Le peuple français dans sa majorité, ne croit plus ni en Dieu ni en sa religion. La fille aînée a déserté l’église.

Il a tourné le dos, renié puis nié les racines judéo-chrétiennes qui ont forgé ses repères. (C’est la chrétienté, puisant dans ses racines juives, et non une discipline athéiste qui ne possède aucune racine humaniste, qui a donné aux Français le respect du bien d’autrui, la fraternité et l’égalité de considération, les droits de l’homme, la liberté d’aller et venir, de penser et de parler, l’intégrité physique et le droit de vivre en sécurité.)

Il a été encouragé à détester le travail, moteur d’épanouissement personnel, de liberté, d’indépendance et de créativité, mais aussi créateur de l’emploi, de l’économie, et de la politique sociale. Il a été conditionné à se méfier des entreprises et des patrons, entités présentées comme néfastes et faites pour “l’exploiter”.

Il a fini par croire ces boniments qui ont affamé les russes pendant les 70 ans du communisme, et a perdu le goût d’entreprendre.

Pour calmer les récalcitrants, la fiscalité a assommé les plus entreprenants. Pour qu’ils ne créent pas trop d’emplois, elle a imposé de lourdes taxes sur chaque tête, et créé des contraintes administratives en forme de punition collective contre les entreprises qui dépassaient les 50 salariés. Pour qu’ils ne créent pas de trop richesse, elle a lourdement taxé les bénéfices. Et pour qu’ils ne se développent pas trop, elle a créé des taxes sur leurs investissements.

Ont été blâmés ceux qui voulaient s’enrichir, humiliés ceux qui voulaient s’épanouir dans l’opulence matérielle comme si c’était volé sur le dos des autres, bridés ceux qui suivaient une route en dehors de celle tracée par la machine à fabriquer le français moyen.

Maintenant, les Français attendent la retraite dès qu’ils sont au lycée (ce sont les lycéens qui manifestaient contre la réforme des retraites). Ils pensent aux RTT et aux congés (qu’ils croient être payés par leurs employeurs).

Pour financer la politique d’immigration dont on leur dit qu’elle sera d’un grand bénéfice pour la France sans jamais leur expliquer en quoi, et puisqu’ils sont encouragés à ne pas beaucoup travailler, ils ont accepté que leurs salaires, leur niveau de vie, leur retraite, leur système de santé, et tout ce que l’état leur paye avec l’argent qu’il prend dans leur poche, soit réduit comme peau de chagrin.

D’ailleurs ils vivent dans le chagrin, 47e peuple le plus malheureux au monde, dernier d’Europe.

Ayant abandonné leurs valeurs, à quoi pouvaient-ils donner envie aux immigrés musulmans d’adhérer : ils ont honte de sortir leur drapeau – c’est facho. Ils se moquent de leur religion – ça fait catho intégriste, et ils ont abandonné la fierté d’être français – ça fait identitaire.

On leur a fait oublier qu’ils ont envahi l’Algérie pour mettre fin aux siècles de pillages, de tueries et d’esclavage barbaresques dont ils étaient victimes, et on leur a dit qu’ils ont colonisé, et qu’ils doivent en avoir honte. Alors ils ont honte.

Mais ils ne songeraient pas à décoloniser Tahiti (conformément aux demandes de l’ONU) ou d’autres iles avec lesquelles ils ont autant de liens communs que les New Yorkais avec les Berrichons.

A l’Education nationale, les marxistes ont brouillé les cartes qui leur permettent de comprendre leur environnement économique : les mots et les concepts ont été intervertis. Une majorité de Français croit vivre dans un pays libéral ! J’ai même lu la confusion sur le site bvoltaire de Robert Ménard, qui grossit ainsi les rangs des “anti” primaires.

Et de toutes les manières, les Français n’ont – c’était intentionnel – reçu aucune éducation qui leur permette de savoir quel système économique peut les sortir de la crise qu’ils croient mondiale, parce qu’on leur a dissimulé que leurs voisins en sont sortis, ou en passe de l’être. C’est la confusion totale.

Incapables de mettre un mot sur leurs programmes, ni de comprendre les propositions des différents hommes politiques, et encore moins d’en imaginer les effets, ils sont déjà livrés au prochain président comme des aveugles à l’abattoir à qui l’on avait promis une promenade en campagne. Si les Français n’ont pas reçu les outils culturels pour comprendre et choisir, trompés par des étiquettes fausses et dont le sens est déformé, ils ne peuvent pleinement bénéficier de leurs droits ou de leur aspiration à la démocratie.

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Le prochain président français sera un autre beau parleur. Il fera des promesses de changement fantaisistes auxquelles ils ne croiront pas, mais ils l’éliront parce qu’il sera entouré d’une bonne équipe marketing, et qu’ils seront fatigués du précédent.

Le président Hollande n’a pas été à la haute de leurs espoirs. Mais comprennent-ils comment c’est arrivé ?

Vivant dans un pays qui les prend en charge à tous les stades de leur vie, un état maman qui leur susurre quoi faire et comment, ils n’assument pas leurs responsabilités politiques, ni celle du choix de leur président – les sondages de son rejet massif le confirment, et ils sont déjà prêts à refaire la même erreur avec le prochain dont ils seront vite déçus.

Ils élisent ou veulent élire des personnages incompétents – ou sans aucune expérience – comme président, et ils sont tous surpris, ensuite, de les découvrir … incompétents.

La gauche, mais cela a commencé en 1973 avec la lâcheté au chantage pétrolier, a déconstruit en cinquante ans les valeurs de la France, elle a planté une graine nouvelle pour créer un pays nouveau. Cette graine est un poison, c’est l’islam.

Le peuple français marche sur la tête et l’islam va la lui couper.

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