Publié par Guy Millière le 23 août 2014

Quand j’ai mis dans le titre du deuxième livre que j’ai consacré à Barack Obama le mot « désastre », je le pensais adéquat. Je ne pensais pas être bien en dessous de la réalité. Les choses s’emballent désormais à un tel rythme que je ne sais plus quel mot utiliser. Cataclysme ? Apocalypse destructrice ? J’entends consacrer un troisième livre aux années Obama. Je me garderai de commencer à le rédiger avant que je sois assuré que le principal intéressé est hors d’état de nuire, ou, tout au moins avant que je puisse penser qu’il ne pourra plus nuire de façon majeure.

Pour l’heure, Obama continue à montrer qu’il est une abomination.

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Commençons par la politique étrangère. On a appris il y a quelques jours qu’Obama avait demandé au Département d’Etat de superviser plus strictement la livraison de certaines armes commandées par Israël et de veiller à ce que ces armes ne soient pas livrées. Que cela ait nui ou non de façon directe aux opérations israéliennes est secondaire, même si c’est en soi non négligeable, que l’incident semble clos aujourd’hui est plus secondaire encore : ce qui est important est le message qui s’est trouvé ainsi envoyé aux ennemis d’Israël. Ce message a été : les Etats Unis ne soutiennent plus Israël, ou ne soutiennent désormais Israël que très partiellement. Quand on est un ennemi d’Israël, c’est, disons, un message encourageant. Dans un contexte où Israël est entouré d’ennemis plus menaçants que jamais, cela relève de la trahison. Ce qui est important aussi est ce que cela a révélé des pressions exercées très vraisemblablement en sourdine et loin des micros par l’administration Obama sur Israël. Je ne sais si Netanyahou avait en soi ou non l’intention d’écraser le Hamas. Je ne le pense pas, mais je sais que s’il en avait eu l’intention, et s’il était passé à l’acte, Obama serait sans doute allé très loin dans les représailles contre Israël. On doit ajouter à cela qu’en soutenant ouvertement les positions du Qatar et de la Turquie, contre celles de l’Egypte, Obama a choisi son camp : celui du Hamas. Ce qu’il avait fait aussi  en incitant les autorités américaines du transport aérien à suspendre les vols à destination de Tel Aviv voici peu. La situation est inédite. Pour la première fois dans l’histoire, un Président des Etats Unis en exercice choisit le camp d’une organisation terroriste anti-israélienne. Carter a choisi le Hamas aussi, mais après avoir quitté la Maison Blanche.

Politique étrangère toujours : sauf virage à cent quatre vingt degrés à la dernière minute, Obama n’entend mener aucune action décisive contre l’Etat Islamique. C’est évident depuis longtemps que c’est là la ligne d’Obama concernant l’Etat Islamique puisque celui-ci, quand il s’appelait encore Etat Islamique en Irak et au Levant, a pu croître et multiplier en Syrie, puis dans les régions sunnites d’Irak sans qu’Obama y trouve quoi que ce soit à redire. C’est devenu flagrant lorsqu’Obama n’a réagi aux massacres de Chrétiens et de yazidi en Irak que par quelques bombardements ciblés, et par l’envoi de colis humanitaires. C’est devenu obscène lorsqu’Obama, après la décapitation devant caméra d’un journaliste américain, s’est contenté d’une réaction vague de cinq minutes avant de repartir aussitôt, jubilatoire, jouer au golf. La situation est inédite encore : pour la première fois dans l’histoire, un Président américain ne réagit quasiment pas devant la barbarie terroriste, pas même lorsqu’une attaque directe contre les Etats Unis a lieu (car, nul ne doit se méprendre, la décapitation devant caméra de James Foley était une attaque directe contre les Etats Unis). Les déclarations alarmistes de Chuck Hagel annoncent peut-être un virage : je vois néanmoins mal Obama faire ce virage, et je pense que ce sera trop peu, trop tard.

Je pourrai allonger la liste en parlant de l’Ukraine, de l’Asie, de l’Amérique latine ou de l’Afrique. Obama a rendu le monde considérablement plus dangereux, plus instable, et moins sûr pour la liberté et le droit. Il a rendu le monde plus sûr pour dictateurs, terroristes, islamistes et autres criminels. Avant Obama, Jimmy Carter était le pire Président des Etats-Unis. A côté d’Obama, il fait désormais figure de piètre amateur.

