Dans l’Eglise catholique romaine, les relations entre chrétiens et juifs font partie de la logique de l’œcuménisme. On peut même dire que sans cet enracinement biblique et ce retour aux sources communes, la réalisation de l’unité des chrétiens serait condamnée à l’échec. Mais l’identité chrétienne en a besoin également pour se hasarder dans les dédales du dialogue interreligieux, en particulier avec l’islam.
Ce n’est pas un hasard si, au Vatican, c’est le même dicastère pour l’œcuménisme qui encadre les relations entre catholiques, protestants et orthodoxes (même religion chrétienne, traditions différentes) et les relations entre chrétiens et juifs (même référence à l’alliance, traditions religieuses différentes).
Quand on sait que le terme oekumene dans le monde grec signifiait « l’assemblée universelle », on est donc bien orientés selon un axe de critères fondamentaux semblables entre chrétiens et juifs, puisque la qehila en hébreu s’applique à « l’assemblée convoquée par le D.ieu d’Israël », puis à la primitive Eglise, branche dissidente « messianique » originellement composée uniquement de membres de culture hébraïque, avant de s’ouvrir aux gentils.
Les médias évoquent un « œcuménisme » qui laisse croire à une appartenance commune entre l’église et la mosquée totalement fictive
Or, notre époque politiquement correcte, friande de concepts fourre-tout, a tendance à utiliser abusivement le même terme d’« œcuménisme » pour tout et n’importe quoi, au nom d’un multiculturalisme idéalisé ; et, précisément, c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de manifestations ou de rencontres composées de chrétiens et de musulmans, les médias évoquent un « œcuménisme », ce qui laisse croire à une appartenance commune entre l’église et la mosquée totalement fictive.
Ce contresens se nourrit de l’illusion encore bien répandue – et parfois entretenue – qu’au fond c’est du même Dieu qu’il s’agit de part et d’autre, comme si le coran n’était qu’une variante de la bible, comme si Jésus était le porte-parole d’Allah… Les médias nous parlent souvent des « trois monothéismes » pour faciliter l’amalgame, ou encore des « religions abrahamiques » comme si l’on parlait du même Abraham, quand ce n’est pas des « religions du Livre », expression pourtant spécifiquement islamique.
Or, la problématique des liens entre chrétiens et musulmans ne relève pas de l’œcuménisme – qui suppose un noyau dur identique – mais de l’interreligieux, concept self service, il est vrai, et à géométrie variable et arbitraire.
D’où proviennent ces confusions entre œcuménisme et interreligieux, avec ces fausses symétries trahissant des complaisances objectivement suicidaires ? Pour en faire l’historique, remontons aux années 60, berceau des idéologies qui ont accompagné la période de la décolonisation, de la croissance, et d’une certaine modernité. L’Eglise n’échappait pas à cette pression des événements lorsque fut convoqué le concile Vatican II par le pape Jean XXIII.
C’est dans ce climat conjoncturel, au nom d’une générosité « d’ouverture », et d’un souci volontariste d’aggiornamento, que le Concile voulait encourager les esprits à dépasser le traditionnel ecclésio-centrisme pour prendre en compte tout ce qui est vrai et bon chez les autres courants de pensée (cf Lumen Gentium, 1965).
La rédaction de la déclaration Nostra Aetate fut laborieuse, en raison de protestations courroucées de patriarches moyen-orientaux allergiques à une réconciliation judéo-chrétienne. Centré au départ sur une relation judéo-chrétienne enfin réactivée, le texte remanié se contentait au bout du compte, et de manière plus générale, d’inviter les catholiques à accueillir comme signe de l’Esprit l’expérience religieuse des autres croyants, islam compris. Une affirmation théologique vitale se laissait donc édulcorer en invitation sentimentale facile à manipuler.
