Publié par Michel Garroté le 24 avril 2014

Genocide-Arménien-2

Michel Garroté, réd en chef — Il n’y a pas si longtemps que ça, le Premier ministre islamiste turc Erdogan alléguait que le sionisme serait, selon lui, un « crime contre l’humanité ». « Comme c’est le cas pour le sionisme, l’antisémitisme et le fascisme, il devient maintenant inévitable de considérer l’islamophobie comme un crime contre l’Humanité », ajoutait, en outre, Erdogan. On le voit ici, le débat est de haut niveau : 12 ans d’âge mental grand maximum.

Autrement dit, selon Erdogan, sont assimilables à des crimes contre l’humanité et à de grands criminels génocidaires : Theodor Herzel ; Ben Gourion ; Shimon Peres ; l’Exodus ; le foyer juif ; les kibboutz ; l’Alyah ; le Kotel ; les Prophètes d’Israël ; le Roi et psalmiste David ; les juifs israéliens qui refusent de se faire anéantir par leurs voisins musulmans ; l’histoire juive ; le peuple juif ; tout le judaïsme ; et toute critique de l’islam.

L’islamiste Erdogan a démontré à maintes reprises qu’il est foncièrement christianophobe et judéophobe. Erdogan a déclaré à de nombreuses occasions, en public lors de ses voyages officielles dans des pays membres de l’Union européenne, que les turcs musulmans résidant au sein de l’UE ne doivent pas s’assimiler. Ils doivent donc selon Erdogan se comporter en colons islamistes et arrogants.

Erdogan a financé les terroristes du Hamas et les flottilles islamistes. Erdogan reste un négationniste fervent à propos du génocide arménien qu’il refuse, encore et toujours, de reconnaître. Ses récentes déclarations en sont une preuve, une de plus. Erdogan fait emprisonner ou assassiner les citoyens turcs laïcs qui ne partagent pas sa vision islamiste de la Turquie et du monde. En 2009, Erdogan a traité le prix Nobel de la Paix Shimon Peres de tueur.

En 2010, Erdogan a accusé Israël de terrorisme d’Etat. Dans des câbles diplomatiques rendus publics par Wikileaks, des diplomates américains ont imputé la dégradation des relations turco-israéliennes à la haine d’Erdogan envers Israël. « Erdogan hait tout simplement Israël », écrivaient les diplomates américains. Il hait – aussi – tous les Juifs et tous les Chrétiens.

Erdogan ne cache pas que, selon lui, il est temps pour la Turquie de prendre l’initiative d’établir un ordre nouveau qui devrait, comme au temps de l’empire ottoman, relier Sarajevo (Bosnie) à Damas (Syrie) ;et Benghazi (Libye) à Erzurum (Arménie) et à Batoumi (Géorgie). Erdogan estime que c’est le cœur du pouvoir turc. Erdogan pense que le Yémen et Skopje font partie d’un même pays, la Turquie, au même titre qu’Erzurum et Benghazi. Quand Erdogan évoque le nouvel ottomanisme, il précise que ceux qui unissent la géographie du Moyen-Orient sont les nouveaux ottomans.

Erdogan est convaincu que c’est un honneur d’être de nouveau appelés Ottomans pour les Seldjoukides d’Iran et les Eyyubis d’Egypte. Erdogan est heureux que l’influence turque soit largement diffusée par la confrérie du magnat islamiste Fethulla Gulenqui continue d’ouvrir des écoles et universités dans de nombreux pays limitrophes ou proches de a Turquie, dont une nouvelle université à Sarajevo, ainsi que par le Milli Gorus, un mouvement islamiste dont le développement en France se poursuit.

Vues sous cet angle, les récentes « condoléances », adressées par l’intégriste maffieux Erdogan aux Arméniens d’aujourd’hui, sont une injure à la mémoire des 1,5 million d’Arméniens, de Chaldéens et de Syriaques, massacrés par les Turcs (dès 1914). Erdogan, tes condoléances aux Arméniens, tu peux te les mettre où je pense…

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© Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

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