“Mein Kampf” ce torchon nauséabond est un best-seller en Turquie depuis une décennie.
« Treblinka sera bientôt prête. Actuellement, ils préparent les voies de chemin de fer pour le transport des Juifs (à Treblinka).”
« Si j’étais premier ministre, je rassemblerais touts les Israéliens demeurant ici et les enverrais dans un camp de concentration” – Ali Ihsan Goker, chef du département de physique à l’université de Bilecik.
Il est difficile de lutter contre l’antisémitisme, en Turquie, un pays où il y aurait 400.000 dijhadistes potentiels, et où l’antisémitisme est récompensé. Pourtant, il existe un noyau de braves qui établissent des dossiers sur la montée de l’antisémitisme et demandent aux autorités de diligenter des enquêtes – sans grand espoir d’être entendus.
Cet été, une ancienne branche d’al-Qaïda s’est métamorphosée en une armée régulière et a conquis de vastes régions en Irak et en Syrie.
D’abord auto-proclamée Armée islamique d’Irak et du Levant (ISIL), elle s’est ensuite tout simplement appelée Etat islamique (EI) et a instauré le califat islamique sur tous les territoires capturés. Le califat, qui s’est particulièrement distingué par sa cruauté, a massacré des dizaines de milliers d’infidèles, y compris les Musulmans chiites. Des otages occidentaux ont été décapités, victimes du djihad lancé contre le monde chrétien. Les méthodes du califat pour imposer le salafisme ont été dénoncées comme trop extrêmes, même par al-Qaïda !
Selon un récent sondage réalisé par Metropoll, 84% des Turcs pensent que l’EI n’agit pas pour des motifs religieux. Près d’un tiers des Turcs estime que les Islamistes du califat, avec lequel la Turquie partage actuellement une frontière d’environ 1.450 km, ne posent aucune menace envers la sécurité de leur pays, malgré l’attaque en juin dernier du consulat turc à Mossoul et la prise en otages de 46 Turcs, y compris le consul général, récemment relâchés en échange d’un nombre inconnu de militants de l‘EI emprisonnés en Turquie.
Toujours d’après ce sondage, seule une fraction marginale de la population turque (5%) éprouverait de la sympathie pour l’EI, ce groupe qui massacre au nom d’une interprétation spécifique de l’islam.
Cela devrait rassurer la population turque et l’occident. Après tout, que représente 5% de la population turque ? Pas grand-chose prétendront certains optimistes.
Mais il en est rien.
Bien au contraire, ce résultat est inquiétant, car ces 5% représentent près de 400.000 sympathisants de l’EI, et ce chiffre est alarmant.
Si 10% de ces sympathisants décidaient de rejoindre l’EI pour le djihad, cela signifierait que 40.000 nouveaux djihadistes seraient prêts à traverser la frontière en Irak ou en Syrie pour lutter aux côtés de l’EI ou mener le djihad en Turquie, au cas où Ankara décidait de rejoindre l’occident pour combattre leurs camarades salafistes.
Ce sondage a une nouvelle fois révélé que la Turquie est un terrain fertile pour l’islam radical. En outre, l’attitude du gouvernement turc envers l’EI est des plus ambigües. Il mène un double jeu : si la Turquie a finalement rejoint la coalition internationale, après moultes tergiversations et, sans doute sous la pression de «l’imam» Obama, grand ami du «sultan ottoman Erdogan”, elle assiste néanmoins en spectatrice à l’écrasement des Kurdes syriens, en empêchant les Kurdes de Turquie de venir à leur aide. Erdogan participe ainsi vicieusement à l’avancée des barbares de l’EI à Kobané, et les drapeaux noirs des djihadites de l’EI flottent déjà sur les parties Est et Sud-Est de la ville.
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Et dire que ce pays fait partie de l’OTAN et aspire à devenir membre de l’UE, avec le soutien affiché de certaines nations de cette union européenne, de plus en plus suicidaire.
Au vu de ce qui précède, la progression en Turquie d’un antisémitisme virulent n’est point une surprise. Une étude menée au début de cette année par la Ligue anti-diffamation a révélé que 69% des Turcs étaient antisémites, contre 56% en Iran.
Plus récemment, « Gonzo Insight », une société d’étude turque, a découvert que 27.309 Turcs ont postés sur Twittter 30.926 messages approuvant explicitement l’Holocauste des Juifs par Hitler.
Ces messages de haine antijuive ne provenaient pas seulement de Turcs ordinaires, mais également de personnes importantes, dont certaines haut-placées.
Un membre du parlement du Parti de la Justice et du Développent (AKP), Samil Tayyar, avait envoyé un tweet écoeurant :
« Juifs, puissiez-vous ne jamais être privés d’un Hitler. »
Et Tayyar ne fut jamais inculpé par l’AKP, au pouvoir en Turquie depuis 2002.