Une symétrie ambiguë inscrivant quasiment sur le même plan le dialogue avec les musulmans
S’il rouvrait en tout état de cause la voie longtemps bloquée des relations fraternelles entre chrétiens et juifs, le Concile laissait de ce fait, par le style adopté, s’établir la possibilité d’une symétrie ambiguë inscrivant quasiment sur le même plan le dialogue avec les musulmans. Cette manière prudente, plus sociologique que théologique, de poser le problème allait engendrer des malentendus à n’en plus finir parmi les chrétiens, auxquels le Magistère ne fournissait pas l’ancrage spirituel indispensable ni les garde-fous précis pour se lancer dans une aventure aussi risquée. De plus, la théologie catholique du judaïsme encore balbutiante après 2000 ans de dérive n’offrait pas de structures de pensée reflétant suffisamment l’histoire respective des deux courants issus du même tronc hébraïque.
Heureusement, par la suite, sous le pontificat de Jean Paul II, des documents officiels viendraient combler en grande partie ces manques de clarté en ce qui concerne le lien vital et irréversible entre judaïsme et christianisme, mais l’élan initial de Nostra Aetate formulé de manière angélique avait quelque peu brouillé les cartes et laissé libre court à des perspectives équivoques dans la relation au monde musulman, lui-même en pleine effervescence.
Khadafi profita des bonnes dispositions des participants chrétiens pour appeler tout le monde à se convertir à l’islam
Pour ce qui touche à la question de l’islam, dans le monde catholique, le danger était bel et bien de passer d’une attitude d’ouverture et de bienveillance à un comportement de complaisance et de compromission. Rappelons-nous la rencontre islamo-chrétienne de Tripoli (Lybie) en 1976, où Khadafi profita des bonnes dispositions des participants chrétiens pour appeler tout le monde à se convertir à l’islam.
Autre repère essentiel dans le débat, la rencontre d’Assise en 1986, à l’initiative du pape Jean Paul II. Là aussi les malentendus furent considérables et le message fut brouillé. Les quelque 100 dignitaires religieux de toutes appartenances avaient répondu présents à cet appel du pape à manifester une attitude commune de dialogue respectueux dans une sorte de concert pacifique des religions. Beaucoup en déduisirent que Jean Paul II avait prié avec les musulmans, et qu’ainsi une caution chrétienne était apportée à la validité spirituelle de l’islam, religion montante. Or, le pape avait prié à côté des musulmans, chacun selon sa foi, ce qui est sensiblement différent. Il ne se voulait pas en humanité plus proche des imams sunnites du Caire que des shamans indiens du Dakota.
Inciter les musulmans à progresser vers une relative réciprocité, attitude inconnue en islam
Sans doute le quiproquo est-il là encore fondé sur le fait que le Concile n’avait évoqué que des relations positives à établir entre catholiques et musulmans. Le Concile n’a jamais proposé d’établir une relation théologique entre christianisme et islam. Simplement de chercher à créer des liens courtois dans l’ordre du vivre ensemble, autant que faire se peut. Avec l’arrière-pensée d’inciter les musulmans à progresser vers une relative réciprocité, attitude inconnue en islam.
Ce n’est pas parce que naturellement la dawa exige d’islamiser le monde et donc aussi le christianisme que les chrétiens doivent se fabriquer à tout prix une idée chrétienne de l’islam. Les chrétiens ont une fâcheuse tendance à transformer en attitude affective ce qui devrait relever d’abord de l’analyse critique ! Il est clair que certains préfèrent la dévotion à la connaissance.
De nombreux militants chrétiens s’imaginent donc retrouver dans l’islam leurs propres valeurs, en toute sincérité mais en totale incompétence. Car les termes-clés en arabe de la religion de Mahomet ne peuvent pas trouver d’équivalent dans le registre judéo-chrétien, l’islam ne se situant pas sur le terrain biblique.
Peu de chrétiens sont conscients du sens de l’expression « Allah ou akbar” clamée lors de l’appel à la prière mais aussi lors d’assassinats ou d’attentats. Cette phrase répétitive ne signifie pas de manière bucolique « Ah ! Que Dieu est grand ! » mais de manière polémique : « Allah est le plus grand !», ce qui est évidemment une revendication à placer l’islam comme supérieur à toutes les autres croyances. « Vous êtes la meilleure communauté au monde ! » dit le coran aux musulmans. C’est cette visée qui les incite à construire des minarets plus élevés que les clochers des églises ou à imposer leurs coutumes en terres anciennement chrétiennes.
