Publié par Dreuz Info le 6 novembre 2014

Islamistes

Michel Garroté réd chef  —  Y a-t-il une différence entre, d’une part, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), et d’autre part, le Conseil français du culte musulman (CFCM) ? Y a-t-il une différence entre, d’une part, la tablette de chocolat aux noisettes entières, et d’autre part, la tablette de chocolat aux éclats de noisettes ? Y a-t-il une différence entre, d’une part, une burqa de couleur bleu, blanc rouge, et d’autre part, une burqa de couleur verte ? Y a-t-il une différence entre d’une part, se moquer légèrement du monde, et d’autre part, se foutre carrément de la gueule des gens ?

En termes de propagande, de capitulation et de collaboration, la médiacratie française semble renouer avec des procédés que l’on pensait définitivement abolis depuis 1945. Après s’être déshonorée dans sa capitulation face au national-socialisme, puis dans sa complaisance, et, même, dans sa complicité, avec le soviétisme, la France, pour soi-disant éviter une Intifada djihadiste sur son territoire, affiche une unité nationale de façade et refuse de regarder la réalité en face. Le comble de l’ironie, c’est que certains musulmans réformateurs osent dire des choses que les politiciens français devraient être les premiers à dire.

Je ne crois pas un seul instant à une modification des relations étroites qui existent depuis très longtemps, entre d’une part, les autorités françaises ; et d’autre part, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et le Conseil français du culte musulman (CFCM). Je crois simplement, que les politiciens français sont mal pris entre d’un côté, des affaires comme celle des meurtres perpétrés par Merah ; et de l’autre, leur peur de ce que les médias pourraient dire à leur sujet s’ils cessaient d’être hypocritement islamophiles.

D’une main, les autorités françaises font mine de durcir le ton ; de l’autre, elles continuent de ménager, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), le Conseil français du culte musulman (CFCM), le Qatar, l’Arabie saoudite, les Frères musulmans, les wahhabites, les salafistes, etc. La politique intérieure et extérieure de la France à l’égard de l’islam n’a pas changé sur le fond et elle n’est pas prête de changer, que cela soit au PS ou à l’UMP. Et avec ça, le PS et l’UMP se lamentent sur la montée du FN, montée dont ils sont largement responsables du fait de leur manque de courage.

Enfin, en tant que non juif, en tant que chrétien attaché à la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, je souhaite que les Juifs français puissent rester en France et non pas qu’ils dussent un jour tous migrer en Israël. Mais en tant que non juif, en tant que chrétien attaché à la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, j’ai hélas le sentiment hautement désagréable, que le sort des Juifs chez nos amis français en 2014, n’est pas plus enviable qu’il l’était en 1940. Il y a peut-être une différence entre 1940 et 2014, mais c’est une différence de degré et non pas de nature.

A 70 ans d’écart, les mêmes illusions, chez une partie des Juifs français, semblent se reproduire, dans le genre, « ils n’oseront pas, tout de même, pas en France… ». Encore une fois, j’insiste, la situation n’est pas exactement la même en 2014 qu’en 1940. Mais certaines similitudes laissent tout de même songeur. Et si un jour la France devait – définitivement – choisir entre les Juifs ou les islamistes, choisirait-elle les islamistes ?

Reproduction autorisée avec mention M. Garroté réd chef www.dreuz.info

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