Passons à la politique intérieure : le nombre de violations de la Constitution accomplies par Obama ne se compte plus. Les actes délictueux commis par lui ou sous sa supervision qui vaudraient une procédure d’empêchement ne se comptent plus eux non plus, et les mensonges et actes de trahison concernant Benghazi, l’utilisation politique du fisc (IRS), les écoutes illégales de journalistes ne sont que des exemples parmi d’autres. Mais s’ajoutent d’autres éléments. La crise des frontières sud du pays où des dizaines de milliers d’enfants immigrants illégaux sont arrivés, ont été pris en charge sans le moindre examen médical, puis disséminés dans le pays. Les régularisations massives de latinos clandestins, destinés à devenir citoyens américains et à voter ensuite pour ceux qui leur donneront un chèque mensuel. Et maintenant la situation d’émeute qui dure depuis deux semaines à Ferguson, dans le Missouri.

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Un fait divers tragique, comme il y en a d’autres, à savoir l’agression d’un policier par un voyou débouchant sur la mort, sous balles policières, du voyou, est devenue l’occasion d’une agitation qui a largement détruit une ville déjà pauvre, et attiré des professionnels de la division raciale, Al Sharpton, Jesse Jackson, puis Eric Holder, professionnel en chef de la division raciale, puisque Ministre de la justice d’Obama. Le fait divers tragique est  devenu un « meurtre » commis par un policier blanc sur un jeune noir, donc un « crime raciste ».

La narration (fictive) du « meurtre » dit que le policier a tiré sur le jeune noir désarmé et présente ce dernier comme un innocent. La réalité est que le jeune noir en question venait de commettre un vol avec violence  dans un magasin et avait agressé physiquement le policier, à un degré tel que celui-ci a factures et contusions. Et elle est que le jeune noir désarmé mesurait deux mètres et pesait deux fois le poids du policier.

Chaque année des criminels, noirs ou blancs, sont abattus par des policiers, noirs ou blancs, aux Etats Unis. En général, les policiers sont en situation de légitime défense, et nul n’en parle davantage. Lorsqu’il semble qu’il y a eu un excès policier, une enquête locale a lieu.

Chaque année aussi, des policiers sont tués par des criminels, des dizaines de jeunes noirs sont tués dans des rixes de gangs.

A Ferguson, il y a eu et il y a une volonté délibérée de monter le fait divers en épingle, à des fins d’agitation et de subversion. Obama y a contribué en incriminant la police, en soutenant les manifestants et en présentant un portrait idyllique et faux du jeune noir, Michael Brown. Cela se produit, comme par hasard, deux ans après l’affaire Trayvon Martin, en laquelle Obama s’était conduit de la même façon. Volonté de rallier la gauche, l’extrême gauche et les minorités ethniques derrière les démocrates ? C’est un scénario très probable. Volonté de faire diversion pour faire oublier le multiples fiascos des années Obama, et le fait que depuis l’élection d’Obama, la condition des noirs aux Etats Unis s’est considérablement détériorée ? C’est un scénario extrêmement probable. Le gouverneur, démocrate, du Missouri s’est conduit de manière aussi indigne qu’Obama dans cette histoire et a piétiné la présomption d’innocence du policier. Il contribue au scénario quel qu’il soit.

Obama a fait une carrière d’agitateur social gauchiste pendant près de trente ans. C’est le premier de sa catégorie à devenir Président.  Il y a dans sa cohorte des gens incarnant la gauchisation du parti démocrate. Avoir nommé Eric Holder ministre de la Justice a été, en soi, un signe fort : Holder a un passé aussi sombre qu’Obama lui-même.

Rick Perry, gouverneur du Texas, est, en parallèle, abusivement poursuivi en justice pour avoir mis son veto, tout à fait légalement, au financement d’un projet porté par une démocrate alcoolique, arrêtée plusieurs fois pour conduite en état d’ivresse, Rosemary Lehmberg. Les Etats Unis sous Obama deviendraient-ils une république bananière ?

Je pourrais, là encore allonger la liste. Obama est une abomination. Les années Obama sont une horreur pour le monde et pour les Etats Unis. Il serait temps que cela s’arrête.

On ne le dit pas dans la presse française ? Apparemment non. Je lis la presse française avec parcimonie, après avoir lu la presse du reste de la planète, et seulement pour voir à quel degré les informations y sont omises ou déformées.

Je trouve grave que les informations soient omises ou déformées en France, mais dois-je encore trouver grave quoi que ce soit dans un pays qui fait naufrage ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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