Comment toucher plus de cinq milliards de dollars de la « communauté internationale » ?

Le Hamas connait la réponse : en tirant quatre mille missiles sur Israël, en faisant délibérément tuer des femmes et des enfants au sein de sa propre population après les avoir posté en position de boucliers humains, en faisant détruire des immeubles entiers, en détournant des milliers de tonnes de ciment destinés à construire des habitations et des écoles aux fins de construire des tunnels destinés à perpétrer des attentats terroristes.

Il n’est pas de cause terroriste à laquelle le Qatar reste insensible

Les dirigeants du Hamas connaissaient, à vrai dire, la réponse à l’avance, sans quoi ils n’auraient pas fait ce qu’ils ont fait l’été dernier. Ils savaient que le Qatar serait très généreux, car il n’est pas de cause terroriste à laquelle le Qatar reste insensible. Ils savaient qu’au nom de « l’unité arabe », l’Arabie Saoudite ne serait pas en reste. Ils savaient pouvoir compter sur leur grand allié installé à la Maison Blanche pour deux années encore. Ils savaient pouvoir compter sur les dhimmis qui dirigent l’Europe.

Ils savaient aussi pouvoir compter sur Mahmoud Abbas que leur allié installé à la Maison Blanche et les dhimmis qui dirigent l’Europe continuent à définir obstinément comme un « modéré », quand bien même ses discours sont désormais très semblables à ceux que tiennent les dirigeants du Hamas.

L’allié du Hamas installé à la Maison Blanche et les dhimmis qui dirigent l’Europe vont dire qu’ils veulent des « garanties » que l’argent ne sera pas « gaspillé ». Ils n’en obtiendront aucune qui ne soit un chiffon de papier, mais ils considéreront néanmoins qu’ils ont obtenu des garanties solides.

Ils voulaient une visite du chef du gouvernement « palestinien » d’unité à Gaza avant le 12 octobre, et ils l’ont obtenue. Le dénommé Ramdi Hamdallah, pantin accepté par Ismail Haniyeh pour jouer le rôle de pantin (pardon : chef du gouvernement « palestinien » d’unité) est venu à Gaza et a dit ce qu’on lui a dit de dire.

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Ils voudront maintenant une reprise des pourparlers, et la création d’un Etat palestinien, quand bien même le Hamas veut toujours annihiler Israël, et quand bien même les propos de Mahmoud Abbas sont plus éloignés que jamais du moindre accord avec Israël.

Le gouvernement d’Israël va être soumis à des pressions intenses, et confronté à des manœuvres sordides.

Il n’a rien d’autre à attendre de l’allié du Hamas installé à la Maison Blanche et des dhimmis qui dirigent l’Europe.

John Kerry au Caire a déclaré que le « statu quo » était inacceptable. Mahmoud Abbas a employé quasiment les mêmes mots.

Etre à la tête de l’ONU altère, semble-t-il la perception de la réalité

Pas une seule phrase des discours de John Kerry et de Mahmoud Abbas n’a traité de la démilitarisation de Gaza. Celle-ci n’aura pas lieu. Ban Ki Moon est allé jusqu’à dire que la cause de la guerre de l’été dernier était l’ « occupation israélienne » : Binyamin Netanyahou a dû lui rappeler qu’Israël n’occupait plus même un centimètre carré à Gaza. Etre à la tête de l’ONU altère, semble-t-il la perception de la réalité.

L’argent va couler abondamment chez les chefs du Hamas. Quelques immeubles seront rebâtis, peut-être. La population de Gaza continuera à vivre dans la misère, la terreur, le lavage de cerveau qui fait les terroristes antisémites.

Le seul point positif en tout cela est que l’alliance tacite entre l’Egypte et Israël tient : le maréchal Sissi veut plus que jamais l’asphyxie du Hamas et maintient la frontière entre l’Egypte et Gaza hermétiquement close. Le Hamas ne pourra se réapprovisionner en armes. Le Djihad Islamique ne le pourra pas non plus.

Grâce à l’alliance tacite avec l’Egypte, Israël a pu disposer d’un allié pour imposer une supervision de l’usage du ciment livré à Gaza et un droit de veto sur chaque chantier.

Pour le reste, les mois à venir vont être rudes.

Deux années avec un allié du Hamas encore à la Maison Blanche, cela va être très long, vraiment très long.

Cela ne va pas être très long que pour Israël. Le maréchal Sissi va trouver le temps très long lui aussi. Les Kurdes qui survivront aux assauts de l’Etat Islamique vont trouver le temps extrêmement long.

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