Michel Garroté, réd en chef –- Cette fois, Sarkozy, que je n’aime pas, a dépassé les bornes de la morve et de l’arrogance. Il est venu dans mon pays – la Suisse – pour nous gronder, nous mépriser et nous raconter ce que nous devrions faire et ne pas faire. Non content de s’être fait jeter aux dernières présidentielles dans son propre pays, incapable d’en tirer la moindre leçon, le petit Nicolas Sarkozy vient jusque chez moi pour nous imposer sa légendaire nullité. Décidément, Sarkozy ne change pas et ne changera jamais.
Emmuré dans le déni, l’autiste Sarkozy se voit réduit à donner des leçons de politique hors de son pays. Comble de l’insolence, il exige qu’il n’y ait aucune question sur la politique intérieure française lors du débat dans lequel il dénigre et rabaisse la Suisse. Lui peut nous cracher dessus. Mais nous n’avons même pas le droit de lui poser la moindre question sur son propre pays. De mémoire, aucun président étranger ne nous avait infligé une telle muflerie.
Nico chez les Helvètes
En effet, lors du récent Swiss Economic Forum d’Interlaken, dans le canton de Berne, en Suisse,l’ancien président suisse Adolf Ogi a renvoyé Sarkozy à ses études (extraits ; lien en bas de page). Les exigences formulées par Sarkozy avaient manifestement déjà un brin agacé les organisateurs. La secrétaire de Sarkozyavait ordonné qu’il n’y ait ni aucune question sur la politique intérieure française.
One-man-show de Sarko
Ce qui devait être un débat premier débat a tourné au one-man-show. Sarkozy a fait son numéro. Il s’est imposé, donnant le spectacle qu’il voulait donner.
Moi aussi, j’ai été président!
Puis une rencontre était prévue avec des personnalités et sponsors. Une vingtaine de personnes. Là, Adolf Ogi ne souhaitait pas que Sarkozy kidnappe de nouveau l’événement. Il a tenu à mettre les points sur les i d’emblée : «En tant que président du Forum, je devais m’assurer que tout se passe bien. Monsieur le président, lui ai-je dit, je ne suis pas journaliste. Je ne souhaite pas entrer dans le petit jeu des questions-réponses. Comme vous, je suis un ancien président. Un ancien président qui avait des relations privilégiées avec vos prédécesseurs, M. Mitterrand comme M. Chirac ».
Adolf Ogi souhaitait indiquer qu’il y avait un pied d’égalité à respecter. Et il a donné la parole à Sarkozy. Qui en a bien profité. Sarkozy s’est mis à expliquer que la Suisse devait entrer dans l’Union européenne. Qu’un pays ne peut pas être gouverné par un président qui change chaque année. Ou que notre système avec sept conseillers fédéraux est inefficace, désuet. «Il est allé trop loin. Il fallait dire stop. Je l’ai interrompu », relate Adolf Ogi.
«Je ne laisse pas passer»
Estime-t-il que Sarkozy a manqué de respect à la Suisse? «Si vous posez la question de cette manière, je me dois de répondre oui. Si une personne se montre irrespectueuse envers notre pays, je ne laisse pas passer. C’était le cas lorsque j’étais au Conseil fédéral. C’est toujours le cas aujourd’hui. Et ce le sera demain ».
Ogi a alors rappelé la richesse de la Suisse, ses quatre cultures, ses 26 cantons, ses plus de 160 ans de paix. Et que la Confédération reste pour beaucoup un exemple de ce que l’Union européenne essaie en vain de recréer.
Sur le fond, Ogi entendait démontrer que la «petite» Suisse n’a à courber l’échine devant personne : «J’ai toujours exigé de mes interlocuteurs – y compris les plus puissants – le même respect que je leur accordais. Oui, la Suisse ne doit jamais se laisser marcher sur les pieds. Nous devons discuter d’égal à égal avec tout le monde ».
Reproduction autorisée avec mention :
M. Garroté réd chef www.dreuz.info
Source :
http://www.lematin.ch/suisse/adolf-ogi-cloue-bec-sarkozy/story/28988414
2 articles pour un voyage
bravo !
On ne peut que etre degoute par cette facon arrogante de donner des lecons. Sarkozy ferait mieux d’apprendre de la Suisse, il a certainement beaucoup a apprendre et a mettre en pratique, vu l’etat relatif des deux pays.
comme je ne connais pas cet Adolf j’ai regardé :
Catégorie(s): Politique
Date de publication: 24 avril 2008
6 réactions
On le croyait parti à la retraite. C’est faux. Adolf Ogi a du mal à disparaître de la scène. Le voilà qui propose ses services de médiateur pour les jeux olympiques de Pékin. Il est bien seul à penser que ses galons d’ancien conseiller des Nations-Unies pour les sports le destinent à une telle fonction. Il est donc seul à se fourrer le doigt dans l’œil.
Car entre Ogi et les jeux de Pékin, l’histoire n’est pas faite pour redorer le blason du Bernois. Nous sommes en juin 2001. Le CIO s’apprête à choisir la capitale chinoise. Cela fait quelques mois qu’Adolf Ogi est conseiller pour le sport de Kofi Annan. Devant la presse internationale, il vante les liens étroits entre le sport et les droits de l’homme. Alors que pense-t-il de l’attribution possible (à l’époque) des jeux olympiques à la Chine ? Il est pris au piège. Et c’est par une injure en dialecte, un « Gopfertami » bien senti qu’il fait comprendre à son public que le sujet, pour lui, est tabou.
