Publié par Gaia - Dreuz le 28 octobre 2014

Si en Belgique la polygamie est interdite, ce n’est pas le cas dans tous les pays, au Maroc notamment où l’homme a droit à quatre femmes. Et même si la loi marocaine oblige ces messieurs à informer leur première femme de leur intention de mariage, beaucoup ne le font pas.

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Fatima El Boyadi, épouse El Boujousi, est arrivée à Liège dans les années 50 avec son mari. Ce dernier est mort en mai 2014. Direction le Maroc, pour un enterrement dans le pays d’origine.

“Maman part enterrer papa au Maroc et là, stupeur, une deuxième femme est présente à l’aéroport, attendant le cercueil de papa. Maman ne connaissait pas l’existence de la deuxième épouse. Puis, on a reçu un courrier le 1er septembre qui disait “nous venons d’apprendre que votre papa avait une deuxième épouse au Maroc, donc la pension de survie est maintenant automatiquement coupée en deux”, explique Fatiha El Boujousi, leur fille, à Rtbf.be.

Stupéfaite, Fatima ne sait que faire, elle qui était loin d’imaginer l’existence de cette seconde épouse. Un cas déjà survenu il y a quelques mois, en Belgique même, où une autre veuve marocaine avait dû partager sa pension avec une deuxième femme au Maroc.

Que dit la loi marocaine ?

Pour épouser une seconde, troisième ou quatrième femme, le code de la famille impose au mari d’apporter une autorisation du tribunal et d’avoir un motif objectif justifiant le recours à une autre femme. Lors de sa demande, il doit détailler sa situation matérielle et financière avec justificatifs. Le tribunal n’accorde l’autorisation que si le demandeur a la capacité de subvenir aux besoins des deux, trois ou quatre familles, afin qu’il n’y ait aucune injustice et que le partage entre chacune soit égal.

Avec la complication judiciaire de demande de polygamie au Maroc, certains hommes tentent à présent de trouver des subterfuges. Au lieu de se présenter devant le juge avec une demande de polygamie, ils apportent de faux papiers falsifiés « prouvant » leur célibat. Ils peuvent ainsi se marier en toute tranquillité, dans une autre ville de préférence afin que personne ne les reconnaisse.

Or la loi marocaine stipule clairement qu’aucun mariage n’aura lieu sans l’accord de la première épouse. Dans le cas contraire, celle-ci sera en droit de demander le divorce. La future seconde épouse doit être, elle aussi, au courant de la situation et être en accord complet avec celle-ci. Avant tout cela, le juge a toujours recours à une tentative de conciliation avant de rendre son verdict.

http://www.yabiladi.com/articles/details/30365/liege-veuve-marocaine-doit-partager.html

© Gaïa pour www.Dreuz.info

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