Peu de chrétiens savent que la profession de foi musulmane, la chahada, (ashadu an la ilaha illa I-illah) est une expression négative. « Il n’y a pas de dieu si ce n’est Allah ». Cette négation affirmative est en fait une profession de foi exclusiviste : elle implique le rejet du polythéisme mais aussi et surtout celui de la foi trinitaire des chrétiens. Dénonciation méprisante des infidèles et des impies, puisque le plus grand péché pour les musulmans est le shirk, le fait d’associer à Allah un être humain, en l’occurrence Jésus.
N’oublions pas que pour les juifs et les chrétiens, la bible est un ensemble d’écrits humains inspirés par Dieu. On peut donc décortiquer, analyser les textes, sérier les messages, les interpréter selon leur contexte et leur symbolique. Pour les musulmans, en revanche, le coran n’est pas un écrit humain. C’est la parole même d’Allah incarnée dans un livre sacré. D’où l’impossibilité absolue de critiquer la moindre virgule, de remettre en question la sourate même la plus effrayante ; car on peut commenter mais pas interpréter, sous peine de blasphème. A partir de quoi est instaurée la fixité définitive de la parole coranique, et par conséquent l’impossibilité congénitale de toute évolution ultérieure.
L’Ecriture Sainte des juifs et des chrétiens est considérée par les musulmans comme abrogée, dépassée. D’ailleurs les musulmans ne lisent ni la bible hébraïque, ni les évangiles. Car le coran est la vérité ultime ; c’est pourquoi les juifs et les chrétiens sont accusés d’avoir falsifié les enseignements d’Allah dans leurs Ecritures. Le coran, qui loue le Miséricordieux mais ignore le mot « amour » s’ouvre par la Fatiha, une sourate considérée par la tradition islamique comme matricielle ; elle serait comme un résumé théologique. Or, selon une tradition millénaire, le verset 7 de cette sourate, après avoir dit tout le bien des vrais croyants, (les musulmans), exècre deux catégories à bannir : les juifs « ceux qui sont l’objet de la colère d’Allah » (al-magdubi ‘alyhim) et les chrétiens « ceux qui se sont dévoyés loin de sa volonté » (ad-dalin).
Les chrétiens qui se réjouissent un peu vite de retrouver Jésus et Marie dans la religion islamique devraient y regarder à deux fois. Car cette Myriam, même si elle est vierge, est la sœur de Moïse qui a vécu 1350 ans auparavant !; et ce Jésus appelé Issa n’est pas celui de la foi néo-testamentaire issue de la Bible : Issa ibn Myriam est un bon musulman, un prophète de l’islam dont les hadiths nous disent qu’il viendra à la fin des temps pour « briser les croix, tuer les porcs et instaurer la seule vraie religion, celle d’Allah » (Abou Dawoud). Il éliminera les juifs et les chrétiens – ainsi que toutes les autres catégories d’infidèles – pour purifier le monde de tout obstacle impur au règne d’Allah.
L’islam est diamétralement opposé au cœur du message chrétien
[column col=”1/4″]L’islam demande d’obéir, le christianisme demande d’aimer[/column]
Ce Issa n’est pas le Jésus des évangiles. Il n’est pas mort sur la croix, nous dit le coran. Il n’est en tout cas pas un Fils de Dieu, puisque Allah n’est pas père, et comme il n’y a pas de péché, il n’y a pas de rédemption ni de salut. On peut constater à quel point l’islam est diamétralement opposé au cœur du message chrétien et des références bibliques qui le sous-tendent. Pas d’alliance, pas d’amour, pas de péché, pas de rédemption, pas de salut, mais une loi, la scharia, c’est-à-dire des règles à observer pour ne pas fâcher le souverain céleste, inconnu, lointain, implacable. L’islam demande d’obéir, le christianisme demande d’aimer.
L’islamologue et islamophile Louis Massignon, référence des militants des relations islamo-chrétiennes, va même dans un moment (exceptionnel) de lucidité jusqu’à reconnaître que « la tendance générale de la théologie islamique va à affirmer Dieu plutôt par la destruction que par la construction des êtres » (L. Massignon, Passion). Dans le reste de ses écrits, le même Massignon a plutôt renforcé l’islamophilie naïve des chrétiens sur des bases totalement contestables, liées à son ambiguïté personnelle.