Un autre exemple révélateur de ce climat antijuif fut le message posté par Ali Ihsan Goker, chef du département de physique à l’université de Bilecik :
« Treblinka sera bientôt prête. Actuellement, ils préparent les voies de chemin de fer pour le transport des Juifs (à Treblinka) ».
Treblinka était un camp d’extermination nazi du gouvernement général de Pologne. Le camp, créé en été 42, faisait partie de l’action Reinhard. L’action Reinhard devint le nom de code du plan allemand d’extermination d’environ deux millions de Juifs qui résidaient dans le gouvernement général de Pologne (le nom de la partie du territoire de Pologne occupée par l’Allemagne, mais non annexée directement à l’Allemagne).
Plus tard dans la même journée, Goker posta un autre tweet, tout aussi ignoble :
« Si j’étais Premier Ministre, je rassemblerais tous les Israéliens demeurant ici et les enverrais immédiatement dans un camp de concentration. »
Le professeur turc proposa de restaurer les camps de la mort, en réponse à un article de Louis Fishman – un professeur-adjoint au collège de Brooklyn, cité universitaire de New York – publié dans Haaretz :
« En raison de l’atmosphère actuelle, empreinte d’un antisémitisme flagrant, il semble prudent d’affirmer que de plus en plus de familles juives comprendront qu’il est temps pour elles de partir, une décision qui fut déjà prise par les Juifs de Turquie, lors de la dernière décennie. S’ils restent, ils choisissent, soit de survivre dans leur propre bulle psychologique et physique, soit de continuer à vivre tout en ignorant la réalité, à savoir que nombreux sont leurs compatriotes qui les voient comme l’Ennemi. » (23 juillet 2014)
Dans un pays normal et respectueux des Droits de l’Homme, que se passerait-il, si en 2014 un professeur d’université proposait de reconstruire des camps de concentration pour tuer tous les juifs ? Il serait sans doute poursuivi pour incitation à la haine, ou verrait son contrat académique immédiatement résilié, ou même les deux sanctions lui seraient appliquées, sur le champ.
Un mois après sa suggestion de reconstruire les camps de la mort, le professeur fut récompensé
Dans la Turquie d’Erdogan, un mois après sa suggestion de reconstruire les camps de la mort, le professeur fut … récompensé et reçut même des fonds pour soutenir ses recherches de la part de l’Institut de Recherches scientifiques de l’état.
Heureusement, dans les ténèbres de toute cette haine antijuive, il surgit parfois une étincelle de lumière.
Et la réaction d’Aykan Erdemir, un membre de l’opposition du Parti Républicain social démocrate en est une : ulcéré par ces messages abjects, il écrivit la semaine dernière : « Le fait que ce comportement antisémite n’ait pas été sanctionné révèle la mentalité de ceux qui nous gouvernent. »
Non seulement, il a raison, ce Brave, mais il a démontré là un grand courage, car il n’est pas facile de lutter contre l’antisémitisme dans un pays où l’antisémitisme semble être une « vertu » à récompenser.
Un autre groupe de Braves, appartenant à la branche stambouliote de l’Association des Droits de l’Homme, présenta le 16 septembre dernier un épais dossier aux ministères de la justice et de l’intérieur, demandant que la montée de l’antisémitisme en Turquie soit soumise à une enquête sérieuse.
Malheureusement, dans la réalité de la Turquie d’Erdogan, la prise de position d’Aykan Erdemir fera certainement perdre des voix à son parti. Quant aux militants des Droits de l’Homme, ils pourraient découvrir, avec amertume, que l’antisémitisme ne fera jamais l’objet d’une enquête, mais les membres de leur association, oui.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source: “The Few Brave Men of Turkey” Burak Bekdil, chroniqueur turc, pour le journal “ Hürriyet Daily”
Espérons que la Turquie ne rentre pas dans l’ union européenne
ni dans l’espace Schengen …
… Et dire que bons nombre de français et d’européens voudraient faire entrer la Turquie dans l’Europe !
Le printemps c’est maintenant trop loin. Alors c’est pour quand le putsch ???
Normale et sain, ils sont pas.!! Sauf l`antisemitisme, histoire ancienne, 400 hommes se leve et part en Syrie et l`Iraq pour faire la guerre, luttee et combatre d`autres musulmans, leurs freres?? Pour quelle raison? seulement pour tue? C`est la folie pure et incomprehensible, des cingles, d`un secte qui veut s`appelle, La religion d`amour et paix. Grand Pacifistes de mon c…..!!! Criminels au sang froid !!! :sick: :zombiekiller: :knife:
des nouvelles de bon sens
http://www.lepoint.fr/societe/tourisme-reaction-epidermique-des-francais-envers-le-maghreb-08-10-2014-1870617_23.php
Bonsoir
La turquie n’a rien à faire dans l’Europe, même si elle a un petit bout chez nous. Si elle rentre c’est la fin.
