Depuis plusieurs années, le territoire occupé et annexé de Corbeil-Essonnes connaît une vague d’agressions sans précédent contre l’occupant français.

Cette nuit encore, une école a été attaquée à la voiture-bélier par des militants désespérés qui n’ont que ce procédé pour résister. Leur message : ils demandent la fin de la colonisation des banlieues par les forces policières et militaires.

Vers 4 heures du matin, un véhicule a été lancé sur le portail de l’école primaire Théodore-Steeg, rue Paul Bert.

Le militant l’a ensuite incendié, puis il a pris la fuite, selon une source policière. “Il n’y a pas eu de dégâts sur l’école”, ont indiqué les pompiers, mais seulement des dégâts matériels à l’entrée.

C’est la troisième attaque contre un établissement public, symbole de l’occupation en quelques mois.

Le 5 octobre, deux attentats s’étaient produits, l’un contre le groupe scolaire Jean-Macé situé rue Charles-Robin, et l’autre contre la médiathèque située rue Henri-Matisse, provoquant un incendie.

Puis le 20 octobre, le groupe scolaire Paradis, dans un quartier tombé entre les mains de résistants armés qui se livrent au trafic de drogue, font régner la terreur, et interdisent l’accès à la police, était incendié et le sol du premier étage s’est effondré.

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“Par la cible et le mode opératoire, on peut bien sûr faire un lien” entre ces affaires politiques a précisé une source proche du dossier.

Le PCF de l’Essonne, lui, soutient les militants “Les gens qui font ça ont des choses à réclamer au maire et à l’ancien maire.”

Selon BFM, il y aurait eu pas moins de 11 attentats à Corbeil-Essonnes en 2013.

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