L’islam n’est pas demandeur de dialogue
Alors, quel dialogue avec l’islam ?
L’islam n’est pas demandeur de dialogue. Ce qui l’intéresse, c’est d’amener des chrétiens sur son terrain, fût-ce par le biais des soufis – pourtant honnis par les autorités islamiques – et d’apparaître officiellement à leurs côtés comme une des grandes religions en Europe.
Une chose est d’établir lorsque c’est possible des relations amicales et culturelles avec des personnes de confession musulmane, dans le respect mutuel des identités, une autre est de se fourvoyer avec des intentions irréalistes sur des chemins de confusion où la taqqia est à l’affût.
Il n’y a pas de convergence théologique et spirituelle entre christianisme et islam. Le traitement réservé aux chrétiens dans de nombreux pays islamiques – actuellement médiatisé – mais longtemps occulté – aurait déjà dû ouvrir les yeux des amateurs de rapprochement artificiel et des idéologues complaisants.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
Vous avez raison, l’islam n’est pas demandeur en ce qui concerne le dialogue qui implique une différence de vue sur toutes les questions.
Or l’islam n’a jamais tord. Qu’on se le dise !
” Relations judéo-chrétiennes : peut-on dialoguer avec l’islam ? “.
NON, NON et NON !
Je connais plusieurs musulmans sympa mais dès que je parle du spirituel là j’ai en face de moi des fanatiques et moi j’ai tous les défauts de la terre. Je calme le jeu et ils redeviennent cools. :laugh:
Essayez d’aborder le moyen orient , ils deviennent hystériques !
S’ils vous trouvent sympa ou alors l’air un peu nunuche alors là ils essaient de vous convertir
Je me demande quelle est la pensée de notre pape François sur cette religion de paix et d’amour. En tant que chef de l’Eglise je comprends qu’il soit contraint politiquement à utiliser un message subtil. Cependant, le Saint Père est tout autant témoin que nous de cette invasion rampante et meutrière. Pourquoi ne dit-il rien sur le fond sauf à faire appel à la charité chrétienne ?
il tient compte de ce qui s’est passé dans le monde musulman à Ratisbonne après les positions claires de Benedikt…
il veut peut-être aussi prévenir des exactions contre les chrétiens les plus exposés, car déjà actuellement, c’est terrible.
Monsieur l’ Abbé , à part l’épisode Khadafi , j’ai déjà eu connaissance
des révélations que vous citez , et je ne suis qu’un dilettante de la recherche théologique !
J’ai lu les Evangiles en 97 en pérégrinant sur les routes d’Inde du Sud , puis j’ai lu le Coran en Juin 2001 …cette dernière lecture m’ayant littéralement suffoqué sous les platitudes qui ne laissent place qu’à la violence envers tout ce qui n’est pas l’Islam !
Je revois régulièrement les vidéos de Corpus Christi , je lis , je lis encore et encore …
Ma question sera donc :
Pourquoi nos gouvernants refusent-ils d’ouvrir un Coran pour s’informer réellement sur la nocivité de cette idéologie mortifère ?
L’inconscience des hommes politiques des années 30 nous a apportée la Shoah , Dresde , Hambourg ,Hiroshima ….parce qu’ils refusaient de prendre en compte le Mein Kampf d’Hitler ,
et pourtant comme disait mon prof d’allemand Monsieur Freyssinet ,
c’était écrit !
et pour le Coran , Mahomet a bien verrouillé toute velléité de réforme dans les versets 11 et 12 de la 2ème sourate !
Mais comment peux-t-on être aussi aveugle ????????????????
j’ai envie de vous répondre qu’il n’y a malheureusement pas d’explication rationnelle à cet aveuglement des politiques et des religieux face à la toxicité mortelle de ce livre guerrier.
C’est comme la tétanisation du lapin que le cobra fixe droit dans les yeux.
j’ajoute que le film à épisodes “corpus christi” est à regarder avec circonspection. Si des spécialistes compétents ont été interviewés par les réalisateurs Prieur et Mordillat, il ne faut pas perdre de vue que ces deux petits malins sont des adversaires du christianisme en tant que francs-maçons et qu’ils ont subtilement disposé les divers témoignages de manière à susciter finalement le doute sur la cohérence historico-théologique de la foi messianique.
je vous remercie de m’alerter sur Prieur et Mordillat , mais il est tellement agréable d’écouter parler des spécialistes compétents ; quant au montage , en temps que cinéphile , je me souviens d’un film des Cahiers du Cinéma avec deux montages de commentaires contradictoires :
– avec le premier montage , un paysan russe paraissait malheureux ,
– avec le second montage , il semblait heureux !
je suis averti sur la force de persuassion du montage , mais suite à vos conseils , je vais tenter de discerner le caractère Franc-Maçon du montage dans Corpus Christi ,
cordialement
sauf que là, il s’agit de l’homme
et il n’est absolument pas tétanisé !
On sait bien que Allah n’est qu’un Dieu inventé par Mahomet issu d’une tribu polythéiste, et il voulait créer une religion avec un Dieu unique comme les juifs et chrétiens !
tous les dieux ont été éliminé sauf la Pierre Noire autour de laquelle les musulmans tournent encore aujourd’hui .
Un œcuménisme avec l’islam est une ineptie ! il n’y aurait qu’une solution : renier notre Dieu , le Dieu d’Abraham, d’Isaac , Jacob et accepter un pseudo Dieu….
ce Dieu est l’esprit satanique qui veut détrôner le Vrai Dieu, le Dieu Judéo-chrétien .
Beaucoup de chrétiens pensent qu’il n’y a qu’UN DIEU, alors pourquoi pas prier dans une mosquée; ces pseudos chrétiens sont ignorants et gobent allègrement les conneries musulmanes car ils ne sont chrétiens que par le nom .
Alors, chrétiens , méfions nous du Dieu inventé et du faux prophète .
Pas de salamaleks avec ces gens !!!
“Invente” un D. c`est la blasphemie. Cree un personnage qui incite a la crime, lui donnee le pouvoire capitale, mortifiere, au quelle personne n`a aucun droite au doute, demande ou questions, lui donnee le nomme de misere-cordieux, c`est l`implacable inbecillite.!! Avec un fou, on peut pas faire un monoloque, alors le dialoque , c`est l`ineptie !!!
D’ accord avec vous, monsieur l’ Abbé, il n’ y a rien à attendre d’ un dialogue interreligieux avec l’ islam. Son but est la domination, chez lui la réciprocité n’ a aucun sens. Il s’ agit donc d’ un dialogue de sourds dont l’ islam espère obtenir reconnaissance, concessions et en définitive affaiblissement de l’ autre parti.
Il est juste de rappeler que la position chrétienne est d’ “établir lorsque c’est possible des relations amicales et culturelles avec des personnes de confession musulmane, dans le respect mutuel des identités”.
Il faut garder à l’ esprit que les musulmans n’ ont pas choisi leur religion, obligatoirement l’ islam lorsque le père est musulman et qu’ ils ne peuvent s’ en écarter, apostasie, sans contrevenir gravement à la charia. Parmi ces musulmans prisonniers de l’ islam il en est certains de bonne volonté. Les rejeter serait injuste, mais il faut garder à l’ esprit que l’ islam est maître dans la fanatisation de ses fidèles et qu’ elle peut intervenir à tout moment de la vie du disciple de mahomet.
vous avez raison, il faut toujours distinguer entre les idéologies et les personnes.
je connais des musulmans qui sont nettement meilleurs humainement que certains catholiques.
Vous avez malheureusement raison monsieur l’ Abbé et l’ on pourrait presque accepter cette idée que “la chrétienté n’a pas les fidèles qu’elle mérite, les musulmans n’ ont pas la religion qu’ ils méritent”.
Cependant elle ne prend pas en compte que le musulman n’ a pas choisi et est contraint de faire montre de soumission à son antéchrist sa vie durant, alors que le chrétien est appelé à “confirmer” son choix puis à s’ engager “solennellement” dans la voie du Seigneur. Personne ensuite ne l’ oblige à quoi que ce soit et il doit mener son combat personnel pour ne pas faillir.
Par rapport à l’ islam être chrétien est une autre paire de manche, un effort volontaire, ce qui explique qu’ un grand nombre se perd en route.