Il est vrai qu’à l’époque, Adolf Ogi pense à l’homme plutôt qu’aux qu’aux droits de l’homme. A lui-même donc et à sa future carrière comme président du Comité international olympique. Il ne le sait pas encore: il va prendre une claque. Le CIO ne voudra pas de l’ancien ministre suisse dans ses rangs.
Aujourd’hui, le CIO est dans le pétrin. Sur le terrain, Adolf Ogi est simplement de trop, Ogi l’éternel neutre qui vient prêcher la joie et l’harmonie. Car entre le régime de Pékin et ses contestataires, il ne faut ni arbitre ni médiateur. Les masques sont en train de tomber; l’intolérance du pouvoir chinois apparaît au grand jour. Tout comme l’opportunisme médiocre du citoyen de Kanderste
Je vous suis assez bien.
Autre casserole à la queue de Dolfi qui n’a guère fait de bruit dans les médias.
Ogi avant de se reconvertir de la politique au sport (un autre fromage), a montré l’exemple en sortant des pistes balisées d’un domaine skiable. Il a franchi une barrière qui interdisait l’accès à une piste dangereuse, fermée pour des rasions de sécurité. L’amie qui l’accompagnait ce jour là dans sa ballade su les lattes, y a laissé la vie.
Très élégamment après l’accident, Ogi s’est défaussé sur la victime. La morte ne pouvant plus témoigner (forcément) du contraire, il a dit lors de l’enquête que c’était elle qui avait voulu franchir la barrière et l’avait contraint à contrevenir à l’interdiction d’emprunter la piste fatal.
Un homme très digne donc. En charge des sports et de la jeunesse en Suisse, il n’a pas cru bon de devoir démissionner. Mieux, peu après il a été présenté par la Suisse à l’ONU comme conseiller dans le domaine sportif auprès de Kofi Annan.
Revenons aux nouvelles du jour.
Cette fois, Adolf Ogi a donc fait quelque chose de bien : botter le cul à Nicolas. Et j’en suis fort aise.
barakat vous voyez juste le dernier connard dès lors qu’il tape sur Sarko , devient un héro
roule hollande !
“De mémoire, aucun président étranger ne nous avait infligé une telle muflerie.”
Ah mais Sarkozy est un maître parmi les mufles. On se souvient de son discours aux USA, je cite le mufle (et en l’occurrence le menteur): “Quand on voit ce débat sur la santé, on a parfois du mal à y croire, en Europe cela fait cinquante ans que nous avons résolu le problème. En France, on ne vous demande pas votre carte de crédit avant d’aller à l’hôpital»; «Bienvenue dans le club des États qui ne laissent pas tomber les gens malades !». 😮 On se souvient aussi de la manière dont il avait traité Netanyahu.
le mieux aurait été de piquer un petit somme zzzzzzzzzzzzzzzzzzz
“La morve et l’arrogance” :-))
Vous l’avez fait exprès (j’espère) ou bien ce n’est qu’un innocent lapsus (dérapage) calami (de plume), je crains?
La morgue et l’arrovance eût-il été mieux ???? 😀 :laugh:
En tout état de cause ce prétentieux mérite une baffe de temps en temps pour lui remettre les idées en place. Donneur de leçons, incapable de remettre sur pieds le pays qu’il a dirigé pendant 5 ans en continuant à creuser les déficits et en “réformant” du bout des lèvres, ce crypto socialiste ferait mieux de se faire oublier….
qui se sent morveux se mouche dit l’individu plein de morgue …
Bravo Adolphe !
Ogi !!!!!
Quelle idée quand même de se prénommer Adolphe quand on est né en 1942 !
Bon Kandersteg, c’est la fin de la route dans la montagne bernoise et les parents ne devaient pas savoir que l’Europe était en guerre…
bien vu ! :-))
Sarkozy on sait que vous le detestez mais je trouve parfois que vous en faites un peu trop ! Finalement je trouve pas si mal qu’il ait mouche ce adolf pas si recommandable que ca, merci Caro, il a fait des erreurs ok il a pas reforme suffisamment ok et les autres ils etaient si bons que ca ,
giscard mitterrand chirac et hollande c’est le top ? Excusez moi de le preferer et de souhaiter son retour car je ne vois personne qui ait son envergure et son experience dans le desert politique francais.
Myriam vous plaisantez ou quoi , bien au contraire, lisez mes commentaires, je dis que cet Adolphe qui sort de nul part , président de quoi en fait, devient remarquable juste parce qu’il attaque Sarko , reprenez ce que je dis !
Cordialement !
Suite Myriam , par dessus le marché ce que ne comprennent pas ceux qui répètent inlassablement les qualificatifs dont on affuble Sarko c’est que c’est de notre pomme que l’on se fiche, voyez le résultat : hollande et ses clowns, vert ps etc …les frondeurs anti Sarko continuent dans la voie que leur montre la gauche
Caroline,
Je m’adressais a Mr Garrote et ceux qui sont toujours en train de critiquer Sarkozy, nous sommes en général sur la même fréquence plutôt favorable à Sarkozy il me semble
absolument !