Publié par Olivier Fabre le 8 janvier 2015
Charlie Hebdo attentat
Le dernier dessin de Charb : prémonitoire

L’attentat contre Charlie Hebdo nous réveille de notre léthargie.

Se déroulant le même jour que celui du lancement des soldes, il nous recentre sur les priorités sécuritaires et civilisationnelles trop souvent délaissées par la frénésie de consommation insatiable et abêtissante.

Ces crimes sont d’autant plus choquant, qu’en s’attaquant à un journal, l’un des seuls critiquant frontalement l’islam, ces terroristes musulmans se sont attaqués à la liberté de la presse en France.

En ce triste jour, nous ne pouvons que nous émouvoir de la mort de nos compatriotes.

Les habituelles réactions suivant les attentats islamiques s’enchaînent avec une rapidité et une amplitude fulgurante.

Les jeunes musulmans expriment leur joie sur les réseaux sociaux jusqu’à en provoquer une réaction de malaise chez les pourtant très progressistes journalistes du Huffington Post (1).

BIEN-FAIT-TWEETS-CHARLIE-HEBDO

Pareilles réactions avaient déjà eu lieu dans les territoires de Cis-Jordanie après les attentats du 11 septembre 2001 et après les attentats de Merah où plusieurs pages Facebook aimées par des dizaines de milliers de profils ont été créées à la glorification de la nouvelle idole des « jeunes ».

Les hommes politiques condamnent tous l’odieux attentat le plus fermement possible tout en se montrant encore plus durs et déterminés contre les malheureux se laissant aller à amalgamer musulmans radicaux et simples musulmans.

Alain Juppé, le centriste, Marine le Pen, la soi-disant patriote, Nicolas Sarkozy de la droite décomplexée, et les hommes de gauche, sont dans une communion parfaite pour s’en prendre aux mauvais de l’histoire, les amalgameurs islamophobes.

Cette position inverse le bourreau et la victime. La victime réelle, car elle a le tort de ne pas être musulmane, n’a pas le droit de regarder en face la barbarie inhérente à l’islam sous peine d’être considérée comme le criminel de l’histoire. A l’inverse, la communauté islamique d’où sort la majorité des terroristes dans le monde, ne lui apportant rien d’autre que la terreur se voit décerner le statut de victime bien hypothétique pourtant.

En plus de l’immoralité d’un tel discours, les politiques se rendent alors coupables de notre insécurité grandissante en ne prenant pas la mesure de l’affrontement civilisationnel qui a déjà commencé. Leurs volontés de rassemblement, d’apaisement, ou d’égalité et de réconciliation dans ces temps de guerre déclarée nous endorment dangereusement, au lieu de nous protéger.

Il n’y a rien à attendre des lâches qui nous gouvernent ou qui en ont la prétention s’ils ne prennent pas en compte la problématique globale de l’islam.

Seuls les médias semblent un peu moins enclin à relativiser l’horreur par des appels à la nuance. Pour une fois, leurs confrères sont directement victimes de ces déséquilibrés d’allah, changeant des derniers manants fauchés par des voitures.

Et cette émotion est partagée au sein de la population française, qui ressent l’atteinte à sa liberté d’expression ciblée par cet attentat. Ce crime est inédit dans l’histoire de France par son ampleur, sa cible, la rédaction d’un journal et le nombre de victimes (2). Le seul précédent étant en 2013 Abelhakim Dekhar blessant des membres du journal Libération.
Charlie Hebdo, qui par ailleurs a longtemps défendu les causes du délabrement de notre pays, a été le seul média à grand tirage, à continuer à assumer ses appétits libertaires sur l’islam. Sur ce point, ces libertaires anarchistes ont eu un courage et une cohérence qu’aucun de leur confrère ne peut égaler. Il est possible qu’avec la fin de ces derniers Mohicans défenseurs de la liberté d’expression dans les médias, c’est la critique de l’islam qui disparaîtra totalement de l’information.

Malgré les dispositifs vigie-pirate, qui réjouissent les fans de bureaucratie et de procédures, ces carnages vont augmenter. Il faut espérer que la défiance vis à vis de tous les hommes politiques actuels et des médias gagne concrètement la majorité des Français. Car bien qu’ils s’en défendent, l’avis des médias est toujours important pour trop de Français. De plus beaucoup croient encore aux hommes politiques comme Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen qui assureraient le renouveau de la France, alors que leurs discours sont inspirés de la même veulerie que les autres politiciens au sujet de l’islam.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Les médias apparaitront de plus en plus comme dénués de tout esprit critique, simplement guidés par la terreur que leur inspirera l’islam. Leurs prétendues convictions ne tromperont plus personne, mais exposeront au contraire leur réelle inclination pour la servitude.

La décrédibilisation des élites de nos dirigeants politiques et médiatiques devra s’accompagner d’un mouvement de fond du peuple français. Il est clair que nos institutions n’assurent pas notre sécurité.

L’avenir des Français dépendra de l’implication de chacun des citoyens. ils peuvent dores et déjà fréquenter des stands de tir et donc s’armer légalement, s’organiser en réseau de voisinages sur le modèle des voisins vigilants (association d’entraide entre voisins et de surveillance mutuelle contre les cambriolages). Les revendications de patriotes devront aller dans le sens de l’auto-défense afin d’assurer primo sa propre sécurité et celle de sa famille, et secundo de résister en cas de soulèvement urbain armé, dans la continuité des émeutes de 2005.

Pour que les Français reprennent leur avenir en main, il faut qu’ils se responsabilisent, et militent tant pour leur droit de communauté, que pour leurs droits individuels (comme le port d’armes), rompant avec le doux pacifisme ambiant aux relents d’odeur morbides. Ils organiseront ainsi leur entrée dans le conflit, cessant d’en être seulement des victimes.
Concernant les hommes politiques, il ne faut rien attendre d’eux mais exiger.

Ainsi Démosthène pour conclusion d’un de ses discours exhortant les Athéniens à réagir face à la menace de Philippe II de Macédoine, déclarait que la faute de la politique d’Athènes venait plus du peuple que des responsables incompétents :

« Jamais les orateurs ne vous rendent mauvais ou honnêtes, mais c’est vous qui, à votre gré, les rendez tels ou tels ; car votre but n’est pas de faire ce qu’ils souhaitent, mais eux visent à satisfaire ce qu’ils pensent être vos désirs ; à vous donc de commencer par manifester une volonté utile, et tout ira bien : soit personne ne tiendra plus de mauvais propos, soit celui qui le fera n’en tirera plus aucun bénéfice, faute de public prêt à l’écouter. »(3)

Plus que sur l’indignation ou la colère passagères, c’est par un effort constant, une volonté de tous les moments que la victoire sera possible.  La voie du citoyen responsable est la seule qui assure un avenir digne aux Français.

-

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Olivier Fabre pour Dreuz.info.

Références :

(1) huffingtonpost.fr/charlie-hebdo-bien-fait-twitter-polemique-musulmans
(2) midilibre.fr/attentat-charlie-hebdo-une-attaque-sans-precedent
(3) Discours sur l’organisation financière 36

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading