Publié par Hervé Roubaix le 14 mai 2014

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Entre autres mesures pour lutter contre les discriminations, les filles sont invitées à venir avec un gode ceinture au lycée, le 16 mai prochain.

“Toutes en gode ceinture au lycée”.

Telle est l’idée de la journée «ce que soulève la bite», qui aura lieu dans 27 lycées de l’académie de Nantes le 16 mai prochain. Inscrite noir sur blanc dans un communiqué* de l’académie, la mesure ne fait pas l’unanimité, c’est le moins que l’on puisse dire.

Il s’agit d’une initiative «100 % lycéenne» insiste l’académie, l’action ayant été imaginée et proposée par les élus au conseil de vie lycéenne pour lutter contre les discriminations. Reste qu’elle est soutenue par l’académie, et donc de facto par le ministère de l’Education nationale.

Le rectorat est en effet libre de valider ou non les projets présentés dans le cadre des conseils académiques de vie lycéenne.

Des parents «pas tous au courant»

«Je n’ai eu aucun retour négatif, à l’inverse, des éléments positifs sont remontés, des élèves racontant que même certains professeurs masculins s’étaient prêté au jeu l’année dernière en venant en jupe» déclare Elisabeth Costagliola, responsable de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement (PEEP). Avant d’ajouter que ces retours sont néanmoins «limités», les parents n’étant «pas tous au courant».

Mais cette année, l’action fait débat.

«Cela pouvait être rigolo l’année dernière, quand il s’agissait d’un cas isolé» lâche Olivier Vial, président de l’UNI. «Maintenant, on généralise ces mesures gadgets» ajoute-t-il. En 2014, 7 lycées supplémentaires prendront part à cette journée visant à «lutter contre le sexisme et la discrimination». Et d’autres académies réfléchissent à instaurer un dispositif similaire.

«Provocation utile» ou «grand n’importe quoi»?

«Au nom de l’égalité, on fait n’importe quoi, estime Olivier Vial. L’action se veut inspirée de la journée de la jupe, mais là c’est l’inverse. Le propos était de permettre aux filles d’assumer leur féminité dans des environnements où c’était parfois difficile. Là, on nie l’identité féminine et masculine.» Avant d’ajouter, qu’à «quelques semaines du bac», «ce n’est ni le lieu ni le moment».

«Provocation utile» selon Elisabeth Castigliola ou «grand n’importe quoi» selon Olivier Vial, les avis restent mitigés…

Reste encore à savoir combien de filles montreront effectivement ce sexe en plastique ce jour là, le communiqué indiquant également proposer le port d’un autocollant déclarant «je lutte contre le sexisme, et vous?» Une manière peut être moins engageante de participer…

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* Mise au point :

Je n’ai pas inventé cette histoire, je l’ai retournée en inversant les mots d’un article du Figaro, et pour dénoncer son inanité, sa charge nihiliste, sa perversité. Et pour dénoncer son inanité, sa charge nihiliste, sa perversité et sa méchanceté, je ne pouvais pas annoncer mon « adaptation » dès les premières lignes.

Mais il me fallait cette comparaison qui force le trait pour souligner à quel point le gouvernement socialiste va loin dans le viol des valeurs auxquelles tiennent les Français, bien gentils de se laisser ainsi malmenés.

Donc l’académie n’a pas vraiment demandé aux filles de porter un gode ceinture, mais elle a demandé aux garçons de porter une jupe : de l’un à l’autre, la seule différence est que je révèle la puanteur de leur démarche.

Je me suis mis à la place des lobbies LGBT qui poussent les garçons et les filles à “découvrir” une homosexualité qu’ils n’ont pas afin de faire du clientélisme, du prosélytisme et du recrutement, détruire les fondements d’une société déjà paumée qui a perdu ses repères, et attaquer les couples dont la normalité petit bourgeoise représente pour eux une agression de tout instant.

J’ai voulu être encore plus royaliste que les queens, plus progressiste que les progressistes, et ils ne seront pas en position de critiquer le progressisme : ils le gratifient de toutes les vertus.

Le 16 mai, l’académie de Nantes invite les garçons à “porter l’égalité”, c’est à dire à se mettre en jupe. Ce n’est même plus scandaleux : c’est une triste remake de la chute de l’empire romain vautré dans la luxure et la débauche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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