.com/blogs/defcon-hill/policy-strategy/201305-putins-quiet-play-for-latin-america?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
“Away from the conflict in Ukraine, Russian President Vladimir Putin is quietly seeking a foothold in Latin America, military officials warn.
To the alarm of lawmakers and Pentagon officials, Putin has begun sending navy ships and long-range bombers to the region for the first time in years.
Russia’s defense minister says the country is planning bases in Cuba, Venezuela, and Nicaragua, and just last week, Putin’s national security team met to discuss increasing military ties in the region.
“They’re on the march,” Sen. Joe Donnelly (D-Ind.) said at a Senate hearing earlier this month. “They’re working the scenes where we can’t work. And they’re doing a pretty good job.”
Gen. James Kelly, commander of U.S. Southern Command said there has been a “noticeable uptick in Russian power projection and security force personnel” in Latin America”.