Les musulmans sont des agnostiques soumis et potentiellement violents. 😉
Ce qui les définit le mieux c’ est “croyants”, pour une grande masse d’ entre eux “bigots” et pour 10 à 20% fanatiques.
La violence est culturelle, multipliée par la foi qui prêche le suprématisme et le combat.
Cependant il y a parmi eux, comme parmi les chrétiens, des personnes qui n’ attachent que peu d’ importance au dogme voire aucune. Leur comportement est différent lorsqu’ ils se trouvent dans une assemblée de connaissances ne comportant aucun croyant affirmé ou lorsqu’ ils se trouvent en présence d’ inconnus ou de bigots.
Car l’ islam semble être aussi la seule religion où les fidèles ont le devoir de veiller sur la force de la foi de leurs “frères” et d’ agir contre le tiède, le réfractaire et le déviant . Espionnage domestique, familial, de voisinage vont bon train, chacun reste sur ses gardes et surveille son comportement et ses paroles, doit donner des gages de sa foi cent fois par jour mach’ allah, el hamdou l’ illah.
Atmosphère pesante garantie surtout lorsqu’ un convive annonce à voix basse “el faro fih jild aajel” (il y a une peau de brebis dans cette couverture en agneaux noirs), ce qui, de façon poétique, signifie qu’ il faut tenir sa langue car une personne douteuse est présente.
La vie du musulman et de la musulmane soumis n’ est pas un long fleuve tranquille…
Abbé,
votre dialectique sur les dialogues inter-religieux, menés par la diaspora judéo-chrétienne ne m’intéresse pas. Pas plus que ces soit-disant dialogues.
Ce qui m’intéresse c’est le contenu des messages bibliques et coraniques.
D’un côté nous avons : amour, et de l’autre : mort.
Déjà, je trouve que pour être en phase, celà và être un peu difficile..
Dans le monde musulman, la critique, même fondée, est considéré comme une atteinte à l’honneur, et l’offensé est tenu de le restaurer par tous les moyens, quitte à réduire l’offenseur au silence.
Les musulmans essayent rarement de contrer les critiques via des arguments logiques,
ils préfèrent faire taire les critiques, sous le prétexte d’avoir été offensés, par des injures,
des menaces ou le meurtre de l’offenseur.
Notre approche pacifique est considérée par les musulmans comme une expression de faiblesse
et un manque de courage. Eviter de cette façon les risques d’une confrontation est synonyme de faiblesse,
et dans la culture musulmane, c’est une invitation à l’exploitation et à la soumission de l’autre.
Les personnes éduquées selon les standards occidentaux ont généralement un «lieu de contrôle intérieur »
et elles décident elles-mêmes de leur vie, de la façon de gérer leurs émotions et les situations.
Elles font leurs propre choix, et ont leur propre vision du monde.
A l’inverse, les musulmans sont éduqués à accepter que leurs vies sont contrôlées par des éléments extérieurs.
Ils ne sont pas maîtres de leur destin. Les « Inch Allah » foisonnent dans leurs conversations.
Les nombreuses lois sectaires, les innombrables interdits, les traditions, et les puissants guides spirituels,
leur laissent très peu de place pour la responsabilité individuelle.
C’est la racine de cette fameuse mentalité victimaire, si caractéristique des musulmans :
le coupable est toujours l’autre : c’est lui qui doit être blâmé et puni pour tous les problèmes.
Dans les sociétés occidentales, une personne ouverte et tolérante est définie comme quelqu’un de bien.
Dans les sociétés islamiques, on enseigne aux musulmans qu’ils sont supérieurs aux non-musulmans,
qu’ils sont destinés à les dominer, et qu’ils doivent dès lors se démarquer socialement
et émotionnellement de ces infidèles.
Les nombreux versets et hadiths haineux du coran visant à déshumaniser les non musulmans
ressemblent fortement à la propagande utilisée par les nazis contre leur propre peuple,
afin de le préparer mentalement au combat et au meurtre de l’ennemi.
Il est beaucoup plus facile de tuer une personne que vous détestez et que vous ne percevez pas
comme un être humain à part entière.
La colère, la faible estime de soi, une mentalité de victime,
et la volonté de se laisser aveuglement guider par des autorités extérieures (: allah)
sont les ingrédients d’un cocktail culturel et psychologique mélange de peurs et de violences.
