Publié par Dreuz Info le 28 janvier 2015

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Par Claude HAMON

Dans l’affaire des caricatures du “prophète” par Charlie Hebdo, il ne peut pas y avoir blasphème.

Personne ne peut décrire Mahomet.

Etait-il petit, grand, gros, mince, frisé ? Avait-il les cheveux raides, était-il chauve ? Barbu ? Mal rasé ? Avait-il les yeux foncés, clairs ?

Qui sait ? Qui peut le décrire ? Personne !

Ne pouvant faire son portrait, comment peut-on faire sa caricature ?

De plus, sur la dernière couverture de Charlie, il n’est écrit nulle part le nom de Mahomet.

De même qu’il n’y a aucune allusion ou référence à la religion musulmane.

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Alors, s’il n’y a pas blasphème, où se situe REELLEMENT le problème ?

Le vrai problème est que nous n’avons pas le droit de penser que cela puisse être Mahomet.

Ce n’est pas la liberté d’expression ou de caricature qui est attaquée,

C’est notre «liberté de penser».

Le fait de penser, de supposer devient le blasphème.

Il n’existe pas 36 manières de faire du lavage de cerveau. Il faut donc s’attendre au pire.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Claude Hamon pour Dreuz.info.

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