Vous avez raison, il ne manquerait plus qu’un autre Etat judéophobe en Europe.
pour miséré_2a et Greg
Turquie-UE : réparer les erreurs de Sarkozy
La politique de Nicolas Sarkozy a considérablement affecté le projet de l’adhésion turque à l’Union européenne. Jamais une telle hostilité ne s’était manifestée tout au long des difficiles relations turco-européennes. Enfin, la France sous la présidence de François Hollande commence à réparer les erreurs de Sarkozy. Le premier signal est le retour du mot «adhésion» dans le dictionnaire UE-Turquie. Au cours de son quinquennat, Sarkozy a déployé de nombreux efforts afin que l’expression «adhésion» ne soit pas employée au sujet de la candidature turque a l’UE. Le mot, absent des documents européens sur la Turquie durant ces cinq dernières années sera de retour cette semaine dans le processus des négociations UE-Turquie grâce à l’initiative de Paris. Une autre tentative de sabotage de Sarkozy a été de bloquer cinq des 35 chapitres de négociations entre la Turquie et l’Union européenne. Techniquement, il ne pouvait pas mettre un terme au processus de négociation puisque ceci nécessitait un vote à l’unanimité des 27 pays membres, mais par cette manœuvre, il parvenait au moins à pousser l’opinion publique turque au désespoir. Selon la récente enquête du Centre de recherche européen de l’universite de Bogazici, le pourcentage de Turcs qui ont une perception positive de l’UE a chuté de 69,3 % en 2003 à 47,1 % cette année. Cette baisse de l’enthousiasme des Turcs est en grande partie attribuable à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. François Hollande a une opportunité historique pour renverser cette rupture qui pourrait coûter cher aux futures générations. Au cours du dernier dîner de l’amitié franco-turque organisé par la Plateforme de Paris et la FEDIF (Fédération d’entrepreneurs et de dirigeants de France), à l’Assemblée Nationale, des députés socialistes ont évoqué la période de Sarkozy comme celle d’«un mauvais souvenir». Il est donc temps pour François Hollande de débloquer ces cinq chapitres. Mise en difficulté par le Printemps arabe et la crise syrienne, la Turquie a aujourd’hui une fois de plus besoin de la perspective européenne pour retrouver ses repères dans sa politique extérieure, mais aussi pour résoudre ses problèmes internes et émerger comme un pays pacifique, prospère et stable. De la même manière, l’UE a besoin de la Turquie pour renforcer son potentiel stratégique et politique dans la région.
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Il y qu’a voir aujourd’hui ils ont le c.u.l entre 2 chaises. Mais je pense savoir ou la balance va pencher, vers UE ou isis ?????
Cela n’engage que moi, mais je persiste et signe. pas de turquie.
Les pays demandent un referendum, aux citoyens. Et la encore je connais le résultat.
La Turquie en Europe, ce serait le suicide de notre civilisation judéo-chrétienne, l’asservissement de nos peuples, le rétablissement du joug ottoman. Le rêve du sultan Erdogan!
Comme aujourd’hui, les militaires turcs, assis dans leurs chars, assistent impassibles à l’avancée des djihadistes de l’EI à Kobané tout en empêchant les Kurdes turcs – désespérés, en colère, et révoltés – de voler au secours de leurs frères syriens, menacés d’être massacrés par les monstres de l’EI imaginez la même situation, dans une avenir plus ou moins éloigné, dans une UE, dominée par le futur état membre islamo-turc, fort de ses quelques 80.000.000 de turcs, dont une grande partie fanatisée !
Il y a de quoi frémir d’horreur! Nous serions les Kurdes de demain.
Eric Zemmour, que j’admire et apprécie beaucoup, a d’ailleurs très bien exprimé dans cette petite vidéo tous les dangers d’une Turquie en Europe. La Turquie, alliée non officielle de l’Etat islamique, n’a jamais été aussi éloignée de l’Europe et pourtant, les aveugles de l’UE continuent à soutenir la candidature de ce Cheval de Troie islamiste.
A se demander quel vent de folie souffler sur ces fonctionnaires de Bruxelles!
http://youtu.be/DvHkqQhuStw
@Caroline
Oui Hollande n’est pas le genre de type qui représente une opportunité pour réparer nos relations avec Israël. C’était la politique étrangère de Sarkozy vis à vis des turques qui posait problème…., évidement. 😐