Ajoutez à cela une vision agressive et discriminatoire envers les non-musulmans,
imposée aux musulmans par l’endoctrinement via la douleur, l’intimidation,
et l’engourdissement de l’esprit par la répétition d’un nombre incalculable de versets coranniques
qui incitent à la haine, à la violence, et au meurte contre les non-musulmans.
Et il est dès lors facile de comprendre la raison pour laquelle
l’islam crée des monstres, des terroristes, des jihadistes.
Le conflit continuel entre les interprétations de la charia et les normes sociales des démocraties laïques
portent sur des domaines tels que la famille, le statut des femmes dans le mariage et le divorce,
l’éducation des enfants et les relations avec les autres.
C’est devant les tribunaux civils que les musulmans exigent la reconnaissance d’une spécificité “musulmane”
qui n’est pas prise en compte dans le droit civil occidentental.
C’est sans parler du mode de fonctionnement des musulmans par rapport au reste du monde ..
Dans les religions monothéistes abrahamiques [1], dieu communique avec ses prophètes
soit par l’intermédiaire d’anges, soit par des visions ou des apparitions.
Gabriel est considéré comme le messager de dieu dans la Bible et dans le coran.
Pour les musulmans, le coran a été dicté par dieu à gabriel, qui l’a communiqué à mahomet.
[1] Abraham est présenté comme l’ancêtre des peuples arabes et hébreux et comme le père du monothéisme.
Diverses études pointent des incohérences entre le récit biblique sur abraham, et les données archéologiques.
Elles en concluent que le récit biblique est légendaire.
La question de l’existence d’un personnage réel, derrière ces légendes reste sans réponse, et est improbable.
« Et nous avons descendu sur toi le Livre en toute vérité, qui confirme les Livres antérieurs
et que nous préservons contre toute altération » [S5-La table servie (Al-Maidah)-Verset 48]
[Le coran dit qu’il confirme les livres antérieurs mais surtout pas leur contenu ! ]
Par l’évangile, les musulmans cherchent essentiellement à prouver que “Issa”
avait annoncé la venue de Muhammad.. et ils ont un peu de mal ..
Lorsque nous parlons de falsification nous ne parlons pas de l’entièreté de la Bible.
Cette falsification dont nous accusons la Bible est dû aux nombreuses traductions depuis sa rédaction
et aussi aux fait que ce sont beaucoup de témoignages d’hommes qui y figurent.
N’en est-il pas de même pour le coran ?
un groupe d’entre eux, après avoir entendu et compris la parole d’allah, (dans la bible)
la falsifièrent sciemment . coran 2.75.
Et il y a parmi eux des illettrés qui ne savent rien du Livre hormis des prétentions et ils ne font que des conjectures .
Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d’allah
pour en tirer un vil profit! – Malheur à eux, donc , à cause de ce que leurs mains ont écrit,
et malheur à eux à cause de ce qu’ils en profitent! coran 2 78/79.
N’en est-il pas de même pour le coran ?
Ne vous y trompez pas. Il n’y a pas d’osmose possible entre un musulman et un non musulman.
Si un musulman vous démontre le contraire : ce ne sont que fourberies et mensonges.
L’osmose n’est possible que si le non musulman devient musulman..
Cela va très loin : confiance au travail, mariage d’une non musulmane avec un musulman, relations..
La distance culturelle est trop importante pour que cela se passe bien..
Nb: “ce qui a été révélé” (pour un musulman : c’est le coran ).
D’ailleurs le coran, dans les versets 3.28, 3.110, 3.118, 3.149 et bien d’autres
recommande aux musulmans de ne pas être ami ou allié avec un incroyant (en l’islam)
D’autres sourates disent qu’il faut tuer l’infidèle (et elles sont nombreuses)
et elles citent explicitement les juifs et les chrétiens.
Et expliquent même comment il faut les tuer.
Est ce que les musulmans peuvent avoir des amis chrétiens, juifs ou autres non musulmans?
Réponse rapide: mahomet (dans le Coran) décrit les infidèles comme “d’infâmes animaux” et “des perdants”.
Allah déteste les Chrétiens et les Juifs au point de les destiner aux flammes éternelles de l’enfer en raison de leur croyance.
On comprend pourquoi Mahomet ne recommande pas aux musulmans de les prendre pour amis.
Dans les faits, le Coran ordonne aux croyants de ne pas prendre un infidèle comme ami.
Les musulmans qui s’allient avec les infidèles iront en enfer.
Le verset 3.118 ne fait pas seulement que mettre en garde les musulmans
de ne pas prendre un infidèle comme ami,
mais il établit aussi la paranoïa profonde que le reste du monde est hostile aux musulmans.
ne vous étonnez pas que je n’ai aucun ami musulman !
Coran (9:23) – ” vous qui croyez ! Ne prenez pas pour confidents vos pères et vos frères
s’ils préfèrent l’impiété à la foi.
Ceux d’entre vous qui en feraient des confidents seraient eux les injustes.”
Mêmes les membres de la famille ne peuvent être pris comme amis s’ils n’acceptent pas l’islam.
(Ceci étant l’interprétation la plus pacifique de ce verset de la 9éme Sourate
qui recommande également de “tuer tous les infidèles”).
Aujourd’hui des intellectuels musulmans comme Jamal Badawi essayent de modérer
l’interprétation classique du verset 5 :51 en soulignant que les musulmans
peuvent se marier avec des infidèles, et donc par voie de conséquence en être ami.
Mais le contraire n’est pas accepté : une musulmane ne peut se marier avec un infidèle !
Les femmes avec qui ils se marient renoncent au contrôle de leur propre vie,
et ceci est valable pour leurs propres enfants qu’elles ne pourront pas élever dans leur propre foi.
Tous les enfants doivent être élevés dans la foi islamique.
Les femmes non musulmanes s’engagent pour toute leur vie à répondre
aux besoins sexuels de leur mari, et à être battues
si jamais elles ne se plient pas à toutes les exigences de leur époux.
Dans l’ensemble, l’islam est très clair dans l’établissement d’une inégalité entres les fidèles et les infidèles,
compromettant ainsi toute idée de relation d’égal à égal.
Hélas les commentateurs musulmans ne sont que des menteurs comme les autres.
Le coran est la parole divine de dieu et nul mot ne peut être interprété.
Le coran n’est pas conjoncturel, il universel et intemporel.
Tout au long de l’histoire de l’islam, nous trouvons des milliers de ” Maher Y. Abu-Munshar ”
dont le seul soucis est d’endormir les infidèles afin de mieux les massacrer. Pas d’erreur possible !
Je suis très loin d’en avoir fini, mais je vais arrêter là, car celà fait déjà beaucoup de lignes..
Mais pour revenir à votre question première : peut-on dialoguer avec l’islam ?
autrement dit : peut-on dialoguer avec un musulman, ma réponse rapide est NON.
Chaque fois qu’un musulman me parle, je me demande ce qu’il cherche.
Chaque fois qu’un musulman me donne un conseil, je l’évite.
Parler de religion avec un musulman, se termine toujours très mal.
Clairement : dialoguer avec un musulman, je n’en ai même plus envie.
Trop c’est trop.
Excellent sujet, Mr l’Abbé.
Alphonse Allais: “La bureaucratie, c’est comme les microbes : on ne parlemente pas avec les microbes. On les tue !”
De même l’islam.
Le problème de l’Islam EN France , c’est qu’il n’est pas DE France comme essaient de nous le faire accroire les bobos et bobonnes de l’UMPS !
L’Islam est en guerre permanente contre ce ce qui n’est pas Hallal !
Les musulmans sont prisonniers de cette obligation , et je maintiens qu’ils ne sont pas coupables , d’ailleurs en temps de guerre , on ne tue pas les prisonniers , on les soigne , puis on les renvoie chez eux !!
Par contre , les collabos en temps de guerre , il y en beaucoup qui tentent de s’échapper quand le vent tourne , et toute personne qui nie la nocivité de l’ islamisme est un collabo de la pire espèce !
La réponse est simple : NON ! Pourquoi le culte des égorgeurs et non les baptistes, les mormons ou même les Témoins de Jehovah d’ailleurs…
mais on dialogue avec les mormons, les adventistes, les témoins de Jéhovah, et autres mouvements.
j’en ai l’expérience!